Municipales : l’islam politique s’est créé des fiefs dans le val d’Oise 
L'électorat islamique est particulièrement convoité, puisqu'il a la démographie pour lui et semblait manipulable à merci. La gauche, qui l'a fait venir pour s'en servir comme réserve de vote, commence à se faire déborder par l'émancipation d'un vote identitaire qui coupe le cordon. Dans l'Oise, les islamistes prennent peu à peu les commandes de mairies. Tout seuls.
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Le résultat final se fit attendre. Minuit approchait quand Benoît Jimenez, l’adjoint au maire UDI de Garges-lès-Gonesse et candidat à la mairie sous la bannière « Volontaires pour Garges », fut annoncé vainqueur avec 50,85% de suffrages. Un soulagement pour beaucoup, bien moins pour la victoire du candidat du centre que pour la défaite de son opposant Samy Debah, candidat sans étiquette et fondateur en 2003 du CCIF (Collectif contre l’Islamophobie en France). Il y a quelques mois, plusieurs responsables politiques avaient alerté sur le risque de listes « communautaires » pour cette élection municipale. L’AFP révélait en mars que dix listes avaient été « recensées par les préfets, en vue du premier tour le 15 mars », un recensement qui se fondait sur « le fruit de signalements réalisés par les préfets » . Parmi elles, celle de Samy Debah.
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