
Entre Vienne et Berlin l'histoire est longue, pleine de turbulences, de larmes et de blessures. L'événement capital plus proche de nous est la guerre austro-prussienne de 1866, ladite marque très visiblement l'affaiblissement de l'Autriche et l'affirmation de la Prusse comme l'état dominant de langue tudesque. Outre-Atlantique le destin de la mythique Germanie créait déjà une grande curiosité.
Le New York Times fournissait à ses lecteurs un article titré : The Situation of Germany (La Situation de l'Allemagne). La phrase plus visionnaire dudit expliqua très simplement que si la Prusse gagnait la guerre contre l'Autriche on allait avoir une nationalité prussienne et l'Allemagne serait absorbée par la Prusse. En revanche une victoire autrichienne allait permettre l'épanouissement de l'élément germanique et corsèterait l'élément prussien. Merkel et Kurz sont les héritiers de cette histoire, la première veut garantir la continuité, le second veut venger la défaite qui jeta sa belle terre en-dehors du monde allemand, garantissant ainsi que Berlin n'avait pas d'adversaire capable de lui faire face.












