Il est fréquent de dire que la gauche aurait perdu la bataille des idées, qu’elle serait en recul tant sur le plan intellectuel que populaire, aussi bien dans le monde de la culture que dans celui des bistrots. Est-ce si certain ?
Du social-libéralisme normatif d’Emmanuel Macron, enfanté par quarante années de PS à LFI, en passant par les mouvances et groupuscules de la gauche radicale, ou ceux en expansion de la gauche dite « identitaire », les gauches semblent vastes. De quoi parle-t-on pourtant ? D’un état d’esprit dont nous n’avons pas fini de subir les effets.
Les gauches, combien de sectes ?
Comme les droites, avec la thèse de René Rémond, les gauches ont en France une typologie, celle des quatre gauches de Jacques Julliard. Une gauche libertaire, incluant en réalité toutes les marges radicales en permanente évolution ; une gauche jacobine, souvent délégitimée au sein même de la gauche, accusée de frayer avec la droite quand elle s’affirme souverainiste ou conservatrice ; une gauche issue du collectivisme, héritière des communismes ; une gauche libérale, longtemps autoproclamée « gauche de gouvernement » et dont le macronisme est le récent avatar. (...)
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