C’est en 1913 que l’égyptien Mansour Fahmy soutint à la Sorbonne cette thèse qui, sous la direction de Lévy-Bruhl, lui valut d’être soupçonné d’avoir été manipulé par un juif de retour chez lui. Pourtant, on lit toute la probité et la rigueur intellectuelle de l’époque dans cet essai qui tente de diagnostiquer les raisons de l’avilissement de la femme dans la civilisation musulmane en distinguant les facteurs. Contrairement à ce qui est souvent colporté aujourd’hui, non, la religion de Mahomet n’a pas amélioré le sort des femmes arabes relativement à leur situation antérieure, et c’est même précisément l’inverse qui s’est produit.
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