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« L’Euthanasie en débat » : tu ne tueras point
À ceux qui souhaitent y voir plus clair sur l’euthanasie ou qui cherchent des arguments pour convaincre leur entourage, voilà le livre qu’il vous faut. Il est signé par l’apologète Matthieu Lavagna, auteur d’une entrée remarquée dans le débat public avec Soyez rationnel, devenez catholique, suivie d’ouvrages de circonstance : une réponse aux élucubrations d’Onfray (Le Christ n’est pas un mythe), une critique non-religieuse de l’avortement (La Raison est pro-vie), désormais une réfutation des arguments pro-euthanasie (L’Euthanasie en débat). À chaque fois, la même démarche féconde : s’il mène ces combats sociétaux au nom du Père, c’est toujours en usant d’arguments rationnels et non-religieux, et en s’appuyant sur le cadre légal de la République laïque. Diplômé en mathématiques, inspiré par la philosophie analytique et la disputatio médiévale, il surprend le lecteur français sur la forme – pas de grandes envolées littéraires, mais une argumentation serrée, didactique, référencée, en fait imparable, qu’il déroule aussi facilement qu’une bobine de fil.
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Alexis Rostand : derrière la catastrophe, l’espérance
Qu'est-ce qu'une catastrophe ? Quelles différences avec le déclin ou la décadence ?

Au sens littéral, la catastrophe est un renversement et une chute. Un « mouvement vers le bas » qui coïncide avec la rupture d’un équilibre et qui, ce faisant, révèle une vérité cachée. Elle diffère du déclin et de la décadence qui constituent des processus qui s’étalent dans le temps, tandis qu’elle désigne l’instant capital où tout se joue, ce qui lui confère son intensité métaphysique et sa force de fascination. [...]
Alasdair MacIntyre : un géant dans les ruines
Nous sommes dans les années 1960, et le marxisme vient d’être invalidé par le tribunal de l’histoire, suite aux révélations des crimes de Staline. Avec lui, ce sont l’ensemble des idéologies de la totalité qui ont failli ; l’ordre libéral en sort grand vainqueur. On redécouvre l’importance des grandes séparations, garanties des libertés individuelles : État/société, privé/public, justice/morale, profane/sacré. Bref, there is no alternative. Une question obsède toutefois le jeune MacIntyre, ancien communiste : comment élaborer une critique morale du stalinisme – ce qui suppose que la morale n’est ni purement privée, ni purement relative, comme on le suppose alors. Cette interrogation sera le programme d’une vie. [...]
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Le meilleur et le pire des essais de juin
À LIRE : LE GRAND ARCHITECTE

Nous étions plutôt enclins à croire la rumeur populaire qui dit que parmi les professions les plus détestées des Français figurent – en haut du podium – les architectes et les journalistes. Pour les seconds, nous ne réviserons pas immédiatement notre jugement, mais pour les premiers nous sommes contraints de le faire. Rudy Ricciotti, architecte français du Mucem (entre autres), artiste du béton (si, si c’est possible) vient de sauver leur honneur en nous donnant ce court essai, beau livre modeste, tonique et tranchant ; à la fois guerrier et gonflé par l’esprit de camaraderie. Ricciotti l’avait déjà écrit il y a dix ans : L’Architecture est un sport de combat (Éd. Textuel), et il le prouve encore ici. Plus conteur que pamphlétaire, l’architecte nous emporte par son sens du récit et devient – avec sa troupe d’ouvriers – un cousin camarguais des personnages de Chesterton, grandiloquent et outré : méridional donc, mais toujours vrai et touchant ; soucieux de nous transmettre la réalité du terrain quand il se fait professeur et guide de ce monde méconnu (on rêverait d’une histoire de l’architecture écrite par lui). Au fil des pages, avec force anecdotes (authentiques morceaux de littérature qui voisinent parfois avec la fable), l’architecte alterne entre les gifles – pour ne pas dire les coups de poing remontants – au monde moderne bureaucratique, froid, stupide et laid, et la célébration du savoir-faire, de la créativité, de la loyauté, de la nature et de la beauté (ce gros mot), à laquelle il n’a pas renoncé. C’est au final le récit vrai de l’éternel combat de la barbarie contre la culture qui nous est ici narré ; de la bêtise automatisée contre l’esprit de finesse (autre nom de l’insoumission qu’il professe). Et soudain nous comprenons que la vie de chantier est un mode de vie et nous nous surprenons à regretter de ne pas pouvoir faire partie de la compagnie à cause de notre incapacité à planter un clou. Prodigieux. Nicolas Pinet [...]
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René Descartes : le poison et l’antidote
Que faire de René Descartes ? Peut-on le relire, ou plutôt s’y regarder comme en un miroir, pour y voir clair en notre époque ? Cette actualité de Descartes est ce que le philosophe Robert Redeker se propose de montrer dans Descartes : le miroir aux fantômes, en parcourant librement son œuvre et en méditant avec lui, et parfois contre lui – par-delà certains clichés persistants qui entachent une œuvre si célèbre qu’on croit la connaître. En une vingtaine de courts chapitres, il médite, rêve ou critique les textes du glorieux philosophe, le lisant au prisme de notre époque, de ses questions, de ses maux et de ses doutes. [...]
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Game over pour le capitalisme
Il est quelquefois des comparaisons qui, d’apparence anodine, sont plus éloquentes que toutes les démonstrations du monde. Ainsi en est-il de L’Esprit ludique du capitalisme, essai original et audacieux écrit à quatre mains par Guillaume Dagorret (enseignant à HEC Paris) et Thibault de Vésinne-Larüe (responsable de la production de jeu vidéo chez Voodoo, leader mondial de l’industrie du jeu mobile), qui jette un regard neuf sur la structure et l’avenir de notre modèle économique. [...]
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Emmanuelle Hénin : « L’ignorantisme et le wokisme se nourrissent en un cercle vicieux »
Pouvez-vous revenir un peu sur les déboires éditoriaux que vous avez subis avec la sortie du livre ?

Le 10 mars dernier, deux semaines avant la date d’impression de notre livre aux Presses universitaires de France, nous apprenons que la publication est « suspendue », d’abord par voie de presse, puis par un message de Paul Garapon, directeur des PUF. Le motif invoqué est la concomitance fâcheuse avec les annonces de Donald Trump concernant la suppression massive de crédits à la recherche et aux départements DEI (diversité, équité, inclusion), chargés de faire régner la politique – voire la tyrannie – des minorités sur les campus. Trois jours plus tôt, le Collège de France accueillait la manifestation « Stand Up for Science », en soutien aux universitaires états-uniens menacés de perdre leur poste ou leurs crédits. Dans ce cadre, l’un des pontes de l’institution, très proche du pouvoir présidentiel, Patrick Boucheron, avait prononcé une fatwa à l’endroit des PUF et des trois « idiots utiles » de Trump : Xavier-Laurent Salvador, Pierre Vermeren et moi-même. Intimidé par cette dénonciation, l’éditeur a décidé de reculer ; mais devant le tollé unanime soulevé par cette censure, il a rétropédalé et a décidé de publier le livre dès le 30 avril. [...]
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Réseaux sociaux : la décivilisation numérique
Tout juste élu pape, le merveilleux Léon XIV annonçait qu’il déclinerait la doctrine sociale de l’Église sur un nouveau champ d’action : la révolution numérique. L’alerte, élevée au rang d’urgence par la plus haute autorité morale, sera d’autant plus essentielle que la pléthore d’intellectuels (pensons à Jonathan Haidt, avec Génération anxieuse) qui s’en font l’écho n’a pour l’heure été suivie d’aucune décision par les pouvoirs publics. [...]
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