De l’identité intellectuelle de Frédéric Ozanam, figure centrale du catholicisme social au XIXe, le blogueur catholique Charles Vaugirard brosse un portrait documenté mais par trop unidimensionnel : le bienheureux est dépeint en démocrate-chrétien ouvert au progrès et partisan d’institutions libérales, sans qu’aucun de ces concepts ne soit jamais défini au-delà d’une vague défense des « libertés » – Maurras ne disait pas autre chose. L’époque n’est pourtant que tension, et si Ozanam « passe aux barbares », c’est pour amarrer le temps à la grande arche catholique plutôt que de le laisser fuir, ce qui ne suffit pas [ ...]
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