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Paul-Marie Coûteaux est à l’image du Crillon où il nous reçoit : élégant et raffiné.
Gérard Collomb : l’ennemi de l’intérieur

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Pour l’observateur attentif de la vie politique française, la démission de Gérard Collomb est autrement plus intéressante que celle de Nicolas Hulot. À cela, trois raisons.

 

D’abord, cette nouvelle défection d’un ministre d’Etat s’inscrit désormais dans un mouvement général, témoignant d’une défiance du vieux monde comme du nouveau à l’égard du président Emmanuel Macron. Ensuite, le discours tenu par Gérard Collomb lors de son passage de témoin à son successeur en urgence, le Premier ministre Edouard Philippe, était traversé d’éclairs inattendus de lucidité. Last but not least, Gérard Collomb est bien du genre à quitter le navire avant qu’il ne sombre, vieux singe de la politique nationale qu’il est.

Le 6 septembre, probablement encore sous le choc de « l’affaire Benalla », pour laquelle le « premier flic de France » ne s’était pas montré particulièrement solidaire de l’Elysée, laissant la porte ouverte aux suppositions – comme si derrière l’altercation en marge des manifestations, point de départ du dossier, se cachaient d’autres secrets, sinon une défiance généralisée des services de l’Etat – ; Gérard Collomb déclarait, dans un style très vieux monde, nourri de références grecques : « L’hubris c’est la malédiction des dieux, quand à un moment donné vous devenez trop sûr de vous, que vous pensez que vous allez tout emporter.

L’Incorrect numéro 73

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