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Ballon rouge
Durant le confinement, les seules enseignes lumineuses des rues étaient, avec celles des bureaux de tabac, les croix vertes des pharmacies. La vague des municipales aurait-elle un rapport avec cette couleur ambivalente, anxiogène et rassurante, qu’est le vert ? Depuis un demi-siècle le vert est monté en puissance et jamais l’expression « conversion écologique » n’a si bien convenu à la nouvelle religion à laquelle communie l’Europe entière. A la Start up nation en panne, les Français ont donc opposé, via une gauche plurielle, une Green attitude. Mais à quoi bon, un vote écolo ? Qui n’est pour l’air pur, les plages sans plastique ? Les enjeux environnementaux ne sont pas l’apanage du parti vert. Hulot a quitté le gouvernement. On dira qu’il n’y a pas eu de Greenwashing et que les leçons de ces élections sont l’abstention et le retour de la gauche plurielle. Certes, mais le parti vert est faiseur de rois. Et l’idéologie qui le sous-tend, une menace. Une idéologie s’inscrit dans le temps long et se nourrit de l’air du temps. Elle a une philosophie, ses slogans, ses emblèmes ses Useful idiots. Toute couleur, de son côté, a une valeur symbolique. Jusqu’au XX ème siècle, le vert, couleur froide, des sorcières et des corps en décomposition, portait malheur. Fin du XIXème siècle, il entre dans les villes, via l’Angleterre, ses parcs et ses peintres. Au XXème siècle, avec la révolution écologique—squares, ceintures vertes, fontaines Wallace — il devient la grande couleur hygiénique et médicale, morale et politique. Avec Greenpeace, il entre au Parlement européen. Depuis 1970, on voit et vit la vie en vert : on mange de l’herbe, on boit du thé vert, on trie, on aime en vert. On privilégie des produits aux labels bio ou organic. Plantez un arbre sur votre balcon : la vue du vert fait baisser la pression artérielle.
Collectif Némésis : « Il y a des cultures incompatibles avec notre vision occidentale de la femme »
Le collectif Némésis se bat pour dénoncer la part très importante du multiculturalisme dans les violences faites aux femmes en France, en particulier dans la rue. Récemment, ses militantes ont participé à des collages féministes, « pour compléter leur message » et désigner les priorités pour améliorer réellement la sécurité de nos compatriotes. Alice est porte-parole du mouvement.
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Les élèves de l’Ices relaxés en appel
Le jugement des étudiants de l'ICES a été rendu. Ils ont été relaxés pour le délit d'entrave, relaxés pour le délit d'injure. Aucune inscription au casier judiciaire n'a été retenue. Il n'y a plus aucune condamnation, mais de simples contraventions.
Qu’on nous rende la messe, le roy, la beauté, les vols low-cost
« Machinalement, je prends ma tasse, où reste encore un peu de thé et je la porte à mes lèvres. Le thé est froid ». Sartre, La Nausée / « Les choses sont une façade, et une croûte. Dieu seul est ». Henri Michaux, Une voie pour l’insubordination / « Le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré ». Feuerbach, L’Essence du christianisme [préface à la deuxième édition] Dans l’âge le plus ingrat de la démocratie radicale, il est grand temps de retrouver un peu de sublime. La France est née de sa christianisation et c’est parce qu’elle est chrétienne qu’elle est devenue démocratie. Le libéralisme corona est une sorte de négation de la transcendance. Un acide égoïste. Quand on découvre au XVIIe siècle que la terre et même le soleil ne sont pas au centre de l’univers, on se trouve seuls et décentrés. L’harmonie fait place au culte de la performance. La lourdeur du monde ne s’apaisera ni dans la méditation ni dans les exercices de Bob Tahri (né à Metz en 1978, supporter du PSG). Qu’on nous rende la messe. Nous vivons actuellement une communion de la détresse (où même les plus réfractaires ont fini par faire des cakes), alors que nous avons follement besoin de mesurer l’étendue de nos liens. On persévère dans nos êtres dans l’unisson psychologique. Nous avons besoin de nous enraciner dans ce qui nous dépasse. Les vrais saints ne se manifestent plus et ne répondent à aucun appel mystique. Le connectif remplace le collectif. Alors que « Dieu se reconnaît à l’emploi des moyens les plus simples » (Malebranche). Qu’on nous rende [...] Suite dans le numéro 32 de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Traité de la vie élégante : fumer chez les autres
Confortablement lovée entre E. et Lucien dans un canapé assez monumental pour lui permettre de respecter les « gestes barrière », Zo’, à qui leur hôte venait de servir un moka aux arômes éblouissants, se mit à se tortiller tel un vermisseau pris au piège, comme à chaque fois qu’elle ne pouvait accompagner son café noir d’une de ses épouvantables cigarettes mentholées. Retrouvez la suite dans le numéro 32 de L'Incorrect
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Olivier Battistini : « Les civilisations se consument de l’intérieur »
Reclus à Sartène dont on dit qu’elle est la plus corse des villes corses, Olivier Battistini profite de cette période de confinement pour s’adonner à ses plaisirs, la littérature, la découverte de films. Maitre de conférences HDR en histoire grecque à l’Université de Corte, l’helléniste s’impose de corriger ses élèves, tel Aristote avec le Grand Alexandre. De son père, Yves Battistini qui fut proche de René Char, André Breton, Paul Éluard ou encore Albert Camus, Olivier a savoureusement conservé l’intime passion pour la philosophie politique et la poésie. Dirigeant le Labiana Callipolis, un laboratoire d'histoire grecque, associé à la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) de l'université catholique de Louvain, il est un des plus grands connaisseurs d’Alexandre, en clair, de notre héritage occidental !
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Les catholiques ne sont pas un corps politique
Réponse à Dominique Balian à propos de son article  Réflexion tactique sur la bataille de France des catholiques Les délices de l’entre-soi ne laisseront jamais de nous charmer. Qu’importe si Dieu mourût, et qu’il ressuscitât, tant qu’il nous laisse tranquille à rêver notre supériorité morale, tant que sont préservés l’ordre et la bourgeoisie. Voilà votre crédo, M. Balian. Traduisez-le maintenant en latin pour que l’étrangeté de la consonance et le mystère du sens lui confèrent un caractère sacré définitif.
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Covid post-mortem
Quand certains luttent pour conserver des vies, d’autres assument les morts. Entre le 18 février et le 24 mars – conformément à l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique portant sur le traitement des corps décédés du Coronavirus – être époux, parents, fils ou fille n’a plus été suffisant pour rendre hommage à un disparu. La présence à l’agonie ou la visite au visage d’un cher trépassé a été réservé aux professionnels. C’est dans la solitude que des employés des services funéraires ont vu partir des cadavres propres aux cercueils désinfectés, l’une de ces employés s’est entretenue avec nous.
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