
Société


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L’image est saisissante : je me trouve à Collinée, petit bourg des Côtes-d’Armor, et la rue devant moi est peuplée d’Africaines en boubou ! Visite au seul bar-tabac du village. Durant deux heures, le comptoir est parfait pour observer le Grand Remplacement à l’échelle d’un bourg rural de neuf cents habitants : des Roumains viennent acheter des jeux de grattage. Un vieil Anglais demande un timbre fiscal. Une Africaine et son fils prennent des bonbons. Un autre vient jouer au tiercé. Il reste quelques Bretons. Le cliché me fait mal aux tripes mais ce sont les seuls avec une bolée devant le nez.
Bretagne des Carpates
« Dans les années 50, l’abattoir manquait de main d’œuvre et ne voulait pas d’une section CGT, son fondateur a donc fait venir des Maliens après une rencontre avec l’un d’entre eux à Rungis ». Mon interlocuteur habite depuis toujours à Collinée. Car Collinée c’est avant tout l’abattoir Kermené (groupe Leclerc) et ses deux mille cinq cents salariés. « Au début, ça nous a surpris et il y a eu quelques problèmes avec les familles polygames mais maintenant ça se passe plutôt bien ». Aujourd’hui 10 % de la population de Collinée est malienne. Mais cette immigration commence à dater et même les Maliens ont fini par être remplacé à la chaîne ! « Depuis une dizaine d’années on a des Roumains, des Portugais, des Turcs. L’un des rares magasins du bourg est d’ailleurs une épicerie roumaine », me précise ce Collinéen de souche. « Avec les Roumains, ça se passe globalement bien, sauf avec la poignée de Roms qui habitent un peu plus loin (geste vers la droite) : là, la gendarmerie est souvent appelée… ». Mais avec toutes ces populations, y a-t-il une mosquée à Collinée ? « Non, les Roumains sont orthodoxes et les Maliens vont prier à la mosquée de Saint-Brieuc ». [...]
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Après sa victoire contre l’ukrainien Wladimir Klitschko en 2015, l’exubérant Tyson Fury, détenteur de toutes les ceintures de la catégorie reine, domine le noble art mondial. Mais une dépression violente mange son sourire malicieux depuis l’intérieur. En 2016, le géant (2,6 mètres) abandonne les gants pour l’alcool, la cocaïne et les orgies. Hanté par des pulsions suicidaires quotidiennes, le boxeur touche le fond en 2017, et avoisine les 170 kilos. À la surprise générale, il annonce son retour sur les rings en janvier 2018. Peu y croient. Mais Deontay Wilder, devenu l’un des deux champions poids lourds en l’absence de Fury, n’a pas oublié le talent du Britannique. Il lui donne une chance. Le combat est fixé pour le soir du premier décembre 2018, à Los Angeles.
Pour que l’histoire fonctionne, elle doit mettre aux prises deux styles aux antipodes l’un de l’autre. Coin bleu : Wilder, aucune défaite pour quarante victoires, dont trente-neuf par KO. Le natif de l’Alabama est peut-être le meilleur puncheur de l’histoire. Sa puissance lui a permis, alors qu’il commence la boxe très tardivement, à dix-neuf ans, d’être médaillé de bronze trois ans plus tard aux JO de Pékin. Mais Wilder a les défauts de sa qualité, c’est-à-dire qu’il n’en a pas développé d’autres. Pas de variété (il mise tout sur son direct du droit), peu de jeu de jambe et d’esquive. Fury, coin rouge, l’a annoncé avant le combat, il musellera la bête Wilder par sa maestria technique. Car malgré son gabarit, il brille par sa boxe rapide, précise, et virtuose techniquement. [...]
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Quand on pense à l’Alsace, on imagine mille petits patelins fleuris, perdus entre les vignes à flanc des Vosges, et dont les noms donnent la migraine. Si les coutumes régionales se perdent entre tradition germanique et attachement – relatif – à la France, une chose est certaine : nous sommes (pour l’instant) en terre chrétienne, en témoignent les calvaires et chapelles qui jalonnent les routes et les chemins. Mais, déchristianisation du monde oblige, les églises communales autour desquelles se répandent les maisons à colombages voient dépérir les quelques ouailles qui subsistent. Et, en parallèle, les mosquées poussent là-bas comme des champignons après la pluie, même au sein de hameaux qui ne comptent que quelques milliers de hères. Ce phénomène est bien révélateur d’une islamisation lente mais sûre de cette région, elle-même révélatrice de la volonté expansionniste de la religion subméditerranéenne.
Mulhouse et Strasbourg, points de contamination
La position géographique de l’Alsace est un des facteurs important pour comprendre la prolifération de l’islam en son sein. Elle est le premier réceptacle de l’immigration en provenance d’Europe de l’Est, notamment de Kosovars et d’Albanais, majoritairement de confession musulmane. On y retrouve aussi une communauté turque grandissante et très influente, dont la présence s’explique par le voisinage teuton, chez qui les ressortissants d’Erdogan étaient déjà trois millions en 2020. L’immigration a visé dans ses débuts les grandes villes, Mulhouse au sud, et Strasbourg au nord. La capitale européenne compte ainsi parmi ses bâtiments la plus importante mosquée d’Europe, tandis que la sous-préfecture du Haut-Rhin est en train de se parer du centre An-Nour. Plus grand édifice de son genre en France, ce centre n’est pas qu’un simple lieu cultuel, mais est véritablement culturel et politique : financé par Qatar Charity, An-Nour est une manière pour les responsables musulmans « d’enraciner et développer l’islam politique en Europe, dans des mosquées qui sont des centres de vie » (Georges Malbrunot et Christian Chesnot, Qatar Papers). [...]
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On a résumé le substrat philosophique de 1968 par la formule de « l’ère du soupçon », empruntée à Nathalie Sarraute, pour désigner les penseurs qui dénichaient les causes cachées des certitudes les plus ancrées dans nos sociétés, nos institutions, lesquelles étaient ainsi dévoilées comme des illusions. Avec Nietzsche, Dieu mourrait pour laisser place à la volonté de puissance et au ressentiment ; avec Marx, l’idéologie dominante, la religion, le droit s’expliquaient par les intérêts de la classe au pouvoir ; avec Freud, la créativité humaine trouvait sa source dans la sexualité et son refoulement. Bref, le « haut » s’expliquait par le « bas », la beauté du bâtiment trouvait sa source à la cave, près de la chaudière. La réflexion et le doute méthodique nécessaires aux sciences exactes se faisaient enquête, procédure à charge, et corrosion systématique dans les sciences dites humaines, pour lesquelles « l’homme » était mort, puisqu’il n’était qu’un animal comme les autres, plus complexe peut-être mais dont le langage, la pensée, la culture, la psychologie pouvaient être déconstruits, réduits en structures déterminantes qui effaçaient la solidité et l’identité du sujet, de la conscience, de la cité, de la civilisation.…
L’Incorrect
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