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Dupond démission ?

Nul n’ignore que le ministre de la Justice, M. Dupond-Moretti, est aux prises, précisément, avec la justice. Tout le paradoxe est là, de sa présence persistante dans le gouvernement de ce pays.

Le ministre de la Justice, par la noblesse de son objet, est assurément le titre le plus élevé qui soit dans un gouvernement. « Ministre », chacun le sait, signifie « serviteur ». Il y a des ministres de rien, comme le ministre des Solidarités ou le ministre de la Transformation. Il en est autrement du ministre de la Justice. Celui-là n’est pas ministre « pour la justice », ni « pour l’organisation de la justice ». Il est ministre « de la justice », et donc serviteur de cette dernière, serviteur du droit.

La possibilité que ce ministre puisse être un délinquant est, à elle seule, plus qu’insupportable.

Mme Borne, comme bien d’autres – à commencer par l’intéressé lui-même – nous assure que M. Dupond-Moretti n’a aucune raison de quitter son poste au motif qu’il bénéficie de la présomption d’innocence.…

Je suis partout, je suis nulle part
Même sur le populisme, dont il s’est revendiqué expressément en 2010, les choses sont incertaines. À beaucoup d’égards, en effet, sa carrière politique a débuté dans des zones situées aux antipodes du populisme. À Besançon, où il suit des études de lettres, il commence par rejoindre l’OCI (Organisation communiste internationaliste), un mouvement trotskiste-lambertiste qu’il dirigera
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Mélenchon, trotskiste zombie
Les premiers engagements et la formation d’un dirigeant politique se voulant radical sont toujours intéressants à explorer et à connaître. Issu d’une famille de pieds-noirs d’ascendance espagnole ayant vécu en Algérie puis au Maroc avant de s’installer en métropole à la faveur de la décolonisation, Jean-Luc Mélenchon n’y fait pas exception. Chez lui, c’est indéniablement
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La grande rentrée des conservateurs

À l’occasion de son dixième anniversaire, le Mouvement conservateur (ex Sens commun ) a tenu un rassemblement samedi 14 octobre. Le programme était millimétré : tables rondes, discours et rencontres entre cadres, sympathisants et militants. Une journée importante pour le mouvement qui espère mobiliser et consolider ses troupes pour les élections prochaines.

Les thématiques abordées restent fidèles au combat politique de la droite : famille, économie, immigration, sécurité et – aussi – l’écologie. La ligne reste claire : le conservatisme français doit résister et, pour cela, doit garder l’esprit de conquête, de renouveau et de victoire.

Le conservatisme à table

Les tables rondes ont vu de grands noms étrangers se succéder comme Philip Blond, ancien conseiller de David Cameron, Laszlo Trocsanyi, eurodéputé hongrois et ancien ministre de la Justice, ou encore Francisco José Contreras Pelaez, ancien député Vox de Séville. Alice Cordier, présidente de l’association Némésis, Bérénice Levet, essayiste ou encore Bertrand Alliot d’Action Écologie ont également pris part aux discussions.…

L’Incorrect numéro 70

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