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Les comics wokes : anatomie d’un flop

Après Disney, Marvel ou Netflix, c’est DC Comics qui est récemment passé à l’heure « woke ». Et quoi de mieux pour rentrer dans la danse que de le faire avec l’une des figures emblématiques du studio : Superman. Super héros, virile, blanc, hétérosexuel, il est la figure parfaite à transformer et déconstruire.

De ces vieux attributs datés, il fallait donc passer à quelque chose de plus jeune et dans l’air du temps, en l’occurrence un Superman (le fils du Superman d’origine, mais qui reprend le costume de héros du paternel) qui dans le civil est avocat pro-migrants et militant activiste pour la cause climatique. En privé, il n’est rien de moins qu’un super-héros bisexuel. [...]

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Éditorial culture de février : C’est n’estimer à rien qu’estimer tout le monde

On rend hommage à Molière, baptisé en janvier 1622, en cette année de ses quatre-cents hivers. De nos amis de Causeur à France 3, le dramaturge du roi soleil est remis sur son trône. Et c’est une idée facile que de défendre Molière, puisque personne n’est contre et que tout le monde l’a reconnu, ce pourquoi nous n’avions pas l’instinct de le faire ici, nous qui nous occupons de la guerre immédiate et préférions, en ces circonstances, nous pencher sur le cas Houellebecq, mais il s’agit néanmoins d’une belle idée, bien sûr, que nous sommes heureux de voir illustrée. Sauf que sur France 3 une séquence très gênante a été enregistrée et qu’elle mérite que nous y revenions pour être jugée dans ces pages. On y voit un afro-descendant (il le revendique comme identité première) au pseudonyme anglophone, Kery James (Alix Mathurin de son nom civil), revendiquer l’héritage de Molière et, à ce titre, improviser une espèce de slam passif-agressif face à Jacques Weber, notamment, un vieux comédien teigneux, buté, stupide, qui semble ému aux larmes devant la pathétique prestation du rappeur.…

Arthur Rambo : le naufrage du Rambo-warrior

On n’enlèvera pas à Laurent Cantet d’avoir trouvé en Arthur Rambo un excellent avatar à son Karim D., double évident de Mehdi Meklat. Mais partant du principe qu’il y aurait un mystère Meklat à dévoiler, son film est un échec total. Saisi en pleine gloire juste avant la chute, le héros est accompagné à chacune des stations qui le mènent au calvaire. Tous – éditeur, amis, famille – le mettent en accusation, et le petit arriviste bling-bling de devenir improprement une sorte de Rubempré christique. [...]

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Les Jeunes Amants : partial
Romance discordante basée sur un écart d’âge, Les Jeunes Amants ne dépasse pas son statut de film du milieu. Il se déploie en deux parties: d’abord une comédie légère assez neutre centrée sur le soupirant, puis une seconde, dramatique, plus discutable, où les femmes passent au premier plan. Sous prétexte d’histoire d’amour impossible entre CSP+, Carine Tardieu exacerbe les traumatismes de la féminité conçue principalement sous l’angle de la dégradation (jusqu’à une boîte d’œufs cassés : symbole). [...] entre CSP+, Carine Tardieu exacerbe les traumatismes de la féminité conçue principalement sous l’angle de la dégradation (jusqu’à une boîte d’œufs cassés: symbole). [..]
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Red Rocket : nec plus ultra
Walk on the wild side, chantait Lou Reed, et Sean Baker de plussoyer avec Red Rocket: Walk on the Wilder side. Si le meilleur élève de Lubitsch parvenait à rendre réjouissant l’échangisme intéressé et crapoteux d’Embrasse-moi idiot, l’auteur de Florida Project procède aujourd’hui de même en filmant les manigances d’un acteur porno réfugié chez son […]
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Presque : bol d’air

Igor est un infirme moteur cérébral, qui lutte pour son indépendance par le travail et une fréquentation assidue de la philosophie. Un jour, il manque d’être renversé par Louis, un croque-mort désabusé. Commence alors un périple chaotique et survolté, où la naissance d’une amitié accompagne la guérison de ces deux hommes écorchés par l’existence. S’il aborde sans pudeur des thématiques aussi difficiles que celles du handicap et de la solitude, ce film laisse pourtant l’impression d’un éclat de rire qui balaye toutes les horreurs de l’existence. [...]

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Les Promesses : merveilles aux Bernardins

Après un premier film prometteur quoiqu’un peu raide, La Mécanique de l’ombre, qui louvoyait entre barbouzerie et billard à trois bandes de la République, quoi de mieux pour Thomas Kruithof que des Promesses tenues ?

C’est chose faite avec ce second long qui en conserve la tension, la froideur de surface et le goût pour les hommes dans des étuis. La politique comme jeu de forces opposées y est cette fois-ci envisagée à un échelon local, juste avant une élection municipale et l’attribution par l’État d’un budget conséquent pour rénover les Bernardins, cité en déshérence livrée aux marchands de sommeil et à la gabegie générale. Encore faut-il que la maire de cette ville du 93 (jamais nommée, mais le film est tourné à Clichy-sous-Bois) parvienne à convaincre les décideurs étatiques du Grand Paris que sa municipalité est solvable et la cité autre chose qu’un tonneau des Danaïdes, sachant qu’une association de copropriétaires boycotte le paiement des charges pour protester contre l’inaction de la maire. Celle-ci, Clémence (Isabelle Huppert), doit passer la main à sa première adjointe, mais son directeur de cabinet, Yazid (Réda Kateb), issu des Bernardins, décèle un accroc dans la volonté originelle de sa patronne : un ponte du Grand Paris lui transmet une alléchante proposition de portefeuille ministériel, qu’il va mettre en balance contre l’abandon de la subvention aux Bernardins. [...]

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Station opéra : Macbeth, le sang des rois
aviata. Il est temps de remettre la main à une œuvre de jeunesse, Macbeth, la plus ambitieuse et la plus originale. En relisant sa partition créée dix-sept ans plus tôt, Verdi retrouve le souffle shakespearien qui l’habite depuis toujours. Plusieurs pages ne sont plus au goût du jour. La révision est profonde. Voici de nouvelles solutions harmoniques, des couleurs orchestrales différentes, et surtout des passages entiers supprimés au profit de nouveaux numéros, plus modernes, dramatiquement plus efficaces. Tel cet air formidable de Lady Macbeth au deuxième acte, « L’heure s’avance », où l’ivresse du pouvoir se mêle à de sombres présages. La substance est préservée, mais le restyling hisse Macbeth au rang de chef-d’œuvre. [...]
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