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Retour de la messe : les jeunes catholiques ne désarment pas

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Publié le

24 novembre 2020

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Dimanche dernier, les catholiques se sont de nouveau rassemblés sur le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris. Ils étaient plusieurs centaines à demander le retour des messes publiques, bien décidés à montrer à Gérald Darmanin l’inutilité de ses menaces.
messe

17h, la place se remplit peu à peu, de nombreuses familles avec enfants, des jeunes, des vieux. Le drapeau Espoir et Salut de la France flotte au milieu de la foule. Les jeunes, Mahaut de Seze (co-organisatrice du rassemblement à Saint-Sulpice) et Jean-Benoît Harel (initiateur de la pétition Pour la messe) prennent la parole. Mahaut de Seze rappelle l’objectif du rassemblement : « Il n’est pas question d’opposer un jugement de valeur ou de foi. Ceux qui veulent diviser se trompent et celui qui connaît les cœurs sait la valeur de chacun. On nous demande pourquoi nous réclamons le retour des messes alors que nous pourrions les regarder à la maison. Certains considèrent aussi que la possibilité donnée aux prêtres de confesser et de distribuer la communion serait satisfaisante. Bien sûr, elle permet à chacun d’entre-nous de continuer à s’unir au Christ, mais l’Église n’est pas un click and collect de sacrements distribués par des techniciens prêtres. Nous réclamons le retour des messes publiques parce que l’eucharistie est le cœur et le sommet de notre foi, activité essentielle, et de première nécessité pour les catholiques et parce que l’Église en vit ».

Jean-Benoît Harel explique ensuite – sous les applaudissements de la foule – comment la veille leur avocat a réussi à faire lever les interdictions décrétées par le préfet de Paris Didier Lallement : « Le préfet souhaitait donc interdire la prière, les chants mais aussi les signes religieux apparents [huées des manifestants] ». (Un petit garçon demande à ses parents ce qu’est un signe apparent, sa mère lui désigne le chapelet qu’il tient dans sa main.) L’avocat de Pour la messe, Henri de Beauregard, a donc plaidé devant le tribunal administratif de Paris qu’en sus de constituer une atteinte grave à la liberté de manifester, il était impossible de définir ce qui constitue une prière : « Faut-il avoir les mains jointes pour prier ? Faut-il être à genoux pour prier ? Faut-il lever les bras pour prier ? Et même pour la prière intérieure, comment serait-il possible de reconnaître quelqu'un qui prie de quelqu’un qui ne prie pas ? [...] ».

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