Skip to content
[Cinéma] Lost country : Serbie année zéro
Belgrade 1996 : un pataquès électoral plonge la Yougoslavie dans le chaos et plusieurs mois de manifestations: Milosevic, par le biais de sa porte-parole, refuse de reconnaître sa défaite à la présidentielle, et le fils de celle-ci, collégien mutique, devient soudain l’ennemi de ses amis. Partiellement autobiographique, Lost Country fusionne deux des trois segments du […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Éditorial culture de Romaric Sangars : cher Kevin Lambert

À partir de quand le mot “sensible” est-il devenu un défaut ? », demandais-tu, l’air grave et candide, sur France Inter le mois dernier, lisant un texte inédit pour répondre à la polémique qui enflait depuis une dizaine de jours au sujet de ton emploi d’une lectrice en « sensibilité » pour corriger la copie de ton second roman, Que notre joie demeure, en lice pour le Goncourt. Puis tu dérivais vers un amalgame brutal, pédant et confus entre la littérature comme art et une sensibilité sans filtre, jusqu’à accoucher notamment de cette phrase étrange et maladroite: «Les affects creusent dans l’espace sans forme où il n’y a pas de “moi” possible, pas de nom, pas de genre. On donne à ce lieu, je l’apprends plus tard, le nom de littérature. » On comprendrait que les affects creusent dans un mur ou une carapace, mais dans un «espace sans forme», cher Kevin, c’est-à-dire un espace tout court (parce qu’un espace avec forme devient de facto la forme en question, qu’il s’agisse d’un cube ou d’une voiture de course), dans un espace tout court, donc, on ne voit pas trop ce qu’il reste à creuser.…

[Cinéma] Les feuilles mortes : maudits temps modernes
Raide et coloré, mutique et rock’n’roll, le cinéma d’Aki Kaurismäki a souvent buté sur des effets de signature un peu trop envahissants, sans atteindre toutefois le mercantilisme repoussant d’un Almodóvar. Son nouveau film, Les Feuilles mortes (Prix du jury au dernier Festival de Cannes) fonctionne à l’économie. Le découpage ne s’autorise aucun plan inutile. La […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
[Cinéma] La petite : exquis
Il fut un temps où la comédie italienne prenait en charge la rapidité inexorable des changements sociaux en pointant les ridicules et la démence partout où ils se trouvaient. C’est désormais chose impossible; qui se veut critique doit avancer masqué. Avec l’argument de La Petite, d’après un roman de Fanny Chessel, un Risi s’en serait […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Les critiques musicales de septembre
RÉSURRECTION RÉUSSIE THE BALLAD OF DARREN, BLUR, Parlophone, 16,99 € Doit-on retrouver nos amis du lycée, vingt ans plus tard? Que leur dira-t-on? Les conversations auront-elles la même saveur, la même innocence, la même intensité ? C’est un peu les mêmes questions que l’on pourrait se poser concernant les membres d’un groupe culte qui se […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
[Opéra] Macbeth de verdi à Salzbourg : une routine post-moderne
L’incapacité d’engendrer produit des monstres. Perverse parce que stérile, Lady Macbeth est obsédée par les enfants, omniprésents sur la scène du Grand Palais des Festivals. Même les sorcières, enfermées dans une cage, ont des têtes d’enfants. Sur fond d’analyse psychiatrique, Krzysztof Warlikowski accumule références au cinéma et autres signes plus ou moins déchiffrables. Comme d’habitude, […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
[Cinéma] Le procès Goldman : Kahn coupable

Chantre à ses débuts d’un naturalisme morne, Cédric Kahn s’est converti depuis une décennie à une écriture plus télévisuelle où chaque résolution est calculée dès l’argument de base. Exemple avec La Prière (2018): un jeune drogué sera-t-il sauvé de son addiction par Dieu ou par l’amour d’une femme? On devine d’emblée la réponse. Mais avec Le Procès Goldman, un nouveau cap est franchi: Pierre Goldman est-il innocent du meurtre des deux pharmaciennes tuées lors du hold-up du 19 décembre 69 (cf. encadré) ou bien n’est-il pas coupable? Kahn a fait son choix. Ce qui frappe en premier lieu dans ce huis clos judiciaire, c’est l’indigence de l’interprétation. Tout le monde joue à côté de son rôle, en dessous ou au-dessus. Est-ce parce que Kahn filme à trois caméras et que les acteurs ne savent jamais quand ils sont regardés ? Le casting s’attache surtout à viser le symbolique : Arieh Worthalter est certes à l’opposé du physique de Goldman, mais son nom est complémentaire si l’on traduit de l’allemand : « L’homme en or qui tient sa parole », la preuve, le prévenu refuse de nommer son délateur.…

[Cinéma] Club zéro : daube formatée
La mode des parodies de Wes Anderson obtenues par intelligence artificielle a visiblement conquis Jessica Hausner. Disposant peut-être d’un prototype secret, la réalisatrice a saisi les paramètres suivants : « Joueur de flûte de Hamelin » dans INTRIGUE, « étudiants géniaux » (à la Anderson, justement), « familles » et « professeur non-binaire » dans […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect numéro 73

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest