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[Cinéma] Les Avantages de prendre le train : psy-show
Dans un TGV espagnol, une éditrice fait la connaissance d’un psychiatre bavard qui la captive par ses récits de monomanie. Sur cette entame bunuelienne, Aritz Moreno va procéder comme le Quichotte et multiplier les histoires se ramifiant jusqu’à plus soif dans le bizarre et le scabreux. Les Avantages de prendre le train feuillette la fiction et les identités comme du Raoul Ruiz, mais sans son charme d’illusionniste. Le baroque hésite ici entre Jeunet vicelard et Gondry adulte. [...]
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Barrès retrouvé : entretien avec Emmanuel Godo
Votre biographie paraît au moment du centenaire de la mort de Maurice Barrès. Quel constat tirer de cet événement ? Barrès est le grand absent de notre mémoire littéraire. Mon livre est d’abord un travail de justice. Précédée de clichés qui en empêchent la bonne compréhension, l’œuvre de Barrès supporte la comparaison avec celle des plus grands écrivains de notre langue. La phrase barrésienne est capable de faire tenir dans ses accords l’ironie la plus décapante et le lyrisme le plus évocateur. Proust disait de ce maître qu’il y a chez lui des changements de ton qui n’existent qu’en musique. À force d’entendre les cuistres et les demi-savants dénigrer le nom de Barrès, il fallait faire une mise au point très ferme. Cette monographie est le fruit de trente-cinq ans de travail. J’ai soutenu ma thèse de doctorat en 1995 à l’Université de Lille III sur la Venise de Barrès, j’ai écrit des dizaines d’articles. Barrès est un écrivain très complexe, notamment dans le rapport inédit qu’il a construit entre la littérature et la politique. Après toutes ces années de recherche, je pense disposer d’une vision assez complète de ce formidable inventeur de formes. [...]
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[Cinéma] Les Herbes sèches : Vania, impair et manque
Il est étrange qu’un cinéaste turc habitué des très longs-métrages soit peut-être le descendant le plus évident d’Anton Tchekhov, maître de la nouvelle et du théâtre moderne. Les Herbes sèches peut se voir comme une variation négative sur Oncle Vania, ici un enseignant consumé par les désirs mauvais, coincé au fin fond de l’Anatolie, où il pratique la photographie amateur. [...]
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Éditorial culture de Romaric Sangars : Conversation décontractée…

Conversation décontractée à l’orée d’une période de vacances que nous passerons à sillonner en complets-vestons et robes de soie les plages de nudistes pour éparpiller sur les peaux offertes la cendre de nos cigares en dissertant sur les modalités de résurrection de la France capétienne


– J’ai lu l’autre jour l’article d’une Américaine qui témoignait de son expérience parisienne, elle avait vécu dix ans dans la capitale et considérait comme typiquement français le fait de parvenir à faire du « small talk » quelque chose de grand. Enfin, je résume. Et je traduis. C’est un bel hommage.

– En effet. C’est intéressant de voir le point de vue opposé. Quand l’Amérique prend exemple sur nous plutôt que l’inverse, comme c’était la norme jusqu’en 1945, d’ailleurs.

– Cette formule de « small talk » s’est répandue partout depuis quelques années, tu remarqueras. Il y aurait un « petit discours » et un grand, un « big talk », qui toucherait aux sujets sérieux, c’est « so » binaire.…

Qui, mais qui ? Noel Gallagher
Dès la première chanson que le public découvre d’Oasis, le groupe de Noel Gallagher formé avec son frère Liam et trois autres amis, le ton est donné. Elle s’appelle « Rock’n’roll star » et annonce la couleur (et le son) du groupe le plus important de la seconde moitié des années 90. Ils sont cinq garçons dans la brume et leur premier album s’intitule Definitely Maybe. Nous sommes en 1994 et Kurt Cobain est mort depuis seulement quelques mois. Le monde découvre alors ces deux frères insupportables, prétentieux, arrogants, drôles, talentueux en diable, et habillés comme des hooligans fanatiques des Beatles et des Stones Roses. [...]
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[Cinéma] Les Filles d’Olfa : féminité toxique
Dans Le Challat de Tunis, son premier et meilleur film, Kaouther Ben Hania se jouait des frontières entre fiction et réalité en documentant les faits supposés d’un criminel qui lacérait les fesses des femmes court vêtues. Les Filles d’Olfa relève d’un dispositif plus apparent encore puisque l’histoire des dites – belles comme le jour – et de leur mère est racontée par les concernées, secondées par plusieurs actrices figurant les sœurs absentes « dévorées par le loup » et une doublure d’Olfa pour les scènes émotionnellement trop dures. [...]
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[Cinéma] Une Nuit : drôle d’ennui pour une rencontre
Après une altercation dans le métro, deux inconnus font l’amour dans un photomaton et décident de passer la nuit à marcher dans Paris. Ils se confient leurs secrets les plus intimes, que même leurs conjoints ignorent : elle fait du théâtre amateur, il utilise un masseur prostatique… Après la toute petite surprise qu’était Guy, Alex Lutz change de braquet, il veut parler de la vie et de l’amour. Mais son « idée originale » (dixit le générique) lorgne fortement vers Copie conforme d’Abbas Kiarostami revu par Étienne Chatiliez. [...]
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[BD] Musée vivant
Dans La Nuit au musée (2006), un gardien se rend compte que les statues s’animent quand le musée ferme. Mais ces statues se comportent très humainement, adoptant les manières de ceux qu’elles représentent. Chabouté, dans Musée, imagine aussi que tableaux et statues s’animent, mais il leur épargne, avec génie, de singer les humains. Elles déambulent dans le musée sans rien comprendre aux mystères des vasques blanches dans les toilettes, elles regardent par-derrière la grande horloge et s’interrogent : que signifient ces lumières rouges et vertes ? Elles se racontent leurs impressions du jour, face aux visiteurs et aux curieux, et le myrmidon de Gérôme avoue à une beauté de marbre qu’il ne peut enlever son masque car il a été sculpté sans visage. [...]
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L’Incorrect numéro 73

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