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Pétain ou Poutine : la gauche au bal des hypocrites

Invité dans l’émission hebdomadaire « Quelle époque ! » présentée par Hala alias Léa Salamé, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a encore fait des siennes. La perche lui a été tendue par la présentatrice du service public, lorsqu’elle a demandé au ministre la question qu’il voudrait poser à l’ancienne présidente du Rassemblement national. « Madame Le Pen, qui préférez-vous : Pétain ou Poutine ? » tance Dupond-Moretti. S’en suit le ricanement habituel de la plaie télévisuelle Christophe Dechavanne.

Si le lien entre le parti à la flamme et le résident du Kremlin qu’a voulu établir le ministre de la Justice fait allusion au rapport de la commission parlementaire portant sur les ingérences étrangères, la référence à Pétain était purement gratuite – et pas franchement originale. Elisabeth Borne s’y était essayée en qualifiant le Rassemblement national de parti « héritier de Pétain ». Argument qui lui a valu une douche froide en Conseil des ministres par Emmanuel Macron : « On ne combat pas l’extrême droite avec des arguments des années 1990 ».…

Armada de Rouen : Médine joue les trouble-fêtes

Cette 8e édition de l’Armada Liberté de Rouen, qui se déroulera du 8 au 18 juin sur les quais de Seine, fait déjà parler d’elle. Au programme : visite des voiliers, balades sur les quais et concerts ouverts au grand public. Une semaine qui s’annonce festive dans la ville aux cent clochers. Sur la liste des artistes invités à se produire sur scène, on retrouve les très populaires noms de Jenifer, Black M, Amel Bent, Tryo… et un certain Médine. Si le nom de ce drôle de moussaillon n’évoque pas grand-chose pour les amateurs de voile, il n’est pas resté inaperçu pour Grégoire Houdan et Edouard Varin. Les deux étudiants de droite connaissent le pedigree du rappeur et se sont donné comme objectif la déprogrammation de sa venue sur les quais. Une initiative à saluer.

Un rappeur au CV bien rempli

Qui a dit qu’un rappeur ne pouvait pas avoir un CV bien rempli ?…

Loi de programmation militaire : Si vis pacem, para bellum

C’était il y a presque 5 ans. Le 19 juillet 2017, le général Pierre de Villiers, alors chef d’État-major des armées annonce sa démission dans un communiqué. Il quitte ses fonctions dans un contexte de tensions sans précédent avec le Président de la République. A l’époque, Emmanuel Macron ne semblait pas tenir parole sur la sensible question des finances des armées. Applaudis à l’unanimité par les civils et les militaires du ministère des Armées lorsqu’il quitte, le jour même, le Pentagone à la française : Balard, Pierre de Villiers aura réussi à remettre la question des armées au centre des préoccupations politiques.

Aujourd’hui, si la démission de l’émérite général semble appartenir au passé, le budget des armées, lui, n’a jamais été autant d’actualité. Le 4 avril dernier, le Gouvernement a présenté, dans une procédure accélérée, son projet de loi pour « transformer » les armées entre 2024 et 2030. Une sortie de chéquier qui coûte tout de même 413 milliards d’euros.…

L’Incorrect numéro 73

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