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Congrès LR : en route pour Matignon ?

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Publié le

3 décembre 2021

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Arrivés en tête, Éric Ciotti et Valérie Pécresse s’affrontent lors du deuxième tour pour l’investiture LR. Entre le front républicain qui se met en place contre le premier et l’absence totale de mystique politique d’à peu près tous, ce congrès est riche d’enseignements dans l’optique de la présidentielle.
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Les résultats sont tombés hier, et en auront surpris plus d’un : avec 25,59 % des voix (28?844 votes), Éric Ciotti est arrivé en tête du premier tour au congrès des Républicains, devançant de justesse Valérie Pécresse (25 % des voix, 28?179 votes). Suivent Michel Barnier (23,93%), Xavier Bertrand (22,36%) et Philippe Juvin (3,13 %). Les adhérents ont d’ici samedi pour faire leur choix.

Lire aussi : Valérie Pécresse, la droite dans le vent

Enterré par beaucoup, le parti s’en tire avec les honneurs : ayant enregistré près de 70 000 nouvelles inscriptions en deux mois pour pointer à près de 150 000 adhérents, LR va pouvoir revendiquer un semblant de dynamique pour mettre sa machine au service du vainqueur. Indéniablement, le parti aura son mot à dire dans la présidentielle, et l’identité de son candidat sera pour beaucoup dans les choix stratégiques de ses concurrents, tous opérant dans un espace politique de droite encombré mais regroupant une majorité de l’électorat.

Front républicain contre Républicain

Au vu du contexte politique, tous les candidats ont opéré une droitisation forcée, et à ce petit jeu, c’est l’original qui a battu les copies. Quoique sa candidature ait été raillée par beaucoup, Ciotti a réussi un véritable tour de force en arrivant premier. Idéologiquement et politiquement, le résultat n’a pourtant pas de quoi surprendre, puisqu’il est de notoriété publique que les adhérents du parti sont beaucoup plus à droite que l'état-major. Revendiquant son amitié et sa proximité idéologique avec Éric Zemmour, Ciotti a fait la démonstration qu’il existe au sein du parti une frange très à droite qui refuse le compromis au centre. Il a ainsi tenu une ligne très ferme sur la sécurité et l’immigration (en défendant par exemple le retour au droit du sang), tout en défendant un programme économique thatchérien avec la suppression de 250 000 fonctionnaires et la flat tax. Au sein du parti, outre le variant Guillaume Peltier, il était appuyé par Julien Aubert et son mouvement gaulliste Oser la France. Nul doute que si Laurent Wauquiez – ou Bruno Retailleau – y avait été, il serait sorti large vainqueur. [...]

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