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Pour une Europe qui protège notre économie
- Instaurer un protectionnisme économique en réponse à Trump et à la Chine : En mettant les Européens au pied du mur, la décision américaine d’augmenter les droits de douane sur l’acier et l’aluminium et de se mettre à l’écart de tout mécanisme multilatéral de régulation oblige les Européens à faire de même. Or, l’UE serait gagnante à riposter ainsi. En effet, nos exportations d’acier ou d’aluminium ne représentent que 2% du total de nos exportations vers les Etats-Unis, et ceux-ci auraient beaucoup plus à perdre que les Européens dans une éventuelle guerre commerciale – il est vrai qu’il faudrait arbiter les exportations allemandes de Mercédes et de BMW… Mais est-ce que ce qui est bon (à court terme) pour l’automobile allemande est forcément bon pour l’Europe ? [...] La suite de cet article est en accès libre sur le site de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
Les racines saint-simoniennes de l’Union européenne
Économie d’abord et dépérissement du politique au profit d’un ensemble intégralement voué à la réalisation du bien-être personnel et du développement industriel : les États-Unis d’Europe… Cette expression célèbre est parfois attribuée à Victor Hugo, qui la prononça en 1849. Mais Hugo, passé par le saint-simonisme comme bon nombre de romantiques, connaissait sans doute le petit ouvrage où le philosophe en exprime l’idée, De la réorganisation de la société européenne ou de la nécessité et des moyens de rassembler les peuples de l’Europe en un seul corps politique (1814). À côté de Victor Hugo, c’est du reste l’un des principaux disciples de Saint-Simon, Charles Lemonnier, qui va populariser le terme avant qu’il ne soit repris par les pères tutélaires de la construction européenne, de Jean Monnet à Valéry Giscard d’Estaing. [...] La suite de cet article est réservé aux abonnés.
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Bill Browder is watching you, Andreï Nekrasov !
Figure de l’opposition russe depuis le début des années 2000, Andreï Nekrasov se retrouve banni par ses pairs à cause de son dernier film: se refusant à une critique pavlovienne de la « démocratie poutinienne », le cinéaste est pris dans un étau américano-russe digne de la Guerre froide. Andreï Nekrasov vient de poser à Roissy. On le retrouve quelques heures plus tard dans le salon de l’hôtel Hyatt près de la gare Saint-Lazare. Sa tignasse blanche et bouclée borde ses yeux clairs. Ses mains qui s’agitent lui donnent un air d’éternel étudiant, en quête d’authenticité et de justice. Il a pourtant la soixantaine passée et n’est pas un inconnu dans le monde du cinéma et de la politique russes. Il maîtrise parfaitement l’anglais et l’allemand et s’excuse en français pour son retard. Nekrasov réside quelque part entre Londres, Berlin, où vit sa compagne, et Oslo où il travaille à son prochain film. À Paris, il a gardé quelques amis croisés sur les bancs de Jussieu, une respiration pour ce jeune homme de Léningrad alors enfermé dans l’atmosphère brejnévienne. Son rêve est de filmer, ce qu’il apprend à l’université de Bristol en Angleterre. Assistant du grand Andreï Tarkovski, il ne tarde pas à percer: son premier court-métrage, Springing Lenin, est diffusé par la BBC et primé à Cannes en 1993. Très critique de la nouvelle Russie d’Eltsine et de Poutine, Nekrasov devient le chouchou des milieux culturels occidentaux. Il est parmi ces dissidents qu’on s’arrache à Londres et Berlin. Avec Rébellion, le cas Litvinenko, le cinéaste connaît la gloire. Son enquête sur le meurtre de l’espion russe passé à l’ouest est sélectionnée hors compétition à Cannes en 2007. Poutine, Glucksmann, Berezovski, a Litvinenko et Politkovskaïa interviennent dans le documentaire. Il est encensé par le New-York Times et le Guardian mais sa maison finlandaise est saccagée, une photo de Litvinenko laissée dans son lit… En 2015, c’est tout naturellement qu’il contacte le financier Bill Browder dont le comptable Sergueï Magnitsky est mort dans une geôle russe sur fond de fraude fiscale. Il ne le sait pas encore, mais sa vie de cinéaste bascule. Il croit d’abord tenir un nouvel exemple de la cruauté des services de Poutine mais à travailler sur les circonstances du meurtre, il comprend que Bill Browder, le patron anglo-américain du fond Hermitage, n’est pas un business angel. Après avoir passé une décennie à profiter de la corruption et de l’économie casino de Moscou, le magnat est inquiété en 2004 par un contrôle fiscal et dénonce en retour une escroquerie d’État. Le financier de Londres fait évidemment de Magnitsky un martyr de la démocratie russe. Son lobbying au Sénat des États-Unis débouche sur des sanctions qui visent de nombreuses personnalités.   Très critique de la nouvelle Russie d’Eltsine et de Poutine, Nekrasov devient le chouchou des milieux culturels occidentaux. Il est parmi ces dissidents qu’on s’arrache à Londres et Berlin.   C’est le Magnitsky act, fièrement exhibé par les Sénateurs les plus faucons de Washington: John Mc Cain et Ben Cardin. Après le printemps arabe et la réélection de Poutine, le gel touche à nouveau les relations américano-russes et l’affaire Magnitisky tombe à pic. Le Magnitsky act vise depuis lors toutes les personnes qui ne respectent pas les droits de l’homme, comme les assassins de Jamal Kashoggi. En 2016, le film documentaire The Magnisty act, behind the scenes remet en cause la version officielle de la mort de Magnitsky et passe donc mal. Sa diffusion au Parlement européen est brusquement annulée quelques heures avant sa projection. Arte, qui a financé le film, refuse de le diffuser en France et en Allemagne. Trois ans après, Andreï Nekrasov prépare sa revanche.   Quelle est votre situation aujourd’hui, trois ans après votre lâchage par Arte?? Depuis que j’ai été déprogrammé en France et en Allemagne, c’est assez dur. Arte avait financé une version française, avec un coûteux doublage synchronisé. Malheureusement, le film n’est jamais sorti en France et Arte a demandé à notre producteur de rembourser près de 120 000 euros. Notre avocat a fait valoir que c’était impossible mais Arte doit encore expliquer pourquoi le film a été annulé. La chaîne avait approuvé toutes les conclusions de mon enquête avant de céder à la pression de Bill Browder et des politiques qui soutiennent ce canular « Magnitski ». Ils s’appuient sur le fait que Bill Browder, protagoniste du film, a retiré son accord en raison des critiques à son encontre. Mais comment faire des films d’investigation si les puissants interdisent ce qui les gêne, avec la bénédiction de la télévision subventionnée ? Vous étiez un cinéaste engagé contre Poutine, membre du parti libéral Solidarnost?: vos ennemis ou anciens amis disent que vous avez changé à partir de 2014, date de la révolution en Ukraine. Vous seriez désormais un agent du FSB… Ça, je vous le dis tout de suite, je ne le laisserai pas passer et je poursuivrai cette diffamation en [...] Suite dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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France 3 et Le Figaro piégés par Lech Walesa
Et combien ont, dans le même temps, décrit Jaroslaw Kaczynski, leader du parti conservateur au pouvoir, comme un dangereux démagogue illuminé ? Les médias français et internationaux ont trente ans de retard. A leurs yeux, Walesa est toujours l’éternel opposant, anti-communiste d’hier, anti-Kaczynski d’aujourd’hui. Envers et contre tout, ils tentent d’entretenir une légende qui ne s’entretient plus elle-même.
Diversité pour tous
Le système est parfaitement rodé, en pleine expansion, et dispose de relais puissants. Si vous aspirez au pouvoir, vous ne pouvez pas le contester sans vous exposer à de féroces attaques et de lourds ennuis pour vous et vos proches. Néanmoins, on commence à mesurer les implications de cette idéologie. Je sais que des politiciens ont lu mon livre comme celui de David Goodhart. Quelques voix s’élèvent. Il faut être habile, solide et patient. C’est un défi dangereux et qui prendra du temps. Mais cela arrivera, sans quoi notre modèle de société risque de se désintégrer. [...]La suite de l'article est réservé aux abonnés.
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À Bruxelles, le Brexit comme épiphanie de la crise
« En observant cette machinerie européenne, ses tentacules administratifs ou ses discours officiels, si l’historien cherche une époque similaire, il tombera sur la crise et la chute de la République romaine au Ier siècle avant J-C dont sortit le régime autoritaire du principat augustéen : chômage croissant, polarisation sociale, démographie en baisse, individualisme outrancier, immigration de masse, déclin des religions traditionnelles, déconstruction du modèle familial classique, mondialisation, émergence de structures oligarchiques et technocratiques, primat de l’économie sur la politique, endettement, culture du pain et des jeux, naissance de la guerre asymétrique, terrorisme religieux – tout cela n’est nullement le propre du XXIe siècle, mais faisait partie du quotidien des dernières décennies de la République romaine et provoqua le déchirement de la société méditerranéenne dans des guerres civiles interminables »[...] La suite de cet article est réservé aux abonnés.
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Thierry Mariani : « La question clef en Europe, c’est la question de l’identité »
Ancien député LR, Thierry Mariani a rejoint la liste du RN pour les Européennes où il figure en troisième position. Il estime possible un grand rassemblement de tous ceux qui, par-delà leurs différences, remettent en cause l’idéologie immigrationniste de Bruxelles et veulent protéger l’identité des peuples européens. Ce sont aussi des partis très libéraux économiquement… toujours méfiants vis-à-vis du socialisme présumé de Marine Le Pen. La question clef aujourd’hui en Europe, c’est la question de l’identité. Et sur ce point, nous sommes unis. Bien sûr, l’économie est une question importante mais la priorité aujourd’hui, c’est la crise migratoire et identitaire. D’ailleurs, les récentes élections en Finlande avec le succès des Vrais Finlandais ou en Espagne, avec la percée de Vox, montrent que les peuples d’Europe restent viscéralement attachés à leur identité et leurs traditions [...] Suite à lire dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
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La vieille Angleterre humiliée par ses élites
[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1557409846706{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »] Personne n’osait l’imaginer. Et pourtant l’impensable a fini par arriver, ou plutôt ne pas arriver. Plus de trois ans après le référendum des citoyens britanniques en faveur de la sortie de l’Union européenne, le Royaume-Uni n’a toujours pas réussi à s’exfiltrer du carcan bruxellois.   À vrai dire, on […]
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