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[Cinéma] L’ascension : splendeur soviétique
On vous le répète souvent ici : le cinéma soviétique est inégalé par sa suprématie plastique et transcendantale. Et il recèle des perles rares, souvent oubliées en Occident, mais qui brillent encore de mille feux. Le chef-d’œuvre de Larisa Chetpiko, femme d’Elem Klimov (réalisateur notoire du plus grand film de guerre de tous les temps, […]
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Retour d’Yves Navarre
D’Yves Navarre, les moins de cinquante ans connaissent le nom, un titre – Le Jardin d’acclimatation, Goncourt 1980 –, quelques images – la moustache, la réputation d’écrivain homosexuel, l’engagement en faveur de Mitterrand, tout un halo fané qui recrée une époque, une ambiance, un milieu. Halo réducteur: Navarre, ce sont plusieurs dizaines de livres, une œuvre plus riche que l’image qu’elle donne, une vie trépidante dans le Paris mondain de l’époque, auquel il appartient tout en s’en sentant bizarrement exclu. De nouvelles générations de lecteurs s’intéressent aujourd’hui à lui, autour notamment de l’association des amis d’Yves Navarre qui publie des inédits et supervise un projet d’œuvres complètes chez H&O. Et voici que Frédéric Andrau publie le journal qu’il a tenu pendant deux décennies, entrecoupé de longues périodes de vide. Un document étonnant, fourmillant de noms (Duras, Rinaldi, Chazot, Bory, Robbe-Grillet, Sagan…), parfois poignant, qu’on peut lire sans forcément connaître tout le reste de l’œuvre, Figure un peu oubliée de la littérature des années 1970-1980, prix Goncourt pour le Jardin d’acclimatation, YvesNavarre ressurgit trente ans après sa mort avec un journal inédit. Un document émouvant et inattendu que nous présente son préfacier, Frédéric Andrau. PROPOS RECUEILLIS PAR BERNARD QUIRINY Retour d’Yves Navarre Entretien avec Frédéric Andrau comme une sorte de confession d’un écrivain obsédé par son œuvre (« Hors des profondeurs de l’écriture, je ne respire plus. Le temps passe bêtement et je m’en veux »), torturé par les doutes, le sentiment d’échec, l’amertume, la peur de la non-reconnaissance, la conscience de la vanité de tout, qui lui fera tenter une deuxième vie au Québec à l’automne 1989. Pas de longues entrées, peu d’épanchements, plutôt un carnet de stèles miniatures, proches du fragment, parfois des saccades de mots (« Je vais achever La Peau de quelqu’un. Roman dérisoire. Trop. Roman. Trop ») ; un document qu’il nomme, avec une ironie triste, son « album du néant ». Il ajoute: « Mon journal tenu pendant treize ans, abandonné, repris, abandonné, repris à l’occasion de journaux illustrés ne sera jamais fait que de bribes. Pas de portraits mondains, pas de relations de faits extraordinaires, mais des pulsions » – ce qui, d’une certaine manière, l’élève au rang d’objet littéraire inachevé, et ajoute à son intérêt. Rencontre avec Frédéric Andrau, qui joint au Journal une longue préface biographique sur Navarre [ ... ]
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Tir de précision
Les citoyens doivent-ils se procurer et porter des armes à feu ? L’ouvrage suggère la réponse, mais sans l’imposer : il démontre que la question est légitime. Justifications philosophiques, évolutions historiques, état des lieux juridique, le monde, la France, évidemment les États-Unis, tous les aspects sont étudiés. La préférence de l’auteur pour une libéralisation est […]
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[BD] L’homme qui en a trop vu : la trahison rédemptrice
C’est l’histoire d’un photographe de guerre qui se retrouve à filmer des séances de torture d’un groupe de soldats irakiens opérant dans les zones désertées par l’État islamique. L’histoire d’un journaliste qui a eu l’occasion de filmer ce qu’on ne doit pas voir ni dire : la manière dont les «?libérateurs?» prennent la place des […]
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Cuba no, Médecins sí !
La France est devenue un pays du tiers-monde où la santé est, certes, gratuite mais où une partie de la population vit loin du système médical [ ... ]
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Les critiques littéraires de mai
TROP PLAT, TROP FAT Après les livres sur sa sœur, sa mère, son père et en attendant son frère, revoici sa mère. Edouard Louis raconte cette fois comment elle s’est extirpée des pattes du connard chez qui elle avait trouvé refuge après avoir quitté son mari, et comment il l’a aidée à recommencer sa vie […]
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[Cinéma] Heroico : Consternant
Un jeune indigène intègre une prestigieuse école de cadets à Mexico pour pourvoir aux besoins de sa famille. Évidemment, il tombe sur une bande de sadiques avec qui il va faire ami-ami. Vieux comme Hérode, le genre kubricko-hanekien n’a souvent pour lui que le systématisme de quelques idées réchauffées : gigantisme décoratif, direction d’acteurs atonale, […]
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Royel Otis : mi-ange, mi-canaille
Les contrastes les plus opposés semblent parfois se marier avec une grâce surprenante. C’est ce qui m’a instinctivement frappé en voyant ces deux jeunes hommes l’un à côté de l’autre, il y a quelque temps, sur la petite scène du Supersonic (Paris XIe). D’un côté, un garçon d’une grande beauté, façon archange céleste qu’aurait pu dessiner Cocteau, filmer Larry Clark ou aimer un million de jeunes filles?: c’est Otis Pavlovic?; de l’autre, un étrange bonhomme dont le visage invisible est caché derrière de longs cheveux blonds, emporté avec sa guitare dans une transe à la fois libératrice et introspective?: c’est Royel Maddell. Voici donc Royel Otis. Et si vous ne les connaissez pas, c’est pourtant la «?new sensation?» la plus excitante du moment. [...]
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L’Incorrect numéro 82

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