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[Cinéma] Magdala : madeleine au désert 
Magdala s’ouvre sur un carton qui annonce une rêverie sur les derniers jours de Marie-Madeleine dans une forêt déserte. On constatera la pertinence de l’information puisqu’où que l’on s’endorme, on n’aura pas raté grand’chose au réveil. Dès les premiers plans, l’héroïne se déplace difficilement sous les fougères, comme un lamantin en pleine torpeur. Diluant son sujet dans la proximité, Damien Manivel colle trop son actrice et ne compose pas assez avec le cadre. [...]
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[Cinéma] La petite bande : dire que certains y croient
concluant. Quatre pré-ados adjoints d’un souffre-douleur tentent de faire sauter l’usine chimique qui pollue une rivière corse. Sa sortie estivale le prouve : il existe des décideurs qui considèrent la Petite bande comme une comédie d’aventures susceptible de plaire à un public familial. Ils risquent fort de déchanter car, derrière son faux-nez écologique, le film de Pierre Salvadori est une étude franchement déplaisante sur la création d’un collectif et la naissance d’un leader à personnalité limite. [...]
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[Cinéma] As bestas : magistral
Un couple de néo-ruraux français s’est installé dans un petit village des Pyrénées pour changer de vie, se vouer à l’agriculture biologique et restaurer d’anciennes maisons en espérant participer à une inversion du mouvement de l’exode rural. Mais leur refus d’une implantation d’éoliennes contrarie fortement leurs voisins, deux frères autochtones, abrupts, teigneux, qui supportent mal ces étrangers vertueux et éduqués venus les emmerder avec leurs principes. [...]
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Festivals d’été : comment survivre en restant réac et décontracté ?

Vous avez fini par céder à l’insistance de votre vieille bande de potes. Oui, cette bande de potes avec qui vous avez bravé la maréchaussée de votre ville de province, juchés sur des bicross tout droit sortis des Goonies, à une époque reculée on l’on dégustait encore des Mr Freeze et des Yes. Au nom de votre glorieuse enfance, vous avez accepté de les accompagner à un festival d’été, plus pour leur faire plaisir que par réel enthousiasme. Car vous n’êtes pas très enthousiaste, non : passer trois jours sur un champ de navets réhabilité en parc d’attraction pour adultes, entouré de trentenaires défoncés à la MD et de grosses filles tatouées, le ventre laminé d’infrabasses, ça a cessé de vous exciter vers 2005. Las, ce n’est pas le cas de vos amis, lesquels, chaque année, troquent leur statut de salarié pour celui de barbaque à bière. Voici quelques conseils de survie pour réactionnaire en milieu forcément hostile.

Lire aussi : Musique post-bourgeoise sur scène : le plein de festif-agressif

1. N’allez pas voir les groupes

Tout le monde le sait, mais tout le monde fait mine de ne pas le savoir : la plupart des concerts en plein air sont tout simplement impossibles à sonoriser, et particulièrement dans ces gros festivals. Ce n’est pas parce que la scène principale affiche des murs d’amplis (souvent factices) que votre groupe préféré sera audible. C’est d’ailleurs tout à fait le contraire : plus la scène est grande, plus le son se résumera à quelques beats graves échantillonnés avec des moufles. D’ailleurs, vous avez beau tendre l’oreille, impossible de reconnaître le moindre morceau de cet album qui avait pourtant marqué votre jeunesse. Il faut dire que le vent n’arrête pas de souffler d’un bout à l’autre du terrain, transportant jusqu’à vous les fréquences des scènes rivales. La conséquence de cette fatalité météorologique est un improbable mix entre Angèle et Megadeth. D’ailleurs, vous vous êtes toujours demandé qui écoute vraiment les groupes en festivals, à part les premiers rangs de fans hardcore qui espèrent sans doute apercevoir leurs bouées Bob l’éponge tanguer sur les vidéos officielles. Tout cela est très ennuyeux. Essayez plutôt de grapiller un pass VIP pour aller siroter des mojitos au frais. [...]

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Musique post-bourgeoise sur scène : le plein de festif-agressif
Olivier Urman aurait pu faire bien autre chose de sa vie. Être, par exemple, un de ces passants, qui, l’été, plantés au milieu des grands boulevards parisiens, invectivent le soleil ; ou bien un de ces inconnus qui vous alpaguent près de l’arrêt d’autobus pour monologuer sur un ton entendu des propos incohérents ; ou bien encore […]
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[Cinéma] Rifkin’s Festival : Allen en phase terminale
Woody Allen suit la pente qui l’a mené du comique au sinistre avec Rifkin’s festival, triangle amoureux terminal sous respiration artificielle. Un vieux professeur de cinéma est obligé d’accompagner sa femme attachée de presse au festival de San Sebastian où un cinéaste à la mode lui tourne autour. Passé un certain cap, il devient difficile de départager la paresse de la sénilité. Rifin’s festival est tellement poussif, investi par rien, qu’on choisit la seconde option. [...]
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[Cinéma] La Nuit du 12 : daube féministe
Triller féministe en mode télévisuel augmenté, La Nuit du 12 essaie de faire rimer angoisse avec De Haas. Qui a tué Clara Royer, jeune fille « pas compliquée », brûlée vive à Twin-Peaks-sur-Isère ? Cinéaste sous-lynchien, Dominik Moll lorgne aussi, avec La Nuit du 12, du côté de Memories of murder de Bong Joon Ho en autrement plus sage et banal. Sur la sellette de cette histoire inspirée de faits réels : la gent masculine, car si la victime aimait tous les hommes (sauf Édouard Balladur, et encore…), c’est forcément tous les hommes qui l’ont tuée. [...]
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Éditorial culture de l’été : Listes contraires

Je voudrais faire un bilan de l’année avec une liste, en hommage au regretté Jacques Drillon, pour la conclure de manière méthodique. Liste des événements sympathiques :

– Patrice Jean a reçu deux prix, mérités, pour son Parti d’Edgar Winger. Pour la plus grande gloire de la littérature. Amen.

– Avec la fin des restrictions sanitaires, les visages, dans les rues et les souterrains du métro, ont été à nouveau dévoilés. Sans doute que tout l’art occidental n’aura visé que cela, non pas tailler des masques aux tyrans, non pas façonner des idoles, mais dévoiler des visages.

– Après une année mouvementée et que la politique aura rendu spécialement fébrile et vulgaire, nous nous apprêtons à suivre les conseils des deux rockeuses de Wet Leg pour passer tout l’été : « on a chaise-longue, on a chaise-longue, on a chaise-longue, all day long on a chaise-longue ». Avec une vue imprenable sur l’apocalypse qui vient.…

L’Incorrect numéro 73

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