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Benjamin Blanchard : « Liban : Tenterait-on de récupérer ce mouvement ? »
Directeur général de SOS Chrétiens d'Orient, Benjamin Blanchard revient du Liban où une antenne de l'association est implantée. L'occasion d'observer un mouvement de protestation inédit dont les risques de récupération par des puissances étrangères inquiètent, dans un pays malheureusement habitué à une ingérence étrangère. Vous revenez du Liban, qu'elle est la situation des manifestants à l'heure actuelle ? Je suis en effet revenu du Liban il y a quelques jours. Les rues sont inondées de manifestants, toutes confessions confondues et un sentiment d’exaspération général vis-à-vis de toute la classe politique se dégage de l’ensemble des participants. De Tyr, dans le sud du pays, jusqu’à Tripoli, au nord, la volonté est la même : En finir avec cette caste dirigeante, vieillissante et corrompue aux yeux des Libanais. J’ai cependant été très étonné de voir toute la nourriture, les matériels de sonorisation, les installations et tous les moyens qui ont très vite mis en place. Et je n’étais pas le seul. Plusieurs de mes amis libanais qui sont descendus dans les rues depuis le début des manifestations se font le même constat : Qui fournit autant de moyens pour soutenir ce soulèvement populaire ? Certains s’inquiètent légitimement. Tenterait-on de récupérer ce mouvement ?
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Mort du Calife Ibrahim
Abou Bakr Al-Baghdadi a été tué au cours d’une opération des forces spéciales américaines le samedi 26 octobre. Cette ultime victoire contre le Califat islamique permet à Donald Trump de s’offrir un retrait glorieux de Syrie. [...] Retrouvez cet article en libre accès sur le site de L'Incorrect.
Liban : derrière la révolution WhatsApp, des problèmes structurels
« Thaoura », crient les Libanais dans la rue depuis jeudi 17octobre. Déclenchée par l’annonce impromptue d'une nouvelle taxe sur les appels via la messagerie WhatsApp, la révolte couvait en réalité depuis longtemps pour des raisons structurelles, estime Luciana Zanettacci, professeur de français à Beyrouth, qui insiste sur le caractère unitaire du mouvement dans un pays communautarisé. Ce qui frappe au premier abord, c’est le décalage entre ce qu’exprime la population et ce que perçoit la classe politique de ce mécontentement. Ce sentiment se retrouve sous la plume de Joseph Bahout, chercheur du programme Canergie pour le Moyen-Orient dans le média Orient XXI qui évoque un « déni total [du gouvernement] par rapport à la gravité de la crise malgré l’ampleur du mouvement ». Un mouvement qui n’est d’ailleurs pas compris et traité superficiellement dans les médias français. La « révolution WhatsApp », comme elle a été nommée, ne semble pas intéressante puisqu’elle n’offre pas le sensationnalisme recherché en termes de morts et de violence, la « corruption » et la « crise économique » ne faisant plus réagir personne.
« Game Changer » en Syrie
Près de neuf ans après le début de la guerre civile syrienne, celle-ci vient à nouveau de connaître l’un des multiples retournements de situation qui rythment régulièrement le conflit. Pour la troisième fois, l’armée turque a lancé une offensive contre les kurdes syriens ce qui a mené au retrait des forces américaines et européennes du nord syrien tandis que Bachar Al-Assad persiste dans sa volonté farouche de reconquérir l’intégralité du territoire de la République Arabe Syrienne. [...] Retrouvez cet article en libre accès sur le site de L'Incorrect.
L’Europe doit sortir de l’ambiguïté sur la Turquie
Jérôme Rivière est député européen et président de la délégation RN du Groupe Identité et Démocratie. Il estime qu'au vu de l'offensive lancée par Erdogan en Syrie, l'Union européenne devrait rompre définitivement le processus d'adhésion de la Turquie à l'Europe. Même si une trève a été négociée hier, la politique guerrière du président Erdogan prouve une fois de plus, s'il en était besoin, que la Turquie n'est pas européenne. En menant une offensive au nord de la Syrie, le Président Erdogan a tué des civils innocents,  déstabilisé gravement la sécurité dans la région, et les vingt-huit pays de l’Union ont hésité plusieurs jours avant de le condamner ne prenant aucune décision ferme pour arrêter le très coûteux processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Si cette invasion porte atteinte à la souveraineté d’un pays, elle est lourde de conséquences humanitaires pour les populations locales. A quoi s’ajoute l’ouverture d’un flux migratoire vers les pays européens qui va permettre la fuite de terroristes islamistes reconnus comme très dangereux. La France n’a plus et depuis longtemps, la capacité d’assimiler de nouveaux migrants et l’on ne sait que trop tristement que des combattants de Deasch s’infiltrent parmi les nouveaux migrants.
L’invasion turque en Syrie
Charalambos Petinos est historien, spécialiste de Byzance et de géopolitique de la Méditerranée. Il travaille dans la communication, après un bref passage dans l’enseignement. Il a publié de nombreux études et essais sur Byzance, la Méditerranée et l’Union européenne. Il détaille dans cet article les raisons de la récente intervention turque en Syrie. [...] Retrouvez cet article en libre accès sur le site de L'Incorrect.
Idlib : Le plus vaste refuge d’Al Qaïda
Huit ans après le début de la guerre civile syrienne, une poche djihadiste coincée entre intérêts russe, kurde, américain et turc s’est formée. Une véritable bombe à retardement pour le continent européen. [...] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Barnabás Leimeiszter : « Le conservatisme élitiste, poseur, est destiné à la défaite »
La chute de Budapest constitue-t-elle une vraie défaite pour Orban ? La bataille la plus importante des élections municipales en Hongrie a toujours été celle de Budapest, sa chute a une importance symbolique qu’il ne faut pas sous-estimer. En 2010, la conquête d’une capitale traditionnellement libérale, gouvernée jusqu’alors par une figure prééminente de l’élite politico-intellectuelle gauchiste, avait été un signe puissant du tournant droitiste de la politique hongroise. Maintenant la capitale revient à la gauche, même si István Tarlós a été un fort respectable maire de Budapest. Mais ce n’est pas la seule lutte que Fidesz a perdue : n’oublions pas que l'opposition a remporté la victoire dans la majorité des quartiers de la capitale et dans 10 des 23 principales villes (en 2014, ce nombre était de 3 seulement). Ces échecs qui ont étonné tout le monde peuvent être le signe de la transformation du paysage politique hongrois. [...]

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