Sous ce nom qui signifie « prairie frontalière » en japonais, se livra en 1600 une bataille décisive qui mit fin aux guerres civiles alors endémiques au Japon et instaura le shogunat des Tokugawa. Les armées qui s’y affrontent sont encore des armées féodales. Leur armement commence à refléter timidement une certaine influence européenne, avec l’emploi d’arquebuses et de quelques pièces d’artillerie.
Elle oppose l’« armée de l’ouest » rassemblée par Ishida Mitsunari et l’« armée de l’est » de Ieyasu Togukawa. Ce dernier, qui est un véritable chef de guerre à la différence de son adversaire, haut fonctionnaire et ancien moine, réussit à bâtir une coalition solide. Ainsi que l’écrit un historien japonais, « son militarisme était diplomatique et sa diplomatie militariste ». Il faut noter également aux côtés de l’armée de l’ouest, la présence, parfois contestée, du maître d’armes Miyamoto Musashi qui sera l’auteur quelques décennies plus tard du célèbre Traité des Cinq Anneaux. [...]
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