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Il y a presque un an jour pour jour, l’incendie de Notre Dame choquait à juste titre la France et le reste du monde. L’union nationale autour de notre trésor chrétien ne doit pas nous faire oublier que l’histoire n’a pas toujours été tendre avec ce chef d’œuvre architectural !
Tout à leur anticatholicisme obsessionnel, les révolutionnaires, menés par les hébertistes athées, ont détruit au nom de la déesse Raison les richesses de Notre Dame. Et ce avant-même la Terreur de Robespierre, qui tenait paradoxalement la religion en assez haute estime. Ces destructions n’eurent rien d’anodin : symboles de la monarchie effacés des vitraux, statues décapitées, objets volés… et laissés à l’abandon comme autant de démonstrations de haine révolutionnaire ! Cet épisode fait partie de l’histoire nationale, que nous le voulions ou non. Et pourtant Notre Dame inspire aujourd’hui un véritable amour collectif, au-delà des croyances ! Elle est le visage d’une France attachée à ses monuments, qui sont à la fois des repères identitaires et des souvenirs immortels, partagés le plus souvent en famille ! Comment expliquer qu’un peuple qui commit jadis de telles dégradations s’émeuve aujourd’hui tant devant la cathédrale en flamme ?
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Même si les débats historiographiques font encore rage à leur sujet, l’existence des crimes révolutionnaires n’est plus à prouver. Les Français s’approprient pour la plupart l’héritage de la Révolution, mais pas à n’importe quel prix.
Le progressisme aujourd’hui à la mode ne correspond plus aux aspirations mémorielles des français.
On ne touche pas au patrimoine, à leur patrimoine ! Et sur cet argument se fonde un nouveau constat : le progressisme aujourd’hui à la mode ne correspond plus aux aspirations mémorielles des français, qui eux, ne désirent pas une nouvelle approche culturelle qui fait table rase du passé, comme pouvaient le souhaiter les révolutionnaires déjà progressistes de 1793.
Leur conservatisme, assumé ou non, se matérialise dans leur acharnement à défendre leurs coutumes visuelles, matérialisées par nos églises, nos châteaux, nos monuments… et dont nos cathédrales sont le bijou ! L’histoire est imprévisible, versatile même, mais Notre Dame et ses douleurs passées nous rappellent que la vérité historique ne doit pas être étouffée par les automatismes politiques et politiquement corrects, comme aime à le faire le progressisme, car les français ont une excellente mémoire, et savent que leur salut passe toujours par le sentiment sacré de leurs habitudes… Conservatisme rassurant, salvateur et réconciliateur !
Sylvain Marcou
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