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Le véganisme est le nouveau puritanisme à la mode. Dans votre entourage, il est fort possible qu’un de vos petits cousins ou une collègue de travail aient succombé à cette doctrine, vous assénant, avec le zèle propre aux nouveaux convertis, leurs sornettes dès que vous avez le malheur de leur avouer vos pulsions carnassières à la vue d’une côte de bœuf bien juteuse ou un d’un poulet rôti à la peau craquante.
Prêcheurs inlassables, les « végans » sont des moralistes manichéens qui divisent le monde en deux catégories. Les purs qui adhérent au végétalisme intégral, refusant de consommer tous les produits issus des animaux ou de leur exploitation. Ils ne portent pas de chaussures de cuir, ne mangent ni viande, ni œufs, ni produits laitiers, ni même les poissons et les fruits de mer. Ils sont des « parfaits », des « Bons Hommes ». L’autre partie de la population est impure. Nous autres, fieffés omnivores, ne serions que des sous-êtres froids et indifférents aux souffrances des autres créatures du règne du vivant. Cruels, nous pratiquons le génocide de masse par l’élevage, l’assassinat sadique par la chasse, le viol par l’insémination artificielle des animaux de ferme, l’agression sexuelle en trayant les vaches, voire l’esclavage moderne en montant à cheval. Pis, le dressage d’un chien ne serait-il pas, au fond, l’œuvre de pervers narcissiques sournois et manipulateurs ? Quant aux caresses que le maître prodigue affectueusement à son chat, ne pourrait-on pas dire qu’il s’agit d’une forme d’oppression systémique infligée par les spécistes à ces opprimés éternels que seraient les animaux domestiques ?
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Les « vegans », qui ne sont que les pratiquants du dogme « antispéciste », aimeraient donc abattre la tyrannie de l’espèce humaine, poursuivant la lutte « antiraciste » en grand, l’étendant au règne du vivant tout entier. Théorisée dans les années 1970 par l’Australien Peter Singer, l’antispécisme n’est que la suite logique de la lutte contre les « discriminations ». Eschatologie new age pour zombies vidés des dernières essences d’animalité du genre humain, l’« antispécisme » et sa pratique végane sont des nihilismes purs. Cette idéologie strictement réactionnaire, d’un idéalisme forcené à la limite du délire psychiatrique, place sur un pied d’égalité la vie d’un homme et la vie d’une poule. Certains de ses apôtres entendent même créer un parlement du vivant, sans toutefois se poser la question de la responsabilité juridique des animaux élevés en dignité. Quid du tigre qui aurait malencontreusement croqué l’ami humain passant par là ? Faudra-t-il lui instruire un procès semblable à ceux qui se pratiquaient au Moyen-Âge quand un cheval donnait un coup de sabot à son propriétaire ?
Théorisée dans les années 1970 par l’Australien Peter Singer, l’antispécisme n’est que la suite logique de la lutte contre les « discriminations »
En dépit du danger posé par l’antispécisme, le véganisme a pignon sur rue. De nombreuses stars hollywodiennes font d’ailleurs la promotion de ce mode vie, ainsi de Pamela Anderson qui milite activement chez PETA, banalisant ce qui aurait été autrefois perçu comme un comportement antisocial pathologique. Les marques et les chaînes de restauration s’y mettent, prévoyant des menus et des produits spécifiques pour ces très chers « végans », car ils rapportent gros. « Ce sandwich ne comporte aucun produit issu de l’exploitation animale » ; peut-on lire ici ou là, pourvu qu’on s’attarde sur les cartes des restaurants sans âme que l’on trouve dans toutes les gares et tous les aéroports, de Paris à Los Angeles. Peu leur chaut que la culture du quinoa fasse le malheur des Péruviens, comme l’a rapporté le journaliste Alexs Eror dans un article publié sur High Snobiety : « Il y a une ironie terrible dans tout ça. La classe moyenne libérale qui brunche dans des cafés végétariens et poste ses photos de salades de quinoa et autres toasts à l’avocat sur Instagram voit probablement ses choix culinaires comme une marque d’ouverture d’esprit profonde, mais il s’agit d’une forme moderne de colonialisme ». Nos lamas valent mieux que vos joueurs de flûte andine !
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Un internaute facétieux faisait remarquer que toutes les créatures vivantes ayant évolué à partir d’organismes simples, se soigner de la grippe reviendrait à tuer des frères et des sœurs. Pour absurde que soit cette phrase aux yeux de quiconque doté d’un minimum de bon sens élémentaire, les « antispécistes » ne sont pas loin d’adhérer à une telle vision du monde. Un aveuglement idéologique qui les conduit même aujourd’hui à l’action terroriste ou para-terroriste. Dans les Hauts-de-France, sept boucheries ont été ainsi aspergées de faux sang en avril dans une parodie sordide de la Nuit de Cristal, une boucherie et une poissonnerie ont été vandalisées, leurs vitrines brisées et les façades taguées de l’inscription « stop au spécisme », Peu après, l’attentat de Trèbes, une « végane » avait aussi publié un message exprimant sa satisfaction suite à l’assassinat d’un boucher par l’islamiste Radouane Lakdim : « Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j’ai zéro compassion pour lui ; il y a quand même une justice ». Dernièrement, le journaliste sportif Frédéric Hermel a été harcelé pour avoir posé avec une côte de bœuf sur Twitter. Tous les jours, les « Parfaits » prennent confiance et imposent leur terreur intellectuelle.
Harcelés et pris pour cible, les artisans bouchers-charcutiers réclament la protection de la police. Dans une lettre ouverte, le voix du président de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT), Jean-François Guihard, affirme que « Les 18.000 artisans bouchers-charcutiers s’inquiètent des conséquences de la surmédiatisation du mode de vie végan (…) Une partie de la population (veut) imposer à l’immense majorité son mode de vie pour ne pas dire son idéologie ». Ne prenons pas à la légère la violence des éco-terroristes, des mabouls de mère nature. Un jour, il y aura un drame.
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