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Lettre d’une jeune femme française au président de la République

Monsieur le Président, 

Mon intention est originale et je ne crois pas si atypique car j’aimerais vous raconter ma vie, c’est-à-dire le peu d’expérience d’une jeune femme de 25 ans. Née et élevée dans un milieu bourgeois en région parisienne, j’ai pris un chemin classique, double diplôme d’une école d’ingénieurs et d’un master à la Sorbonne, une voie bien simple qui apparaît à première vue comme une réussite et dévoile finalement un véritable manque de choix dans mon parcours. Les personnes dites scolaires ont une vie bien tracée. Logique admirable quand une société arrive à donner une place à chacun, mais plus difficile à comprendre quand certains restent sur le bord de la route.

À la suite de mes études épanouissantes et valorisantes, devrais-je tout de même souligner, je suis entrée chez EDF dans la Direction Optimisation et Trading où j’ai occupé un poste d’Optimiseur de production. J’y ai appris le point de vue physique et économique du marché de l’énergie et j’y ai rencontré des intelligences scolaires et admirables. [...]

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Les collabos – épisode 3 : les associations
© Romée de Saint-Céran pour L’Incorrect

ASSOCIATIONS

La star : Samuel Grzybowski. Financé par des dotations publiques, acoquiné avec les islamistes, Grzybowski considère qu’il y a des choses « intéressantes » dans l’idéologie des Frères musulmans, et assurait quelques jours avant l’attentat qu’« il n’y a pas d’islamisme significatif en France. Ce mensonge répété ne vise qu’à faire peur et à détourner des vrais sujets ». Depuis, il remue ciel et terre pour défendre ses amis du CCIF et de Baraka City. [...]

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L’Incotidien – la centième !

Cent numéros d’incorrectitude, déjà. Comme le temps passe, chers lecteurs, et le numéro que vous ne tenez certes pas dans vos mains mais qui se tient sous vos yeux fatigués du jour qui déjà a beaucoup baissé, superbe fruit du labeur de ses deux rédacteurs en chef alternés, Marc Obregon et Ange Appino, fruit encore de ses multiples contributeurs déjà fort célèbres par toutes les chaumières de la droite et au-delà ; ce centième numéro donc de L’Incotidien tombe à point nommé dans ce retrait du monde seconde manière, puisqu’il est le digne héritier de la petite idée que nous eûmes un matin de mars, en inventant L’Incoronavirus pour que nos lecteurs ne s’oublient ni ne se perdent dans l’étrange ennui du jour sans cesse recommencé qu’on appelle confinement.

Vous avez été, chers lecteurs puis chers abonnés, assez nombreux et assez enthousiastes pour que nous poursuivions cette expérience de la lettre quotidienne où un talent de plume juvénile croise des analyses minutieuses, où l’actualité se marie avec la farce parfois, la tragédie plus souvent, où enfin coule la sève d’une civilisation qui ne voulant pas mourir se renouvelle chaque matin, pour que France continue.…

Ontologie du complotisme

On trouve dès le départ cette idée que le complotisme est un retour du refoulé causé par la mort de Dieu. En évacuant le caractère sacré et la possibilité de transcendance, qui étaient à la base des grands monothéismes, le monde est brutalement retombé dans une forme de minéralisation, de durcissement qu’il a fallu ventiler à nouveau avec de tristes palliatifs spirituels : le complot est aussi un moyen de ré-enchanter le monde – fût-ce par le cauchemar – de lui redonner un double-fond, une prothèse capable de soutenir ses apories, une gouttière adaptée à ses nouvelles fluences.

L’Âge des Ombres

Pour l’historien Jean-Noël Tardy, c’est au XIX e siècle et dans le sillage du prométhéisme révolutionnaire que s’est créé « l’âge des ombres », c’est-à-dire le moment précis où la politique, désentravée d’un certain joug théologique et moral, se répand dans des sociétés secrètes, dans des « carbonarismes » et autres conventicules à basse température, à une époque où le spiritisme, l’occultisme et tous les avatars de ce que Philippe Muray appelle le « nécro-socialisme » font leur apparition. Dans les salons littéraires et scientifiques, on s’intéresse autant au radium qu’aux ectoplasmes, on se grime, on s’encape, on croise Marie Curie et Papus dans les mêmes boudoirs enfumés. À ce moment précis naît le fantasme d’une politique transversale, nourrie par des influences supra-gouvernementales, et dédiées à répandre une nouvelle Foi. Le scientisme et l’occultisme travaillent de pair à élaborer une nouvelle mythologie, celle du Progrès, dans laquelle déjà se blottissent les fétiches industriels, les nouvelles marottes de l’espace public : de là viennent les premiers meurtres en série, les premières cabales, les premières affaires de lynchage médiatique.

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Les collabos – épisode 2 : les médias
© Romée de Saint-Céran pour L’Incorrect

MEDIAS

La star : Edwy Plenel, cofondateur et président de Mediapart. Dans le milieu, on l’appelle Monsieur. Plenel est la tête de proue de l’islamo-gauchisme en France. Il qualifie d’islamophobe tout regard critique sur l’islam, se plaint de « l’enfance malheureuse des frères Kouachi » et encense Tariq Ramadan. Pour traiter la décapitation de Samuel Paty, son site s’est concentré sur la réaction de l’exécutif, jugée excessive, taisant le caractère islamiste de l’acte. Et a accepté sur son blog un papier qui sous-entendait que l’exécution d’Abdoulakh Anzorov était une violence policière parfaitement injustifiée. [...]

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Histoire de Q

Une secte de pédophiles démonolâtres a-t-elle pris le contrôle de l’État profond américain après l’assassinat de John F. Kennedy ? On a le droit d’en douter mais c’est du moins ce qu’affirment les disciples de QAnon, un mouvement conspirationniste américain né en 2017 dans les poubelles d’Internet. Vous avez aimé le « pizzagate » ? Vous adorerez QAnon ! À en croire les zélateurs de cette « conspiracy theory », le président Donald Trump mènerait une guerre souterraine contre la « Cabal », une obscure société secrète aux mains du clan Clinton-Obama. Cette dernière compterait également en son sein des personnalités aussi diverses que Céline Dion, Tom Hanks, Oprah Winfrey ou Beyoncé. Le but de cette conspiration ? Enlever des enfants pour abuser d’eux et extraire de leur sang une substance à la fois psychotrope et rajeunissante : l’Adénochrome.

Affirmant que des milliers d’enfants seraient retenus prisonniers dans des bases militaires souterraines (« Deep Underground Military Bases » ou D.U.M.B.), les soutiens de QAnon sont persuadés que Trump va bientôt déclencher la « tempête » (« The storm »), à savoir le démantèlement de la « Cabal » et l’arrestation de ses responsables. Ce moment charnière annoncera un nouveau tournant dans l’histoire des États-Unis : le « grand réveil ». [...]

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Les collabos

Il aura surtout fallu qu’un musulman s’attaque au totem, l’école de la République, pour venger son prophète pédophile. Un prof a fait l’affront de montrer à ses élèves une caricature de Mahomet à poil, et s’est fait tronçonner pour islamophobie. « Ils » avaient pourtant fait les choses bien : menu halal, autorisation du voile à l’école pour les parents et même un projet d’apprentissage de l’arabe. Mais non, ce n’est jamais assez, preuve qu’il n’est pas question de séparatisme mais bien de totalitarisme car même les chiens ont la reconnaissance du ventre.

Jusqu’à ce vendredi 16 octobre, l’islamophobie, inventée pour armer les traîtres, rassurer les lâches et faire taire les autres, remportait à chaque fois la mise. Aujourd’hui, l’effet phobique se révèle nettement moins efficace au point qu’on voit même des pleutres s’indigner du manque de courage des autres et les collabos pleurer ceux qu’ils livraient à la vindicte islamiste la veille.…

Un islam de France ? Chiche !

Prenant acte de ce que la religion juive faisait des juifs vivant en France « une nation particulière dans la nation française », Napoléon réorganisa la religion juive afin que les juifs s’assimilent et deviennent des citoyens à part entière. Pour donner un caractère sacré et définitif aux modifications qu’il a exigé des juifs d’opérer dans leur religion, Napoléon fit revivre la plus haute instance de la religion juive, le Grand Sanhédrin. Celui-ci parapha l’acte de naissance du judaïsme libéral, parfaitement intégré à la France.

 « Il faut ôter des lois de Moïse tout ce qui est intolérant, déclarer une portion de ces lois, lois civiles et politiques et ne laisser de religieux que tout ce qui est relatif à la morale et aux devoirs des citoyens français. » ordonna l’Empereur à Champagny, son ministre de l’Intérieur, le 26 octobre 1806. « Lorsqu’on les soumettra aux lois civiles, précisa-t-il, il ne leur restera plus, comme Juifs, que des dogmes, et il sortiront de cet état où la religion est la seule loi civile, ainsi que cela existe chez les Musulmans, et que cela a toujours été dans l’enfance des nations[1]. »

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