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[Cinéma] On dirait la planète Mars : comédie dickienne
Si l’on croit d’abord assister à une comédie légère, une fable chorale et science-fictive qu’aurait pu développer Wes Anderson, Stéphane Lafleur se montre bien plus ambitieux. Tout en ne sortant jamais du cadre très écrit d’une expérimentation qui vise à reproduire dans un désert canadien les conditions d’une mission réelle de colonisation martienne, il finit par provoquer un véritable vertige métaphysique. En effet, les figurants choisis pour cette mission sont censés être des répliques psychologiques parfaites de leurs alter ego astronautes qui sont réellement partis sur Mars. [...]
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[Cinéma] Les tournesols sauvages : au bout du réel
Claude Chabrol disait de Fritz Lang que le hors-champ n’existait pas chez lui, qu’il n’y avait rien en dehors du cadre, que le monde y était contenu tout entier. On pour- rait presque définir ainsi le cinéma de Jaime Rosales. Dans Les Tournesols sauvages, on suit Julia, jeune mère cherchant chaussure à son pied, et le premier chapitre – qui renvoie à leur nullité Anatomie d’une chute et L’Amour et les forêts – la voit choisir un musclor désaxé. Le second la rejette dans les bras du père de ses enfants, militaire à Melilla. Le troisième ramènera la voix insinuante de la raison. [...]
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[Cinéma] Festival des Saisons Hanabi 2023 : notre sélection
Love Life (2h04) de Kôji Fukada, avec Kento Nagayama, Fumino Kimura, Hirona Yamazaki, en salles le 14 juin 2023. [...]
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[Cinéma] Anatomie d’une chute : Cannes dans le caniveau
Sandra (Sandra Hüller) est un écrivain célèbre du genre Angot autofictif. Allemande d’origine, elle a suivi le père de son fils, avec qui elle communique en anglais, jusqu’à un trou montagnard où ils habitent un chalet anonyme à peine fonctionnel. Semblant ne pas connaître l’existence des droits d’auteur, notre autrice vivote de traductions, alors que […]
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Le rose et le noir
Une erreur communément admise avec Barbie et Oppenheimer veut que ce soient tous deux des films. Or, avant même l’échelon inférieur de produits – et de stade ultime, poli à la puissance hollywoodienne – ce sont des idées : l’idée du film Barbie et l’idée du film Oppenheimer. Qui peuvent toutes deux se décliner en propositions contradictoires que les films feront semblant de départager : - Barbie aide-t-elle la cause des femmes ? Autrement dit, est-elle féministe ou non ? - Oppenheimer regrette-t-il que son travail ait mené à la mort des centaines de milliers d’innocents, ou pas du tout ? Le but est de rendre la thèse indiscernable de l’antithèse, la synthèse se calculant en dollars à la fin de l’exploitation. Il conviendra donc d’apporter de l’eau aux deux moulins, de donner l’illusion de (...)
La comédie populaire : une exception française en déroute ?
Les Tuches 4, Ducobu Président, Irréductibles, Joyeuse Retraite 2, Rumba la Vie… ces titres ne vous disent rien ? C’est probablement parce que vous faites partie d’une élite citadine enfermée dans sa tour d’ivoire floquée CSP+. La preuve, vous tenez L’Inco entre vos mains manucurées. Pourtant, le succès d’un certain cinéma français est encore porté […]
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Indy VS Ethan : S’en fout la mort

« Someone shot nostalgia in the back ». Prenez ces paroles de Who killed Mr Moonlight ? (Bauhaus, Burning from the inside, 1983), changez la nostalgie par l’ennui, et vous avez nos vies modernes sans continuité, avides de prothèses numériques, où l’attention a tourné depuis longtemps à la folle du logis. Un seul endroit subsiste où l’ennui existe à l’état de mines inexplorées, les salles de cinéma. Et un genre bien particulier, plus encore que les films d’auteur « prise de tête », comme disent ceux à qui il ne viendrait jamais l’idée de se la prendre justement, le cultive : les blockbusters d’été. Deux sont tombés sous nos yeux, l’un révélant sa jungle abyssale d’ennui touffu, là où l’autre plus pudique ne laissait deviner qu’un simple bosquet, en bout de course…

Avec l’âge, le prêt-à-regarder ne subsiste plus chez nous qu’à l’état de traces. On a normalement vu tous les Indiana Jones – avec un doute presque inquiétant sur le 4ème, Le Royaume de Cristal – et ne surnage qu’une scène : un patibulaire basané faisant une démonstration d’armes blanches devant Harrison Ford qui l’abattait, sans autre forme de procès, d’un coup de feu.…

[Cinéma] Les Ombres persanes : le film noir de l’été
Le cinéma iranien se porte à merveille, merci pour lui. Avec Les Ombres persanes et son argument ultra-casse-gueule (un couple découvre à Téhéran un autre couple qui lui ressemble trait pour trait), le cinéaste Mani Haghighi se joue des frontières entre les genres : pas vraiment fantastique, mais toujours à la lisière de l'inquiétant, pas vraiment satire sociale non plus, puisque les conditions relativement opposées des deux couples ne sont jamais mises en avant, Les Ombres persanes est d'abord un film qui croit à son histoire et qui veut nous y faire croire, fût-elle complètement invraisemblable. [...]
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L’Incorrect numéro 73

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