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Hétéroutai ?
Palm Springs, aux États-Unis, est la première ville du monde dont tout le conseil municipal est LGBT. Trois gays, un transgenre et une bisexuelle. Avec l’élection, le 1er janvier 2018, de Lisa Middleton et de Christy Holstege, le conseil municipal de Palm Springs est « maintenant 100 % queer ! » Le résultat du vote est salué ainsi sur Twitter par une chaîne de télévision locale. 100 % d’un communautarisme organisé aux manettes, c’est pourtant ce que les minorités reprochent en général à ce qu’ils nomment « le patriarcat hétéro blanc ». Le conseil n’aurait pas été élu sur une base LGBT, assure Lisa Middleton, mais parce que son programme mettait en avant la sécurité ou la réfection des routes. Palm Springs, 47 000 habitants, se situe en Californie. Elle est devenue un symbole du communautarisme LGBT. On achète de l’immobilier LGBT, et on vote LGBT. Un vote considéré comme le summum du progressisme. Déjà, en 2008, Libération soulignait, dans un article finement titré « Lesbienne party en Californie », que 30 % de la population de Palm Springs était LGBT. Une communauté en augmentation depuis, dont une grande partie composée de retraités. Sur le plan professionnel, du moins. À Palm Springs, on dénombre 10 % de couples mariés de même sexe. Notons que la ville, peu éloignée, à l’échelle des États-Unis, de Los Angeles ou de San Diego, est aussi réputée pour (...)
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Champigny-sur-Marne : au temps des Portugais
Cette commune du Val-de-Marne a été le théâtre d’une attaque violente contre les forces de l’ordre au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre. Soixante ans plus tôt, la ville accueillait le plus grand bidonville de France. A chaque Saint-Sylvestre, le commun des mortels se souhaite « bonne année » en s’enfilant du champagne, pendant que les gardiens de la paix tentent de maîtriser des délinquants qui n’aspirent qu’à en découdre. Hélas, l’année 2018 n’a pas fait faux bond. Cette fois, c’est Laurie, gardienne de la paix de 25 ans, que l’on a lynchée à Champigny-sur-Marne : gifles, insultes et coups de poing. Des dizaines de jeunes encapuchonnés se sont adonnés au « plaisir » de la tabasser et de lui cracher dessus, pendant que d’autres filmaient avec leur téléphone portable. Scène quasi ordinaire dans les quartiers sensibles, où la frustration d’une jeunesse de banlieue biberonnée au ressentiment victimaire mute en hyper-violence à destination des représentants de l’État. Mais cette hostilité ne s’explique certainement pas par leurs conditions de vie : un demi-siècle plus tôt, la même ville, Champigny-sur-Marne, accueillait le plus grand bidonville de France. Là, près de 14 000 immigrés portugais avaient trouvé refuge, fuyant la dictature de Salazar, le service militaire, la misère… (...)
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Éloge du long temps
Cette époque nous tue en nous faisant croire à l’immortalité, et nous avons de moins en moins de souvenir même si nous avons mille ans.
Les droits de l’Homme et de la licorne
Le consortium Unicode référence 1920 émoticônes. Parmi les 69 nouveaux pictogrammes de l’année 2017 on trouve : des fées hommes et femmes (sic), une girafe, un zèbre, un vampire, une sirène, un zombie…Internet et le téléphone portable promettaient une nouvelle civilisation de l’écrit. Le langage sms a eu raison de l’orthographe, de la grammaire, de la ponctuation ; avec l’émoticône ce n’est plus le mot, mais la lettre elle-même qui disparaît.   
Elon Musk contre le Commissariat au plan ?
Heavy Falcon X. Un nom de jeu-vidéo. Une fusée plus puissante qu’Ariane ou les dernières productions de la Nasa. Une révolution technologique. Un créateur ressemblant à un personnage de bande-dessinée. Bref, un rêve de petit garçon. Alors que la France a renoncé à concourir pour l’obtention de l’organisation de l’exposition universelle, ne pouvant assumer les coûts cumulés à ceux des Jeux Olympiques d’été 2024 de Paris, un homme dans la quarantaine fait ce que des pays comme le nôtre n’osent même plus rêver.
La merde vegane est-elle compostable ?
Désormais, plus vous défendez une communauté opprimée et plus votre cote sociale est susceptible d’augmenter. Dans cette compétition acharnée pour trouver la plus grande victime, les vegans ont déniché la minorité parfaite : les animaux. Dinde, foie gras, les plats de Noël ont été généreusement arrosés d’un épais coulis de moraline. En ce début d’année 2018, les encarts publicitaires parisiens montraient des manteaux en cuir dont la fourrure dé- goulinait de sang. Avec la mesure qui les caractérise, les vegans démarrent 2018 en fanfare. L’occasion de faire un point sur une communauté à l’humour bestial. Dans le marché global de la victimisation, il faut savoir tirer son épingle du jeu. Il existe plusieurs axes de marketing. Classique, la victime-depuis-la-nuit-destemps; un peu complotiste, mais la victime du « patriarcat », cela fait le travail. Efficace aussi, la victime « raciale »; vous maximisez votre score en accrochant vos wagons à (...)
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Le Moyen Âge, c’est nous
« Tout le mal du monde vient de la comparaison », s’exclame Michel Serres dans son essai sur L’amitié aujourd’hui. L’idole des jeunes déplore qu’on ne voie pas dans quel monde de progrès et de prospérité nous vivons de nos jours, parce qu’au lieu de jouir paisiblement de notre pavillon, nous lorgnons sur la villa des loups de Wall Street.
Yann Moix : le nouveau visage de la rebellocratie
Un Zola de pacotille voit le jour sous nos yeux ébahis : Yann Moix, écrivain et cinéaste, a publié sur Libération, le 21 janvier dernier, une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron. Il s’agit de dénoncer, à ses yeux, les actes « criminels » réalisés à Calais par la police française à l’endroit des migrants. Moix parle notamment de gazage pratiqué par les forces de l’ordre. L’évoquer, c’est nécessairement convoquer la mémoire des crimes nazis. Le vieux slogan de 68 revient en force : « CRS = SS ».

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