
Jeudi 9 décembre, Emmanuel Macron donnait une conférence de presse pour indiquer aux Français la direction qu’il compte emprunter à la tête de la présidence du Conseil de l’Union européenne pour les six mois à venir. Cet exercice lui a permis de continuer à faire campagne, engoncé dans le costume d’un président détaché de la préoccupation de sa réélection qui peine à convaincre.
Emmanuel Macron ne se contentera pas de poursuivre la politique de dépossession des nations amorcée sous la présidence européenne de l’Allemagne, il compte intensifier ce processus
Ainsi apprend-on que la « souveraineté européenne » est censée « renforcer la souveraineté de la France ». Beaucoup s’interrogent sur cette formule contradictoire imaginée par le pouvoir macroniste pour rassurer les foules de plus en plus sceptiques sur le bien-fondé du fédéralisme européen : un peuple peut-il avoir deux souverains ? Quand l’Union européenne impose des normes insupportables à nos agriculteurs, la nation française a-t-elle le pouvoir de s’y opposer ?…












