Skip to content
I see you : notre critique

On reconnaît en général les films d’horreur de qualité à leur capacité à susciter l’effroi à partir de situations du quotidien. C’est d’ailleurs le cas du dernier long-métrage du réalisateur britannique Adam Randall, I see you, qui a été projeté en 2019 dans le cadre de différents festivals francophones comme le PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) ou le festival Fantastic’Arts de Gérardmer.

Lire aussi : Liberté, égalité, médiocrité : notre critique [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Liberté, égalité, médiocrité : notre critique

Sorte de Twilight à l’esthétique ringarde, Révolution n’est pas une fresque historique mais une uchronie inspirée de la Révolution française dopée au vampirisme et au complot. Heureusement sans prétention idéologique (à peine une ou deux saillies sur les affreux aristos), la nouvelle série de Netflix lorgne du côté de Christopher Gans (Crying Freeman et Le Pacte des Loups) mais ne livre qu’un mauvais clip de Mylène Farmer.

Lire aussi : « La Révolution » sur Netflix, ou le totalitarisme en marche [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Station opéra : Bonheur olympien

L’un des plus prodigieux ensembles de musique baroque venait donner sa version – la plus complète, la plus enjouée – du premier opéra anglais, façonné sur les vers sublimes de William Congreve par un Haendel en pleine maturité (1743). Un concert mémorable, première étape d’une tournée mondiale que John Eliot Gardiner, grand apôtre de l’« historiquement informé », consacrait à ce bijou jamais entré au répertoire. Le travail méritait bien le disque. La baguette du chef est souple et énergique. Son orchestre inonde d’une verve sans répit cette partition, que le sujet mythologique et le propos moraliste situent à mi-chemin entre opéra et oratorio.

Lire aussi : Station opéra : Émotion calibrée [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Émile Brami : Louis-Ferdinand Céline ou l’adaptation maudite

Comment en êtes-vous venu à vous pencher sur les rapports de Céline avec le cinéma ?

Je fréquente Céline depuis longtemps et je suis passionné par les arts « populaires », la chanson, la BD, le cinéma français entre 1930 et 1970. J’ai essayé de répondre à cette vieille question : pourquoi, alors que la plupart des grands textes de la littérature ont été portés à l’écran, aucun roman de Céline n’a été adapté ? J’ai écrit un article pour les Études céliniennes puis, comme j’avais de la matière inutilisée, ce livre, avec des documents.

Vous en avez récolté de nombreux…

Certains sont connus, d’autres moins. J’ai retrouvé une enquête de Pour-Vous, le grand magazine de cinéma de l’entre-deux-guerres, que personne n’avait reprise depuis 1934. On demandait aux lecteurs quel roman ils aimeraient voir adapté, et de donner la distribution idéale. J’ai essayé de trouver une photo des comédiens suggérés. Certains sont totalement oubliés ! Cela permet d’avoir une idée de ce qu’aurait été le film s’il avait été tourné peu après le livre, comme Abel Gance en avait le projet. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Ellinoa : Ophélie 2020

Artiste de jazz très en vue et multi-primée, Ellinoa (pseudonyme de Camille Durand) enchaîne initiatives et collaborations, de l’orchestre national de jazz de Frédérique Maurin où elle assume le double statut de vocaliste et de compositrice, jusqu’à ses nombreuses formations. En attendant Ville Totale, la nouvelle création en 3D sonore de son Wanderlust Orchestra au format XXL, voici The Ballad of Ophelia, un album intimiste enrichi d’un quartet à cordes et proposant onze ballades qui alternent sonorités électriques et acoustiques tout en véhiculant des réminiscences de Debussy, Stravinsky ou Björk pour récapituler le parcours intérieur d’Ophélie, l’amoureuse éperdue et suicidée d’Hamlet. Cette réappropriation libre et contemporaine du personnage de Shakespeare révèle un nouvel aspect d’une personnalité solaire, Ellinoa ouvrant cette fois une autre voie dans l’eau, l’abandon, la glace et la nuit. Et il faut le reconnaître : le noir lui sied à ravir.

Ce quartet est une surprise, on ne vous connaissait pas dans ce registre et même la manière de poser votre voix a beaucoup évolué…

Jusqu’à présent, en tant que vocaliste, j’utilisais ma voix comme un instrument. La manière de chanter était différente de celle d’un chanteur traditionnel. Chanter, l’assumer, affronter de plus grands enjeux : dans un premier temps, ce fut abrupt ! Je venais de mon big bang très jazz contemporain à grosse section rythmique, le Wanderlust Orchestra, et j’avais envie d’un petit format épuré rythmiquement. Par défi, j’envisageais un univers plus folk pop, avec une importance primordiale donnée aux textes et à la narration. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Antipop : L’Autotune, pollution sonore
En 2010, le magazine Time classe l’Autotune parmi les cinquante pires inventions de l’humanité. Difficile d’échapper à cette déferlante de voix de robots rouillés quand 90 % des musiques actuelles en abusent. Pourquoi ça a dérapé ? Vocodeur et l’autotune Le Vocodeur, avec quoi on confond souvent l’Autotune, est un synthétiseur qui chante à votre […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Sélectron : 9 albums de folk pour passer l’hiver
Joanna Newsom, Ys (2006) Avec sa voix haut-perchée, ses manières d’elfe boboïde et son talent insolent de multi-instrumentiste, l’américaine Joanna Newsom a de quoi énerver. Mais foin des râleurs et des aigris : elle signe avec Ys son grand œuvre, un monument de pop/folk à la fois éthéré et complexe, porté par des arrangements chatoyants qu’on […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Partout, les saints : Saint Colomba d’Iona

Colomba naît en 521 dans la noble famille O’Neill du comté de Tyrconnel, et reçoit le surnom royal de Criamtham (oui, ça commence dur. Oui, accrochez- vous sur les noms, on part en Irlande, on vous a dit). En ce temps-là, envoyer son fils vers une vie religieuse quand on est friqué, c’est le top du chic. Le jeune Colomba fait ses études et débute sa carrière au monastère de Clonard. Il fonde sur l’Île d’émeraude quelques congrégations monastiques, mais se fait dégager de sa terre natale dans son âge d’homme. La légende veut que ce gangster de Colomba aurait recopié et chourré un manuscrit romain valant une blinde sans l’accord du prince tatillon qui le possédait.

La réalité historique dépeint Colomba sous un jour un peu moins flatteur. Génie politique, le jeune prince Colomba, dépositaire de la meilleure éducation d’Eire, se débrouille pour se faire embaucher comme conseiller par les deux camps rivaux au sein de la grande famille royale. Selon des témoignages, il serait capable de voir le futur, mais se servirait de son don prophétique pour gratter des places à la cour. Pour faire simple, il utilise ses super pouvoirs comme un super méchant. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest