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Turquie : le retour du Reis
Jusqu’au soir du 14 mai dernier, les médias de grand chemin pariaient sans hésitation sur sa défaite. On l’avait d’ores et déjà enterré et remplacé par une émule turque de François Hollande. À la merci d’une coalition hétéroclite regroupant des sociaux-démocrates, des nationalistes, des libéraux et même une poignée de militants woke et LGBT autour d’un seul et même candidat, le néosultan à la tête de la Turquie était – nous disait-on – sur le point de tirer sa révérence. On avait même fini par intégrer l’idée que l’AKP, le parti islamo-conservateur d’Erdogan, se trouvait définitivement dans l’impasse. La crise économique, l’inflation galopante, les scandales decorruption à répétition – sans parler de la gestion calamiteuse du séisme de février dernier – auraient raison de son pouvoir. Les rumeurs sur son état de santé aidant, on préparait même déjà l’après-Erdogan. Mais rien ne s’est passé comme prévu : contre toute attente, au premier tour, le président sortant a déjoué tous les Jusqu’au soir du 14 mai dernier, les médias de grand chemin pariaient sans hésitation sur sa défaite. pronostics endevançant même son rival de plus de deux millions de voix. [...]
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Espagne : les conservateurs aux portes du pouvoir
Fin mai, prenant tous les commentateurs et leurs pronostics de court, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé à ses concitoyens, après un échange avec le roi Felipe V, la dissolution du Parlement – et donc la tenue d’élections législatives anticipées le 23 juillet prochain. Cette décision surprise fait suite à la défaite de la gauche lors des élections municipales et régionales du 28 mai dernier. Les élections municipales ont été remportées par le Parti populaire (PP), positionné à droite de l’échiquier politique, qui totalise 31% des suffrages exprimés, soit 2 millions de voix supplémentaires par rapport au dernier scrutin il y a quatre ans. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) n’est lui parvenu à rassembler que 28% des électeurs. Le mouvement de gauche a donc perdu de grandes villes dans la bataille (dont Valence, Séville, Valladolid). Les élections régionales avaient elles lieu dans douze des dix-sept régions autonomes espagnoles.  Grâce à ses excellents résultats électoraux, le PP a conservé les deux territoires qu’il possédait déjà, et a raflé six des dix régions qui étaient jadis sous la gouvernance du PSOE. [...]
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Ron DeSantis, l’homme qui pourrait faire chuter Trump
« Je suis candidat à la présidence des États-Unis pour mener notre grand retour américain. Nous savons que notre pays va dans la mauvaise direction, nous le voyons de nos yeux et nous le sentons dans notre chair » a affirmé Ron DeSantis, le 24 mai dernier, pour officialiser sa candidature à la primaire républicaine lors d’un Twitter space en compagnie d’Elon Musk et modéré par l’homme d’affaires républicain David Sacks. Une conférence en ligne  qui a tourné au fiasco en raison d'importants problèmes techniques. Juste après, Ron DeSantis a donné une interview à Fox News pour confirmer sa candidature sur un média plus traditionnel. [...]
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Afrique : la guerre des médias
Le 1er avril dernier, les correspondants de Libération et du Monde Sophie Douce et Agnès Faivre ont été expulsés manu militari du territoire burkinabé. À l’origine de la discorde, une enquête du quotidien de gauche concernant une vidéo montrant des enfants peuls exécutés par des soldats dans un camp militaire. Au Burkina Faso, cette décision suit la suspension de la diffusion de France 24 le 27 mars dernier et de celle de RFI en décembre 2022. La Haute autorité de la communication du Mali avait lancé le mouvement en ordonnant la suspension définitive de France 24 et de RFI en mars 2022. [...]
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Le Maroc s’impose comme une nouvelle force en Afrique
Depuis quelques temps, Mohammed VI et le Maroc semblent multiplier les projets de développement ambitieux à l’intérieur de ses frontières comme à l’extérieur. Preuve de cette bonne santé, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a débuté sa tournée du continent africain par une visite à Rabat où il a rencontré son homologue Nasser Bourita le lundi 22 mai, déclarant notamment à cette occasion que l’Ukraine considérait « avec intérêt le plan d'autonomie du Maroc comme une base sérieuse et crédible pour la résolution réussie du différend du Sahara ». Disposant de moins de dons en ressources naturelles que certains de ses voisins, le Maroc doit donc miser sur ses atouts : une grande stabilité politique due à son régime monarchique et une capacité d’innovation économique supérieure à la norme locale. C’est ce qui en fait désormais une puissance régionale incontournable tant sur le plan diplomatique et sécuritaire qu’économique. [...]
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Général Frédéric Blachon : « Personne ne peut aimer un pays qui ne cesse de dire du mal de lui »
D’un point de vue strictement militaire, les opérations Serval puis Barkhane ont-elles été une réussite ? Sur le plan militaire oui, mais le problème ne se trouve pas là. Prenez l’exemple de la guerre d’Algérie: c’est une réussite absolue sur le plan militaire mais politiquement c’est autre chose. Au Mali, les opérations, en prenant en […]
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Charles Millon : « La France a été considérée comme co-responsable des échecs des gouvernements africains »
Quelle a été la nature des relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique noire après leur indépendance ? Les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique ont été très charnelles, et à de nombreux niveaux. Au niveau des dirigeants, beaucoup ont même eu des rôles de premier plan dans la vie politique française avant l’indépendance, comme le futur président de Côte d’Ivoire Houphouët-Boigny et le président Sédar-Senghor au Sénégal. De plus, il y avait des liens forts entre les Français installés dans ces pays et les populations locales. Ils se sont perpétués et ont permis à la France d’entretenir des relations particulières avec ses anciennes colonies. [...]
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Bernard Lugan : « Si l’ethnisme n’explique pas tout, rien ne s’explique sans lui »
Quelle est aujourd’hui l’ampleur du sentiment anti-français en Afrique, notamment au Sahel, et quelles sont ses causes ? Je vois trois grandes raisons au cuisant échec actuel de la France en Afrique. Premièrement, sur le plan politique, la France s’est embourbée dans des postulats philosophiques se voulant universels, s’obstinant à proposer le dialogue et le partage du pouvoir à des populations en rivalité depuis la nuit des temps. Deuxièmement, les comportements sociétaux de ses « élites » ont fait perdre à la France tout prestige car en Afrique, les familles sont encore formées de l’union d’hommes et de femmes, les LGBT sont des étrangetés et le mariage pour tous une monstruosité. Troisièmement, c’est l’absence de vision stratégique des dirigeants français, qui ont oublié les sages recommandations du Gouverneur de l’AOF en 1953 : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte. » [...]
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L’Incorrect numéro 73

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