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Catholicisme, le retour en grâce : conversation avec Élisabeth Geffroy, Guillaume Cuchet et l’abbé Vincent de Melo

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Publié le

10 juin 2025

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Il en fallait au moins trois. Trois fins connaisseurs de l’Église catholique pour analyser, décortiquer cette Église qui ne cesse de surprendre et de fasciner le monde entier. Si on compte 1,4 milliard de catholiques sur la planète, ils étaient encore plus nombreux à suivre l’élection de Léon XIV. Un conclave éclair, qui encore une fois a déjoué les pronostics. L’Esprit Saint se garde bien de faire fuiter quelconque info. L’unité était le mot-clé. De droite comme de gauche, confessionnels ou non, les médias français étaient au lendemain unanimes, pour une fois. À Pâques, le nombre de catéchumènes battait des records, tout comme celui des adolescents nouvellement baptisés. Deux mois plus tôt, les églises de nos villes et campagnes semblaient bien trop petites pour accueillir une foule débarquée d’on ne sait où, afin d’assister à la messe des Cendres. Assisterait-on au retour en grâce du catholicisme?? Réponses avec Élisabeth Geffroy, Guillaume Cuchet et l’abbé Vincent de Melo.
© Benjamin de Diesbach
La presse française a qualifié unanimement Léon XIV de pape de l’unité. Comment expliquer un tel consensus, et est-ce le bon qualificatif??

Élisabeth Geffroy?: Ce n’est pas surprenant, pour des raisons intrinsèques et pour des raisons circonstancielles. Quand le Christ a fait de saint Pierre le premier chef de l’Église, il lui a donné deux missions?: « affermis la foi de tes frères » et « pais mes brebis », ce qui revient à faire du pape le gardien de la doctrine, de l’enseignement authentique, et le gardien de l’unité des chrétiens. Garder l’unité des chrétiens est donc l’une des grandes missions pétriniennes. Dès lors, en revenir à ce fondamental, quand un nouveau pape est élu, c’est au fond assez naturel et logique. Par ailleurs, Léon XIV est un augustin, et saint Augustin a une conception très forte de l’unité. L’unité, ce n’est pas d’abord un problème, c’est un mystère?: ce n’est pas d’abord l’unité problématique d’un groupe sociologique ou d’une institution humaine, c’est l’unité mystérieuse et christologique en vertu de laquelle tous les croyants sont membres d’un seul corps qui est l’Église et dont la tête est le Christ. L’unité fondamentale de l’Église se joue à un niveau surnaturel par la présence du Christ qui vivifie sa propre Église. [...]
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