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Malgré une santé fragile, le pape François reprend son bâton de pèlerin

En mars dernier et malgré la pression de la Covid-19, le pape a décidé, en lien avec l’État iraquien de maintenir son déplacement à Ur – ville d’Abraham où Jean Paul II et Benoit XVI ont tous rêvé de se rendre sans y parvenir – puis à Qaraqosh – ville martyrisée par la guerre qui a vu la quasi-totalité de ses communautés chrétiennes s’exiler. À travers Mgr Dieudonné Datonou, prélat d’origine béninoise et en charge de l’organisation de ce voyage, François, qui s’est vacciné dès janvier 2021 contre la pandémie, a insisté pour qu’il soit maintenu. Le principal argument du Bureau chargé des voyages pontificaux était la mobilisation qui, compte tenu du nombre peu élevé de catholiques, « ne devrait pas être importante » et ne pas aggraver la situation sanitaire. L’organisation Aide à l’Église en détresse estime effectivement que « 90% des chrétiens ayant quitté le pays depuis l’invasion américaine », les chrétiens ne devraient pas « dépasser 150 000 ».

Un agenda 2022-2024 surchargé

Du haut de ses 84 ans, le souverain pontife a la santé fragile : il a été opéré du côlon en juillet dernier et a dû, contraint par une sciatique, renoncer à une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Vatican et à quelques célébrations en début d’année. Il a toutefois démenti toute idée de démission, et compte reprendre son bâton de pèlerin pour de nombreux déplacements dans les deux prochaines années. Selon plusieurs sources au Bureau en charge de l’organisation de ses déplacements et dépendant de la Secrétairerie d’État, « certains voyages sont importants pour lui et il devrait les faire ».

Lire aussi : Le pape François contre les tradis : entretien avec Christophe Geffroy

Il s’agit d’abord de visites au Liban et à Malte auxquelles François a déclaré « tenir ». Il avait d’ailleurs annoncé son intention de se rendre à La Valette en février 2020 avant d’être rattrapé par la pandémie. Idem pour le Liban, auquel il avait fait une promesse lors de la visite au Vatican du Premier ministre Saad Hariri, visite subordonnée « à la formation d’un gouvernement ». Le voyage prévu pour le Soudan du Sud avec Justin Welby, archevêque de Cantorbéry, a aussi dû être reporté alors que la diplomatie vaticane travaille activement pour le retour de la paix dans ce pays à grande majorité chrétienne. Compte tenu de la distance et de l’énergie que lui imposent des voyages en Amérique latine, le pape argentin a déjà prévenu la Secrétairerie d’État qu’il préfère s’y « rendre le moins possible », après les éprouvantes journées mondiales de la jeunesse (JMJ) au début de son pontificat en juillet 2013 au Brésil. Mais il devrait visiter l’Uruguay et l’Argentine, « si Dieu me le permet » a-t-il précisé. Il travaille assidûment aux JMJ initialement prévues en 2022 au Portugal et reportées à l’été 2023. [...]

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Cendrillon : woke de fées

Vous paierez bien votre lavage de cerveau ? Allez donc voir la nouvelle Cendrillon disponible sur AmazonPrime. D’après la bande-annonce, on sait déjà comment le conte de Perrault a été réécrit, et à quelle fin : Cendrillon ne rêve pas d’épouser le prince, mais d’ouvrir sa boutique de couturière et de vendre des robes, elle va au bal pour se faire de la pub, comme une business woman responsable qui donne d’elle-même pour la réussite de son affaire, qui ne fait pas la fête mais qui réseaute ; loin de s’y opposer, c’est sa marâtre qui la pousse à épouser le prince – un androgyne avec autant de prestance qu'une serpillière mouillée. Mais avec la bénédiction de sa marraine, qui est, bien sûr, non pas une grand-mère attentionnée, mais vous l’aurez deviné, une tante de couleur. Cendrillon refuse, puisqu’elle ne veut pas vivre dans une « prison dorée que l’on aurait échafaudée autour de son être ». 

Elle ne veut pas d’amour, elle veut gagner du fric, bordel ! Elle ne veut pas être reconnue pour ce qu’elle est – belle, fraîche, appétissante comme une petite Cubaine – Cendrillon est jouée par Camila Cabello – mais elle veut que l’on paie son travail à son juste prix. Grâce à Dieu, il y a encore quelques nobles fortunés qui peuvent la payer grassement pour les créations fantastiques réalisées dans sa cave. Dans sa niaiserie enfantine, un conte de fées vise normalement à nous ouvrir ce qu’il y a de plus merveilleux et d’étrange, et pourtant, si rare : l’amour. 

Mystérieux les uns pour les autres, les hommes et les femmes n’ont pas trouvé d’autre passerelle entre leurs mondes que cette fragile illusion enivrante. Mais ici, la réécriture de Cendrillon ramène le spectateur du stade génital au stade anal : ce n’est pas Cupidon qui préside aux amours, mais le dieu du commerce. Passons sur les clichés qui encadrent la masculinisation de cette histoire, et qui lui servent d’alibi en arrière-plan : non, dans une société traditionnelle, personne ne se moquait des femmes qui allaient vendre leur production au marché, et le travail des femmes n’y a jamais été dévalorisé. [...]

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Remettre de l’ordre : le ménage sans effort grâce aux aspirateurs

Le marché de l’électroménager ne connaît pas la crise. Sous l’effet du confinement et du télétravail, les ventes de machines à pain, de congélateurs et d’aspirateurs s’envolent. Depuis deux ans l’horizon des Français s’est considérablement réduit : ils travaillent et vivent chez eux. Pour rendre leurs nids douillets, ils dépensent davantage. Après le monde en marche, voici le monde en charentaise.

En France, toutes les dix secondes un aspirateur est acheté. Trois millions sont vendus chaque année, et deux secteurs ont le vent en poupe : les aspirateurs-balais (plus de 20 % en valeur en 2020) et les aspirateurs-robots (plus de 25 %). Les consommateurs plébiscitent les avancées technologiques : désormais, on délègue au robot la tâche ingrate du ménage. C’est le rêve de la ménagère ou du valet de chambre qui sommeille en nous. Toutefois, ce rêve n’est partagé que par 5 % des Français. Les autres chassent la poussière avec l’aspirateur-traîneau, celui que l’on continue à tirer comme un boulet d’une pièce à l’autre.

Lire aussi : La terre, la roche, le vin : à la découverte des vignerons du Libournais

Invention modeste, mais qui a rendu davantage de services à l’humanité que le marxisme et la nicotine, l’aspirateur jouit aujourd’hui d’une situation confortable. Un siècle après son apparition, il fait la fortune de nombreux inventeurs. Qui l’eût cru ? La petite histoire du nettoyage des sols ne rivalise pas avec celles de l’aviation ou du tourne-disque, il n’y a nul Mermoz ou Lindbergh dans l’aspiration, rien que des esprits pratiques oubliés de tous. Au départ, il y a un instrument rudimentaire, constitué de fagots de bois appelé balai. Durant le bas Moyen-Âge, les sorcières l’utilisent comme moyen de locomotion. Au XVIIIe siècle, le sol des fermes évolue : la terre battue est remplacée par des dalles de pierre ou par des carreaux de terre cuite. Le ménage doit être plus soigneux, la technicité rentre en jeu : les sols étant plus durs et lisses, les balais doivent être souples pour être efficaces. Les brindilles de bois sont remplacées par de la soie de porc ou des tiges de sorgho (de la paille fine). [...]

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Les failles que devraient révéler le procès du 13 novembre

Au moment où s’ouvre le procès des attentats du 13 novembre 2015, les victimes et familles de victimes, et avec eux tous les Français, sont en attente de vérités. D’abord celle des auteurs et de leurs complices qui risquent fort de ne pas être dévoilée, mais aussi celle des responsables politiques et opérationnels des services de renseignement. Patrick Calvar, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) de l’époque, ainsi que Bernard Bajolet, le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), comparaîtront à la barre. Ils devraient confirmer les « angles morts » juridiques qui existaient dans notre politique de lutte contre le terrorisme à l’époque. Ils avaient déjà été auditionnés à ce sujet devant la commission d'enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre par l’État après le 7 janvier 2015 pour lutter contre le terrorisme.

Depuis, notre État de droit ne s'est pas encore véritablement adapté à la menace, et plus le temps passe, plus nous nous habituons à cette situation. Alors que l’on peut estimer que le risque d’attentat avait été sous-évalué par Bernard Cazeneuve après les attentats du mois de janvier 2015, des failles juridiques restent encore à combler. Quelques adaptations ont bien été réalisées mais elles restent insuffisantes. Des améliorations opérationnelles sont aussi possibles, en particulier en matière de renseignement territorial.

Après janvier 2015, une sous-évaluation du risque d’attentat

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a été auditionné une première fois le 7 mars 2016, par la Commission d’enquête parlementaire citée plus haut. Il s’était alors borné à justifier le bien-fondé de sa politique faite d’adaptations successives du dispositif législatif face aux attentats, précisant que « les conditions juridiques n’étaient pas réunies pour déclencher un état d’urgence après le 7 janvier 2015, le péril n’étant pas “imminent”, les terroristes ayant été tués ». On comprenait donc de son raisonnement, qu’il n’y avait plus de risque « imminent ». Et puis, il y a eu le 13 novembre….

Le 2 juin 2016, le ministre était de nouveau auditionné par la même commission d’enquête après qu’elle ait entendu les responsables des différents services de renseignement et des forces d’intervention. Son président, Georges Fenech, a émis des réserves sur la complexité de l’organisation de nos services de renseignement, leur coopération et leur coordination. « La quasi-totalité des terroristes étaient connus, comment ont-ils pu échapper aux radars ? ». Le Premier ministre lui-même déclarait le 9 janvier : « Lorsqu’il y a 17 morts, c’est qu’il y a eu des failles ». Pas pour Bernard Cazeneuve qui a contesté l’existence de failles supposées des services. [...]

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Bientôt tous sans-papier

Ces derniers temps, nos imprimeurs ont de plus en plus de mal à assurer la production de nos journaux. Et pourtant, leur carnet de commandes déborde ! On serait tenté de leur reprocher une mauvaise gestion des stocks, mais la raison est ailleurs : la France traverse une très étrange crise du papier. À qui la faute ?

Crise pandémique et tournant numérique

La crise sanitaire a joué un rôle significatif dans cette crise. Les confinements successifs ont poussé les gens à utiliser beaucoup moins de papier, pour favoriser le télétravail et les cours à distance. En conséquence, la production de papier a été largement diminuée. Sauf que cette rentrée 2021 n’étant pas placée sous le signe de l’isolement général, nous avons de nouveau besoin de supports papier. Problème : la demande ne suit plus. Le coronavirus n’est cependant qu’un facteur aggravant : l’industrie du papier en France, et plus généralement dans le monde, est en crise depuis une quinzaine d’années à cause du passage progressif au numérique. […]

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Chantal Delsol : « Les bonnes écoles sont celles où les enseignants sont choisis »

Quels avantages pourrait-on tirer de cette plus grande autonomie donnée aux directeurs d’établissements dans le choix des professeurs ?

Il faut saluer l’initiative ! Pour un directeur d’établissement, il devient possible alors de mettre en place un projet spécifique dans lequel les enseignants se sentiront parties prenantes, et de choisir des enseignants qui correspondent aux exigences particulières du lieu. Le métier d’enseignant n’est pas comparable à celui d’un administratif lambda, même si les enseignants sont fonctionnaires. Et chaque école est différente. Il est donc carrément ridicule de faire tourner les enseignants sans se demander de qui l’établissement peut avoir besoin, au simple jeu des avancements.

Ce modèle décentralisé ne risque-t-elle pas de déboucher sur une école à plusieurs vitesses, où les élèves et leur avenir dépendront pour beaucoup des qualités du directeur ? Quid des banlieues difficiles, où l’école a un rôle si fondamental pour endiguer le séparatisme culturel ?

C’est déjà le cas, et largement. L’école française est la plus inégalitaire des pays développés. Déjà, les bonnes écoles sont celles où les enseignants sont choisis – les écoles libres sous contrat ou hors contrat. Et surtout, les bonnes écoles sont celles qui se sentent en concurrence. Une école nationale à une seule vitesse, tout à fait égalitaire, cela n’existe que dans les rêves des socialistes. Dans la réalité, il existe toujours des écoles meilleures que d’autres, selon la loi de la liberté humaine. La doxa socialiste et/ou républicaine n’échappe pas à cette loi toute humaine, elle prétend seulement y échapper, et développant du même coup une inégalité au marché noir, elle produit une inégalité pire – constamment camouflée, non assumée, donc mortifère. [...]

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Cancel culture : la revanche des sauvages

Le wokisme a encore frappé, et ce qui était d’abord un scandale est devenu un cirque. Cela a commencé en 2019, lorsque le Conseil scolaire catholique Providence (CSCP), un réseau d’écoles francophones de l’Ontario au Canada, avait recensé 30 000 livres à retirer de leurs bibliothèques, car jugés racistes à l’égard des autochtones, dont 5000 ouvrages voués à la destruction par le feu et le déchiquetage.

Cette opération intitulée Redonnons à Mère Terre fut menée par un comité dont les membres – qui n’ont pas encore été dévoilés – proviendraient du CSCP et réunirait des accompagnateurs autochtones ainsi que des représentants du ministère de l’Éducation (ce dernier a nié toute participation). Il y a, à leur tête, la « Gardienne du savoir » Suzy Kies, qui se veut responsable du rassemblement de toutes les connaissances autochtones. Chercheuse indépendante qui se dit d’ascendance indienne, elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Ensemble, les membres ont énuméré les bandes-dessinées, romans, encyclopédies et ouvrages d’histoire qui, dans un but « éducatif » lors de cérémonies spirituelles, devaient être réduits en cendres, puis en engrais. En effet, le comité souhaitait planter des arbres sur les terrains des écoles et ainsi faire d’une pierre trois coups : transformer « le négatif » de la discrimination raciale en « éléments nutritifs » au moyen d’une « purification par la flamme » ; faire croître un arbre afin de remplacer ceux qui furent abattus pour la fabrication des livres interdits ; et, finalement, envoyer un signal fort, un « geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société », selon Lyne Cossette, porte-parole du CSCP. Un projet à encourager auprès des autres minorités, donc.

La porte-parole a annoncé regretter la collaboration avec une imposteuse, sans pour autant remettre en question l’acte en tant que tel, abominable, de brûler des livres

Qu’est-ce qui, à leurs yeux, justifie cet incendie ? Les personnages autochtones dans les bandes-dessinées telles que Lucky Luke, Tintin en Amérique ou Astérix et les Indiens y seraient perçus comme toujours trop méchants ou exotiques ; les ouvrages de fiction, eux, sont responsables entre autres d’avoir répandu des informations « erronées » ;  le livre d’histoire La Conquête de l’Ouest : les Amérindiens, les pionniers et les colons fut, lui, détruit puisque le mot « Conquête » dans le titre évoquait trop le rabaissement. Plusieurs autres livres au sujet des Indiens ont fait les frais de cette purge tout simplement parce que les auteurs n’étaient pas eux-mêmes autochtones. « Jamais à propos de nous, sans nous », résume madame Kies. [...]

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Affaire Shaïna : Creil – Kaboul, même combat

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Une affaire datant de 2019 a refait surface cette semaine, celle de Shaïna brûlée vive à 15 ans parce qu’enceinte, à Creil, deux ans après avoir été violée dans une « tournante » par un certain Djibril. Et celui qui l’a brûlée vive parce qu’il l’avait mise enceinte ? Il s’appelle Omar et il vient d’être renvoyé devant les Assises par le juge d’instruction. Djibril, lui continue sa petite vie tranquille. D’ailleurs à l’époque du viol, les habitants de la cité l’avaient bien défendu : « c’est une fille facile », « elle fait des problèmes » etc…

Les noms des tortionnaires expliquent le silence toujours aussi assourdissant des féministes. Chez Nous Toutes on préfère parler des violences conjugales, du cyberharcèlement et du vagin de Maëva Ghennam. Oui une influenceuse qui se paye des injections pour « rajeunir son vagin » fait plus de bruit qu’une victime de viol collectif brûlée vive dans une cité.…

L’Incorrect numéro 73

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