Depuis près d’une décennie, la Russie est marquée par un retour en force des valeurs traditionnelles et connaît un renouveau dans tous les domaines, plongeant ses racines dans un passé lointain que la parenthèse de 75 ans de régime communiste n’avait fait qu’endormir.
La révolution bolchévique d’octobre 1917 fit basculer la Russie, jusque-là nation garante de l’orthodoxie et héritière à la fois de Constantinople et de l’Empire byzantin, dans un système totalitaire caractérisé par son athéisme et son matérialisme. Si la Russie connut un véritable renouveau spirituel dès la libéralisation de la religion en 1991, la période bolchévique laissa en revanche plus de traces dans certains domaines sociétaux. C’est le cas notamment de la GPA, faiblement utilisée quoique banalisée, et de l’avortement dont les chiffres sont encore très élevés.
Apparue la première fois en 1995 dans un contexte d’instabilité politique et de chaos sociétal, la GPA fut autorisée comme « remède » à l’hiver démographique que traversait le pays et fut encadrée en 2012 par une loi. Cependant, la GPA, qui en 2015, concernait 508 naissances, ne fait toujours pas l’unanimité en Russie. Plusieurs fois, des voix politiques se sont élevées pour dénoncer « cette violation flagrante des droits de l’enfant ». Durant l’été 2017 déjà, un projet de loi fut soumis à la Douma pour (...)
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