Skip to content
And now, what does Brexit mean ?
À huit jours de la nouvelle échéance fixée par les Européens pour la sortie du Royaume-Uni, il est toujours aussi difficile de prédire ce qui va arriver et d’écrire une analyse un tant soit peu raisonnée sur le Brexit. Si du moins on veut éviter les simplismes ou les incantations moralisatrices.Il est trop facile de « tirer sur le pianiste » anglais…Il est vrai que David Cameron a joué au poker en engageant le referendum de 2016 sur la question du maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Mais on oublie que sa majorité était divisée, qu’un fort contingent de députés conservateurs militait pour la sortie et empoisonnait son gouvernement, et que les sondages lui garantissaient alors une confortable victoire. Une fois de plus, la classe dirigeante a été prise à contre-pied par le suffrage universel.
Tirer la reine
Tandis que remainers et brexiters s’opposent avec toujours plus de férocité sur les modalités de la sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne, chaque camp cherche à tirer la famille d’Angleterre à soi. Sans succès jusqu’ici. Au matin du 24 juin 2016, l’Union européenne s’est réveillée sans le Royaume-Uni. De manière inattendue, Londres avait décidé, par référendum, de couper ses liens avec Bruxelles. Depuis les négociations piétinent, et brexiters et remainers s’écharpent avec toujours autant de rage sur les bancs de la Chambre des Communes. Une situation telle que la Reine Elizabeth II est intervenue par un discours en début d’année, réclamant aux députés des différents partis de « trouver un terrain d’entente » rapidement. Appelée par plusieurs parlementaires d’entrer dans le débat, « The Queen » ne s’est jamais publiquement prononcée pour ou contre cette sortie du Royaume-Uni de l’Europe. Enfermée dans un rôle d’arbitre impartial depuis 1952, date à laquelle elle est montée sur le trône, sait-on réellement (...) Lisez la suite dans le dernier numéro de L'incorrect, disponible en ligne et par abonnement!
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Ces jeunes qui ont fait vaciller le pouvoir
Bouteflika a démissionné. Plus que son président ou son régime, c'est toute la société algérienne qui est à bout de souffle. Reportage au cœur de l’Algérie des jeunes déshérités. Cette génération qui n’a pas eu peur de gonfler les premiers cortèges de manifestations. Les yeux rivés sur l’écran plasma accroché au-dessus du comptoir, le geste lent, il sirote une énième gorgée de son « goudron », le nom par lequel les jeunes désignent un café fort, servi dans un gobelet en carton. À Douera, une commune rurale à 30 kilomètres au sud d’Alger, tout est calme au lendemain de l’acte IV des manifestations les plus imposantes de l’Algérie contemporaine.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Guy Teissier : « Nikol Pachinian met l’Azerbaïdjan et le groupe de Minsk au pied du mur »
Tribune. Député Les Républicains des Bouches-du-Rhône et Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, Guy Teissier appelle la France à soutenir les efforts pour la paix initié par le nouveau président arménien, Nikol Pachinian.  On peut s’étonner de la révolution de velours qui s’est déroulée en Arménie au printemps dernier et de ses conséquences inattendues sur la situation politique régionale. Tout se passe comme si Nikol Pachinian – l’homme qui a mené cette révolution sans le moindre heurt et qui est devenu depuis Premier ministre – avait fait oublier ceux qui présidaient jusque-là aux destinées de son pays mais aussi les acteurs des négociations autour du Haut-Karabagh, la partie azerbaïdjanaise comme les médiateurs du groupe de Minsk et de l’OSCE, la France, les États-Unis et la Russie.
Massimo Cacciari, ancien maire de Venise : « La situation européenne actuelle est le résultat d’une incapacité à saisir le concret »
Massimo Cacciari est philosophe. Il a été maire de Venise de 1993 à 2005. Son regard sur la politique demeure très écouté en Italie. Vous avez été Maire de Venise de la fin du XXème siècle au début du XXIème. Selon vous, et je parle à l’homme politique comme au philosophe, quelles sont les différences les plus importantes entre ces deux siècles ? Comment répondre ? Lors du changement de siècle, nous avons vécu une révolution technologique, organisationnelle et géopolitique qu’on peut uniquement comparer aux bouleversements que le monde a connus entre le XVIIIème et le XIXème siècles !
L’antisémitisme, le meilleur ennemi de Mr Corbyn
Le Royaume-Uni n’est pas épargné par le regain d’antisémitisme en Europe. Cela touche particulièrement le parti travailliste, premier parti d’opposition qui sera peut-être de retour aux affaires dans les mois qui viennent. Sous couvert d’antisionisme et de lutte des classes, le Labour de Jeremy Corbyn est travaillé en profondeur par la haine des juifs. Une biographie paraît à son sujet, dont le titre est sans ambiguïté : A dangerous hero.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Nicolas Sarkozy : « Mon amitié avec Viktor Orban m’a fait sortir de mon silence »
Le Premier ministre hongrois, tout juste suspendu par le PPE, a pu compter sur son vieil ami français venu le voir à Budapest ce samedi. Ce samedi 23 mars au matin, à l'occasion d'un colloque international, Nicolas Sarkozy est énergiquement intervenu en faveur de son ami Viktor Orban lors d'un petit discours d'une quinzaine de minutes, exercice dont il est friand. Parmi les nombreux invités de marque, on pouvait remarquer le journaliste Eric Zemmour et la philosophe Chantal Delsol, mais aussi Vaclav Klaus, ancien président de la République tchèque, Jaime Mayor Oreja, ancien ministre de l'Intérieur espagnol et ancien vice-président du groupe PPE au Parlement de Strasbourg et Alexander Downer, l'ancien ministre des Affaires étrangères australien. Beaucoup d'autres personnalités ont pu s’exprimer, telles que le néoconservateur américain Daniel Pipes et la réfugiée somalienne Ayaan Hirsi Ali. Cette rencontre sur le thème des « migrations », cher au Premier ministre hongrois, et sous l'égide du Mathias Corvinius Collegium, prend une résonance particulière tandis que le centre-droit européen est de moins en moins à l'aise avec le chantre de la démocratie chrétienne illibérale. « On essaye de faire nos différences une force, c'est pour ça que je suis aux côtés de Viktor et du Fidesz », a précisé l'ancien Président français. « L'Europe ne doit pas être sectaire. Personne n'a de leçon à vous donner », a-t-il rappelé à son ami. « Quand on a des frontières, on doit les défendre ». Très offensif, le fondateur des Républicains a critiqué sans complexe l'Europe passoire de Schengen : « On ne peut plus faire de tourisme social en Europe. On ne peut pas aller en Europe pour toucher des allocations. Je suis favorable à ce que les aides sociales ne soient dues qu'à partir de 4 ou 5 années de présence ». Soucieux de ne pas rompre avec Emmanuel Macron, dont il reste proche et qui critique régulièrement le leader hongrois , Nicolas Sarkozy a envoyé un petit signal dans sa direction : « Emmanuel Macron a eu raison d'ouvrir le débat. Notamment sur Schengen. On ne peut pas garder les mêmes institutions à 6 qu'à 28 ». Nicolas Sarkozy a par ailleurs renouvelé certaines de ses propositions pour réformer les institutions européennes : « Il faut plusieurs Europe, celle de l'euro qui a besoin de plus d'intégration, celle de Schengen. Et il y a l'Europe de l'Union, qui aujourd'hui s'occupe de beaucoup trop de choses. Elle doit s'occuper du marché commun et de quelques politiques économiques. Tout le reste doit revenir aux États ». « Mon amitié avec Viktor m'a fait sortir de mon silence, a-t-il encore ajouté. L'Europe a besoin d'imagination. Je n'ai pas besoin de recevoir de leçon de défense de l'Europe à Bruxelles (...) On ne peut pas dire : je suis Européen mais je ne veux pas de cette Europe-là. L’Europe c'est le rassemblement et le compromis », a conclu Nicolas Sarkozy avant de céder la parole à Viktor Orban. Très écouté par Laurent Wauquiez et Angela Merkel, Nicolas Sarkozy continue de peser de tout son poids pour défendre le maintien du Fidesz au sein du PPE.
Matthew Goodwin – brexit : dernière manche ?
Matthew Goodwin nous reçoit à Chatham House, une bâtisse cossue autrefois domicile de William Pitt située au cœur de Londres.C’est l’Institut Royal de Relations Internationales, dont Goodwin est membre. Il est également chercheur au centre UK in a changing Europe, dédié à l’étude des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe, et professeur de sciences politiques à l’Université de Kent. En 2017, il a publié un livre d’analyse du Brexit et en octobre dernier un essai sur le populisme. Alors que la chaîne d’infos anglaise Sky News incruste à l’image un compte à rebours destiné à nous rappeler qu’on s’achemine vers la fin du monde prévue pour le 29 mars 2019 à 23 heures (date et heure programmées de la sortie du Royaume-Uni de l’UE), la tension dramatique croît. Matthew Goodwin nous éclaire sur les ressorts et enjeux de ce psychodrame qui secoue l’Europe. Retour au 23 juin 2016, jour du référendum. Les bookmakers offraient une cote de 9 contre 1 sur la victoire du Brexit. Personne n’y croyait. À contre-courant de tous les analystes, vous aviez prédit ce résultat. Comment ? D’une part, on observait une forte inquiétude sur le thème de l’immigration. D’autre part la campagne pour le Brexit était plus efficace que celle pour le maintien dans l’Union européenne (UE) qui se focalisait sur les effets économiques intérieurs du Brexit et ne parlait pas d’Europe. Les pro-Brexit se sont prononcés sur l’Europe, sur sa sécurité, sur sa prospérité. Souvenons-nous du contexte : les attentats à Paris, la bombe à l’aéroport de Bruxelles, la crise des réfugiés, autant de défis gigantesques qui n’étaient pas traités. En 2015, j’avais publié un livre sur le Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP) ; nous savions que les eurosceptiques étaient mobilisés. Enfin le Brexit semblait l’aboutissement de notre relation conflictuelle avec l’Europe. Le Royaume-Uni (RU) a toujours été un partenaire à part dans l’UE. Et de tout temps, l’identité nationale britannique (et plus particulièrement anglaise) s’est construite contre le continent européen, contre les Français, contre les Allemands, contre les Espagnols, contre le catholicisme. Le [...] Suite à lire dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest