Que peut encore un historien ? Est-il condamné à n’être plus qu’un gardien de la mémoire ou peut-il encore défendre une vision de l’Histoire qui soit organique, incarnée, capable d’interroger son temps sans pour autant sombrer dans l’anachronisme ? L’anachronisme : voilà bien l’un des maux principaux dont l’enseignement de l’Histoire a souffert depuis les grandes réformes dont les prémices remontent aux années 70. C’est du moins ce que pense Guillaume Perrault, journaliste au Figaro et historien qui vient de sortir un recueil de ses plus savantes et singulières chroniques (Voyages dans l’histoire de France, Perrin) où l’on en apprendra autant sur la fistule anale de Louis XIV que sur la façon dont le Conseil national de la Résistance a façonné l’idéologie des Trente Glorieuses. [...]
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