« Bonne année, et surtout, surtout, bonne santé ! » ; « bonne année, et surtout que 2022 nous débarrasse de ce virus » ; « une très bonne année 2022, sans Covid »; « une bonne année vaccinée ! » ; « une bonne année protégée du Covid pour toi et ta petite famille » ; etc. Cette nouvelle année s’est ouverte sous un angle pour le moins inhabituel. Disons-le clairement : je n’ai reçu, en réalité, que des vœux pharmaceutiques ! Certains sont même allés jusqu’à souhaiter que toute la terre se vaccine pour qu’on remporte « la plus grande victoire scientifique de tous les temps ». D’autres, qu’on « laisse crever les non-vaccinés et qu’on n’en parle plus! », comme si le fait de les emmerder, de les discriminer, de proposer de les confiner eux-seuls, de leur supprimer les allocations chômage, de leur faire payer leurs soins, ne suffisait pas.
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Pris entre des vœux qui sentaient le formol et les délires sanitaires de quelques-uns, je dois avouer que 2022 s’est présentée à moi sous des auspices inquiétants… Mais rien ne m’a plus troublé que l’entêtement du gouvernement, que la compromission du Parlement, que la bassesse du Conseil d’État, que l’ignominie du Conseil constitutionnel, vis-à-vis d’une politique sanitaire que de plus en plus d’infectiologues critiquent publiquement. Rien ne m’a plus interpellé que de voir lesdits « partis de gouvernement » – tous modérés: sociaux-démocrates, sociaux-libéraux, gaullistes sociaux, bref, tous ceux qui ont fait de la liberté et de l’égalité le fer de lance de leur politique – sombrer dans l’autoritarisme le plus crasse, alors qu’à l’inverse, les partis que l’on qualifie d’« extrêmes » se sont dressés en faveur de la sauvegarde des libertés: liberté de conscience (et donc de choix), liberté d’expression, liberté de prescrire pour les médecins, libertés fondamentales pour les citoyens, ce qui inclut, bien évidemment, l’égalité devant la loi. [...]
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