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Enquête : La fondation Ford, grand argentier des causes progressistes

En 1936, Henry Ford crée une fondation pour des raisons fiscales, à qui il donne près de 90% des actions de son groupe, l’équivalent de 4 milliards de dollars d’aujourd’hui. La fondation Ford devient instantanément la plus riche du monde. Elle conservera le titre jusqu’à la création de la fondation de Bill Gates en 2000. Jusqu’à la mort du patriarche en 1947, la structure obéit au patron. Henry Ford II en prend la tête en 1948 et commet la plus grosse erreur de sa vie. Il décide que sa famille renonce à exercer plus d’influence au sein de la fondation que les autres administrateurs. Aussitôt, la fondation entame son basculement à gauche. Henry Ford II quitte la présidence en 1956. La fondation vend la même année ses actions du groupe Ford. Une claque. L’industriel finit par démissionner du conseil d’administration en 1977 pour protester publiquement contre son virage anticapitaliste.

En 2016, la fondation a décidé de financer le mouvement « Black Lives Matter » à hauteur de 100 millions de dollars sur 6 ans, en partenariat avec des organisations de la galaxie de George Soros

En 1966, McGeorge Bundy est nommé président. C’est un faucon démocrate, ancien conseiller à la sécurité nationale des administrations Kennedy et Johnson. Sous son impulsion, la fondation devient un outil de lutte culturelle contre l’URSS. Cela a été documenté ailleurs. Ce qui ne l’a pas été, c’est que l’argent se déverse à flots – nous parlons en milliards de dollars actuels, pour créer un nouveau secteur, celui des organisations militantes et juridicisées qui produisent de l’ingénierie sociale à coup de procès. Pendant un demi-siècle, la Fondation Ford opère aussi dans les coulisses pour transformer les facultés de droit américaines en agent du « changement social ». D'autres grandes organisations comme Carnegie, Open Society de Soros et MacArthur ont pris le chemin de la Fondation Ford. [...]

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Enquête : Transparency International et la lutte intéressée contre la corruption

Le Journal officiel du 13 septembre dernier nous apprenait que le ministère de l’Intérieur a renouvelé l’agrément de l’association Transparency International en vue de l’exercice des droits de la partie civile. M. Darmanin a donc considéré naturel d’autoriser le bureau français d’une organisation américaine cofondée par un ancien des renseignements militaires américains ayant été basé en Europe, à pouvoir attaquer devant la justice française quiconque lui déplaît au nom de la lutte contre la corruption.

Les Américains sont gentils d’avoir pensé à surveiller les élus de notre République pour les inciter à ne pas privilégier leurs entreprises dans les appels d’offre. Il faut bien que les Yankees puissent aussi prendre des marchés publics

Ce bureau hexagonal est actuellement dirigé par Nadège Buquet. Cette jeune femme fut membre d’un cabinet ministériel du gouvernement de Bernard Cazeneuve. Elle est spécialiste des « plaidoyers » des associations. Vous savez que les associations ne font pas de lobbying. Quelle horreur ! Plutôt, elles produisent des « plaidoyers ». Entre autre chose, votre Mme Buquet fut bénévole de la Cimade, cette association d’extrême-gauche dont le but est d’accueillir autant de migrants que possible. Vous vous en êtes réjouis. [...]

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Enquête : Les comptes de Milli Gorus, organe de l’islam turc en France

En France, l’islam turc s’organise autour de deux fédérations principales - Ditib et Millî Görüs - auxquelles s’ajoute la Fédération de l’union des alévis de France (FUAF), qui représente une branche mystique de l’islam aujourd’hui marginalisée par Ankara et pesant 20% à peine des 500 à 700 000 Français d’origine turque.

Au sein de cette communauté, Millî Görüs gère 71 lieux de culte à Paris, Lyon, Annecy, Strasbourg, Orléans, Avignon. Pour la seule Île-de-France, elle revendique gérer officiellement neuf établissements — école, centre culturel ou mosquée — à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Corbeil-Essonnes, Grigny, Ris-Orangis (Essonne), Poissy, Mantes-la-Jolie (Yvelines), Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Sarcelles (Val-d'Oise) et Paris.

Sans doute pour plaisanter, le secrétaire général de la branche française ne cesse de clamer qu’il aime la laïcité à la française, qu'il veut que l’État traite l’Islam comme le catholicisme, que son mouvement n’obéit à aucun État étranger, fût-il turc, et que le renvoyer à ses origines est du racisme

Cela rappelle que Millî Görüs France est une confédération. Elle appartient elle-même à Millî Görüs Europe, qui revendique 100 000 adhérents sur le continent. Sans doute pour plaisanter, le secrétaire général de la branche française ne cesse de clamer qu’il aime la laïcité à la française, qu'il veut que l’État traite l’Islam comme le catholicisme, que son mouvement n’obéit à aucun État étranger, fût-il turc, et que le renvoyer à ses origines est du racisme. Millï Görüs France n’est soumis qu’à Millî Görüs Europe, c’est juré. Cela étant dit, il suffit de préciser que la branche européenne est noyautée par le parti du président Turc pour que la petite plaisanterie soit évacuée. [...]

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Enquête : Les comptes de la mosquée Eyyub Sultan de Strasbourg

La subvention par la mairie de Strasbourg, à hauteur de 2,5 millions d’euros, de la mosquée Eyyub Sultan – deux minarets à 40 mètres de haut, a suscité une levée de boucliers qui a conduit l’édile alsacienne à rétro-pédaler. Vendredi 16 avril, elle s’est fendue d’un communiqué pour expliquer qu’elle avait notamment conditionné cette subvention à la présentation d'un plan de financement « transparent et consolidé ». Une seconde condition qui n'était semble-t-il pas remplie. Les « porteurs du projet » ont donc retiré le 15 avril leur demande?de?subvention, a-t-elle expliqué. Et pan sur le bec de son adjoint chargé des cultes, l’écologiste Jean Werlen. En mars 2020, ce dernier félicitait dans Rue89 cette mosquée qui avait « fait de gros efforts pour entrer dans une rigueur administrative ». Après tout, ils avaient « déjà un comptable extérieur ». Ce n’était pas suffisant, semble-t-il.

Une quinzaine de gens ont donné 5 000 €. Vous trouvez ensuite une centaine de dons de 1 000 €. L’essentiel se situe entre 50 et 100 €. On distingue de nombreuses entreprises actives dans les travaux publics et le commerce de proximité

Il faut savoir que les projets de grandes mosquées sont doubles. Aux côtés de la salle de prière proprement dite, la partie cultuelle, vous trouvez des locaux pour que les fidèles se rencontrent, la partie culturelle. Le projet global de Millî Görüs s’élève à 32 millions d’euros, dont 25 635 998 pour la mosquée. L’association a demandé une aide de 10% à la mairie pour la partie cultuelle mais aussi 8% à la région et autant à la collectivité européenne d’Alsace (la CEA, issue de la fusion des deux départements). Vous avez calculé que Millî Görüs a donc demandé 26% d’argent public, comme il en a parfaitement le droit dans un territoire encore régi par le Concordat, soit 6,5 millions. Le reste (74%) doit être apporté par les dons des fidèles. [...]

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Enquête : Le lobbying pro-euthanasie, la poule aux œufs d’or de Jean-Luc Romero

Jeudi 8 avril, le vote sur l’euthanasie a été bloqué par une poignée de députés d’opposition. Face à eux, un texte déposé par Olivier Falorni du groupe Libertés et Territoire, soutenu par 270 parlementaires de tout bord. Pas mal. Il faut du métier et du personnel pour rassembler autant de signatures. C’est le rôle de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par Jean-Luc Romero-Michel, 62 ans et une vie d’apparatchik gay. À la fin de ses études, il commença une carrière d’assistant parlementaire au RPR. Élu conseiller régional en 1998, il a intégré le bureau politique du parti. Pendant la décennie 2000, il misa sur le SIDA et tenta de s’implanter à Paris.

Pour le SIDA, cela fonctionna et il se fit connaître. En 2004, Jean-Pierre Raffarin fit de la maladie une cause nationale et le nomma président d’un machin chargé du sujet. Pour l’implantation parisienne, ce fut moins brillant. L’UMP lui préféra d’autres têtes de liste. Et puis la gauche était trop forte. Alors il entama un mouvement sinistrogyre. En 2007, il appela à voter Bayrou à la présidentielle. En 2008, il soutint Delanoë. En 2009, il rejoignit carrément le Parti socialiste. La récompense arriva : il fut réélu conseiller régional sur la liste parisienne d’Anne Hidalgo. Elle l’intégra aussi à sa propre équipe de campagne en 2014 à la mairie de Paris. Il devint maire-adjoint du 12ème, en charge de la culture. En 2015, il fut encore réélu conseiller régional sur la liste PS de Claude Bartolone. En 2020, il est encore monté d’un cran : maire-adjoint d’Hidalgo, en charge des droits humains. [...]

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Enquête : Le business de l’euthanasie en Europe

Entamons notre tour d'Europe dans le Benelux. En Belgique, l’euthanasie active est légale, même pour les mineurs, sans aucune limite d’âge. Elle est pratiquée par les médecins avec des produits achetés en pharmacie. La moyenne est de 2 000 cas tous les ans. Leur coût est proche de 100 euros. Ce prix est semblable en Hollande, le premier pays d’Europe à avoir dépénalisé l’euthanasie active. Là-bas, les parents ne peuvent s’opposer au meurtre d’un enfant de plus de 16 ans par un médecin si les cases administratives sont cochées. Les Pays-Bas tuent chaque année 5 000 personnes.

À raison de 9 000 euros l’assassinat, l’activité a rapporté 900 000 euros en moyenne à DIGNITAS depuis sa création, dont 120 000 euros de salaire annuel à son fondateur, un ancien d’EXIT

En Suisse, l’euthanasie directe constitue un délit. En revanche, le suicide assisté – soit le fait de fournir à une personne le moyen de se tuer – est toléré en l’absence de tout « mobile égoïste », comme le précise l’article 115 du Code pénal. Cinq associations suisses gagnent de l’argent depuis longtemps grâce à cette activité. Plusieurs procès ont eu lieu. Les associations s’en sont tirées car les montants qu’elles demandaient n’ont pas été considérés comme « égoïstes ». Elles ont pour nom EXIT, EXIT A.D.M.D. Suisse Romande, DIGNITAS, EX International et Lifecircle. La plus connue est DIGNITAS, fondée en 1998 et partenaire de l’ADMD de Jean-Luc Romero. En 2014, l’association indiquait avoir « accompagné » 1 700 personnes vers la mort. Une grande partie vient de l’étranger, surtout d’Allemagne. À raison de 9 000 euros l’assassinat, l’activité a rapporté 900 000 euros en moyenne depuis la création, dont 120 000 euros de salaire annuel à son fondateur, un ancien d’EXIT. Celle-ci a été fondée en 1982 et n’est ouverte qu’aux Suisses. Entre 2000 et 2018, elle a aidé 2 000 personnes à se tuer. [...]

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Enquête : Le féminisme, un marché mondial

Connaissez-vous l’AWID ? L’Association for Womens’ Rights in Development (Association pour les droits des femmes dans le développement) est une internationale féministe de droit américain qui soutient les mouvements considérant qu’il y a trop d’hommes au pouvoir dans le monde, sauf en terre d’islam évidemment. Cet organe de lobbying existe depuis 35 ans et revendique 6 000 membres. Pas mal. Vous avez deviné que ce machin est financé par les fondations américaines devenues folles : Ford, NoVo, OpenSociety, Oak, elles y sont toutes. Le budget annuel 2018 s’est élevé à 3,6 millions de dollars. L’équipe compte 38 permanentes, brillantes diplômées.

Le féminisme est une lessiveuse du capitalisme. L’association note que les programmes de subventions proviennent d’organismes ultralibéraux, champions de la privatisation des terres ou qui investissent massivement dans des industries particulièrement polluantes

L’AWID produit des stratégies sérieuses de conquête de pouvoir et les met en œuvre. Ainsi, elle a compris que, pour obliger les États à légiférer dans leur sens, un bon truc est d’infiltrer les organisations internationales. C’est en cours avec succès. Attendez-vous à entendre parler d’un traité international contraignant sur « les sociétés transnationales et autres entreprises concernant les droits humains » (connu sous le nom de F4BT) dont l’ébauche est au Conseil des droits de l’Homme. Pour l’AWID, la seule existence de l’idée de traité permet de faire parler de ses thèses et d’ajouter de nouvelles revendications. Classique. [...]

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Enquête : Affaire « Numéro 23 », nouvel avis de tempête au CSA en perspective !

En novembre dernier, le CSA poussait un soupir de soulagement : il remportait enfin une « petite » victoire judiciaire contre Pascal Houzelot, débouté de sa demande de plus de 20 millions d'euros d’argent public pour la compensation de préjudices qu’il disait avoir subis suite à des décisions du CSA en 2015 qui avaient abouti au retrait de l'autorisation d'émettre de Numéro 23. Le soulagement n’aura néanmoins été que de très courte durée. L’édition du Canard Enchaîné de ce mercredi 7 avril nous apprend en effet que Pascal Houzelot a fait appel du jugement devant le Tribunal Administratif de Paris.

Une nouvelle claque infligée au CSA et à son nouveau président Roch-Olivier Maistre. Si le jugement en appel devait en effet infirmer la décision de première instance, le gendarme de l audiovisuel pourrait ainsi, dans l’absolu, devoir verser à Pascal Houzelot jusqu’à 20 millions d’argent public soit la moitié de son budget annuel. 

Or d’après plusieurs juristes consultés par L’Incorrect, ayant eu connaissance du jugement rendu en novembre (dont la rédaction a pu se procurer la copie, en pièce jointe), la solidité des arguments juridiques mis en avant dans ce jugement de première instance pourrait s’avérer discutable. La menace pour le CSA, et par conséquent le contribuable, est donc très sérieuse.

Lire aussi : Enquête : Affaire « Numéro 23 », y a-t-il un pilote au CSA ?

L’affaire est d’autant plus choquante que cette « nouvelle » demande de Pascal Houzelot intervient alors que ladite décision de retrait avait été cassée en 2016 par le Conseil d’État, ce qui avait ainsi permis à Pascal Houzelot de réaliser par la suite un incroyable jackpot : la vente, pour 78 millions d’euros, de sa société Diversité TV France, détentrice de la fréquence TNT de la chaîne « Numéro 23 » (aujourd’hui rebaptisée « RMC Story ») au groupe NextRadioTV (Groupe Altice), pour laquelle il n’avait initialement investi que... 10.000 € ! [...]

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