
Dans le cadre d’une exposition de l’artiste camerounais Barthélémy Toguo à la galerie Lelong à Paris, nous avons été alertés par un groupe de collectionneurs et d’amateurs d’art. Les œuvres présentées manifestent plus qu’une familiarité avec celles de l’artiste francais Daniel Coulet, elles en sont en fait la copie systématique. La comparaison des œuvres laisse peu de doutes.
On ne peut pas, par hasard, avoir les mêmes obsessions, traduites par les mêmes images, exprimées avec un même savoir-faire, à moins d’être biologiquement jumeaux…
Toguo imite les thèmes des toiles de Coulet puis opère une légère variation sur la forme, la couleur… Les thèmes sont des visages projetés en ombre, hantés, tracassés, piégés, possédés ; des mains sortent de leurs têtes ; des arbres poussent dans leurs bouches… La technique rappelle celle des pochoirs de Lascaux ou d’autres peintures primitives. Des obsessions toutes personnelles donc, et une façon de les exprimer, qui ne peut être que la signature d’un artiste et d’un seul.…












