
Culture


Dans l’arène saturée du cinéma français contemporain, où la quête du consensus prime souvent sur l’audace artistique, Mercato de Jamel Debbouze s’annonçait comme une incursion prometteuse dans les méandres du football professionnel. Le film ambitionnait de dévoiler les rouages impitoyables des transferts de joueurs, tout en offrant une critique acerbe du mercantilisme dévorant ce sport autrefois noble mais en passe de racaillisation.
Hélas, cette promesse se dilue rapidement dans une narration convenue, où la satire attendue cède le pas à une comédie dramatique trop lisse pour marquer durablement les esprits.
Le postulat initial, centré sur Driss, un agent de joueurs en perte de vitesse interprété par Jamel Debbouze, laissait entrevoir une exploration profonde des enjeux et des compromissions inhérentes au milieu du football. Confronté à des dettes colossales envers des créanciers peu scrupuleux, Driss dispose de sept jours, le temps imparti avant la clôture du mercato, pour orchestrer un transfert salvateur.…

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En 2011, Bref était un petit miracle cathodique. Rythme effréné, voix-off mordante, ironie générationnelle savamment dosée : Kyan Khojandi et Bruno Muschio avaient réussi l’exploit de condenser l’air du temps en pastilles de deux minutes, et d’en faire un phénomène. Treize ans plus tard, Disney+ nous livre une saison 2. L’annonce avait de quoi intriguer. Après tout, un retour après tant d’années est rarement une bonne idée. À l’arrivée, c’est encore pire que prévu : ce Bref 2.0 ressemble à un quadra en crise qui tente désespérément d’être encore cool.
Un changement de format hasardeux
Oubliez les épisodes courts et incisifs. Place à des formats de 30 à 40 minutes, censés permettre de « creuser les personnages » et « aborder des sujets plus profonds ». En réalité, on assiste surtout à un allongement artificiel d’une recette qui fonctionnait par son immédiateté. Là où Bref captait avec brio l’absurdité du quotidien en quelques plans, cette saison 2 s’embourbe dans des tentatives de narration laborieuses et un étirement inutile des situations.…

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