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Dans un contexte tendu, marqué par la dernière couverture de Charlie Hebdo figurant Plenel sourd, muet et aveugle devant les agissements de son protégé Tarik Ramadan, aujourd’hui accusé de viol, la réaction des journalistes de Mediapart est ahurissante. Et démontre un aveuglement terrifiant.
« On travaille sur la notion de racisme d’Etat, cela veut dire qu’il y a un système généralisé de racisme dans ce pays, ça nous le pensons. Il y a une islamophobie systémique dans ce pays, on est parmi les seuls à le dénoncer, et donc on essaie de de le faire le plus possible. (…) L’islamisme, en tant que tel, n’est pas, en soi, une chose grave. L’islamisme est un phénomène qu’il faut comprendre et expliquer », a dit Jade Lindgraad, co-présidente de la société des journalistes de Mediapart, à l’antenne de l’émission « C l’hebdo » de France 5.
L’islamisme ne serait donc pas un « problème » mais un banal objet d’études pour journalistes et sociologues, plus généralement pour tous les spécialistes en pseudosciences grassement subventionnés qui transforment des faits majeurs de notre temps en méditations destinées à alimenter des thérapies de groupes pour bobos, quand la préséance devrait être laissée aux historiens, aux militaires et aux rares personnalités qui savent encore ce que signifie le service de l’État.
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En guerre ouverte contre Charlie Hebdo, magazine qui a chèrement payé sa liberté de ton, Mediapart est devenu le porteur des valises d’un « intellectuel très respectable » comme Tariq Ramadan ou d’un géopolitologue aussi neutre et mesuré que Pascal Boniface, sous l’influence de l’ancien trotskyste Edwy Plenel. À l’identique de son patron, Jade Lindgraad feint d’ignorer ce qui lui est réellement reproché. En effet, personne n’a sous-entendu qu’Edwy Plenel avait couvert les crimes éventuels de Tariq Ramadan, pas même Charlie Hebdo. Le reproche qui est fait à Mediapart est d’avoir laissé croire que Tariq Ramadan était un intellectuel « comme les autres », sinon meilleur. Un démocrate, un défenseur d’un « Islam des Lumières », un homme de paix, un phare pour la communauté musulmane égarée dans une France raciste et islamophobe, capable de délivrer un message positif pour réconcilier un pays meurtri et divisé.
Pourtant, les fréquentations de Tariq Ramadan ont plus de points communs avec les gardiens du « camp de la mort de la tolérance » de la série South Park qu’avec les imams soufis de bazar qui tiennent lieu de référence aux vivrensemblistes. Il n’est que de regarder l’affiche des prochaines Rencontres des musulmans de l’Est, sur laquelle se trouvent, côte à côte, Marwann Muhammad, ancien patron du Collectif contre l’islamophobie en France tenant régulièrement salon sur Mediapart, et le conférencier de l’UOIF Hassan Iquioussen. Relativement peu connu, Iquioussen a enregistré et diffusé une cassette audio, intitulée « La Palestine, histoire d’une injustice », révélatrice des obsessions malsaines de ces gens-là, où il prétendait notamment que les juifs seraient « des avares et des usuriers » et que l’histoire les placerait « au top de la trahison et de la félonie, complotant contre l’islam et les musulmans ».
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Doit-on encore s’acharner à prouver que l’islamisme, voire l’islam en France, est un problème majeur ? Nul besoin de doctes démonstrations universitaires pour comprendre ce que les journalistes de Charlie Hebdo ont ressenti dans leur chair : l’impact des balles.
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