Sa première déclaration publiée datait de 2014, quand il avait été nommé ministre de l’Économie. À cette occasion, il avait révélé avoir touché plus de 3,3 millions entre 2010 et 2013, grâce à ses revenus issus de la banque Rothschild et à son traitement de secrétaire général adjoint de l’Élysée. Le montant de ses revenus a étonné. En tant qu’associé-gérant de Rothschild, son seul bonus pour le deal Nestlé-Pfizer à 11,9 milliards de dollars aurait dû lui rapporter plusieurs dizaines de millions. L’Incorrect a consulté plusieurs banquiers d’affaires. Pour eux, Macron n’a pas menti sur ses revenus, car, dans la réalité, son rôle s’apparentait plus à celui d’un « senior advisor », chargé de trouver des clients, avec un très gros salaire et peu de bonus. Mettons donc qu’il n’ait touché que 3,3 millions entre 2010 et 2013.
Or, son patrimoine de 2014 était constitué de liquidités à hauteur de 195 000 euros et de biens acquis avant 2010. Qu’étaient devenus les 3,3 millions ? La question affola les réseaux, jusqu’à ce que l’équipe Macron répondît que les impôts avaient englouti 1,5 million, et que le président avait effectué pour 500 000 euros de travaux dans la maison de Brigitte, qui ne lui appartient pas, et aussi 250 000 dans un appartement parisien, vendu ensuite. Le bien était alors estimé à 890 000 euros. La somme issue de la vente, et les 1 350 000 euros qui restaient des 3,3 millions ont tout simplement été engloutis dans ses dépenses quotidiennes. D’après le JDD du 19 mars 2017 qui citait l’un de ses proches, il vivait alors « sur un grand train de vie ». D’après nos calculs, pendant cette période, Emmanuel Macron a claqué 2 000 euros par jour. À un niveau moindre, il a continué de dépenser à l’Élysée. [...]
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