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Élisabeth Lévy et Jean Sévillia : du terrorisme intellectuel au terrorisme tout court
Où étiez-vous le jour de l’attentat et quels souvenirs en gardez-vous ? [...]
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2015-2025 : l’après-Charlie s’appelle Samuel Paty
Le verdict est tombé, allant contre l’avis de réquisitions jugées trop légères?: ainsi des peines de seize ans de réclusion ont été prononcées à l’encontre de deux amis du tueur, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, condamnés pour complicité d’assassinat terroriste pour avoir aidé Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, à se procurer des armes. Mais ce sont surtout Brahim Chnina, le père de la collégienne qui a déclenché la polémique, et l’influenceur islamiste Abdelhakim Sefrioui qui ont vu leur peine alourdie par rapport aux réquisitions. Une manière pour la Cour de démontrer que désormais, à l’heure des réseaux sociaux, l’islamisme radical fonctionne comme une vaste ruche, composée d’innombrables agents dormants et de cellules « passives » mais tout aussi responsables dans l’enchaînement causal des faits qui ont mené à la tragédie. [...]
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Olivier Rey : Charlie Hebdo et le droit à l’image
Polytechnicien, philosophe et chercheur à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques, Olivier Rey est notamment l’auteur de Gloire et misère de l’image après Jésus-Christ (Éditions Conférence). Au-delà des morts survenues lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, peut-on analyser la stupéfaction générale comme la redécouverte tragique de la violence que peut générer […]
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Chantal Delsol : Charlie Hebdo, une double défaite
Chantal Delsol est philosophe et membre de l’Institut. Son nouvel essai L’Insurrection des particularités (Le Cerf) paraît en ce mois de janvier. Il y a dix ans, les Français marchaient dans les rues en déclarant «Je suis Charlie». Le sont-ils encore aujourd’hui ? En tout cas, il me semble que si c’était à refaire, les […]
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Histoire d’un paradoxe : ce que Charlie Hebdo est
« Tout est pardonné », titrait le numéro1178 de Charlie Hebdo publié le 14 janvier 2015, au-dessus d’un Mahomet redessiné envers et contre tous, et tenant une pancarte « Je suis Charlie ». Cette Une a bien pu être interprétée de diverses manières, qu’il s’agissait de pardonner à Mahomet, que Mahomet pardonnait aux dessinateurs, ou encore qu’on voulait se faire pardonner auprès de Mahomet les excès commis en son nom, qu’importent les finasseries?: c’était du catéchisme. Nulle part sur terre hors de la sphère chrétienne, on parle de pardon le lendemain d’un massacre dont on vient de réchapper. En général, d’ailleurs, à l’extrême gauche, on scande plutôt?: « Ni oubli ni pardon », comme les camarades de Clément Méric après sa mort en 2013 et, finalement, comme tous les peuples païens en deuil depuis l’origine, cultivant le cercle vicieux de la violence mimétique qu’avait si bien analysé René Girard, cercle vicieux rompu par le Christ. C’est donc en bons disciples du Nazaréen que les rescapés de Charlie continuaient de témoigner au mépris du risque de mort, tout en pardonnant à leurs bourreaux. S’ils avaient fait profession de mécréance, pris sous les rafales, les dessinateurs se voyaient soudain rattrapés par leur inconscient chrétien. [...]
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Rémi Brague : « L’islamisme est un islam pressé »
Êtes-vous Charlie ?

Non, merci, sans façons. D’abord parce que cette revue est vulgaire et n’a aucun intérêt. Ce qui n’est évidemment pas une raison pour en tuer les rédacteurs et dessinateurs, mais une excellente raison pour ne pas l’acheter. Ensuite, dire «je suis X», au sens de la déclaration qui a mis ce genre de formule à la mode, le «Ich bin ein Berliner» de Kennedy, me semble un peu facile. Se solidariser avec les victimes d’une injustice, voire d’un crime, est quelque chose de tout à fait louable. Le clamer dans une manifestation est également honorable. De même, les marches blanches, les fleurs, les bougies allumées, etc. Cela fait comprendre que ceux qui sont menacés ne sont pas une catégorie particulière, mais que c’est l’ensemble de la communauté nationale qui se sent en danger et tenue de réagir. Mais il ne faut pas en rester là. Il vaut mieux identifier les causes du problème avec le plus de précision possible, et les traiter de la façon la plus résolue. [...]
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Charlie Hebdo, 10 ans après
« Esprit du 11janvier », où es-tu?? Il fallait voir cette France mobilisée, ces millions de Français réunis autour d’une cause commune, à la fois endeuillés et révoltés, suite au massacre de la rue Nicolas-Appert, siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Un événement à marquer d’une pierre tombale – et qui restera le symbole de la mandature de François Hollande, autant que d’une France désormais incapable de faire face à un islamisme radical de plus en plus décomplexé. Une France sécularisée qui n’aura plus d’autre choix que de brandir, face au radicalisme, des exemplaires de Charlie Hebdo – le blasphème étant devenu religion. Ah, il fallait la voir cette cohorte, dans laquelle marchaient côte à côte Netanyahou, Ali Bongo, Viktor Orbán et Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Drôle de coalition pacifiste, tentant vainement de susciter quelque chose comme un « esprit occidental » dont le fer de lance serait… quoi au juste?? Le dessin de presse?? Le blasphème?? L’humour potache de Charlie, descendant contrarié de l’esprit anar des fondateurs de Hara-Kiri?? Aujourd’hui, que reste-t-il de l’esprit du 11janvier?? Alors que vient de tomber le réquisitoire navrant dans le procès du meurtre de Samuel Paty, on serait tenté de dire « pas grand-chose ». Quant à la laïcité, qui n’a jamais été autre chose, initialement, qu’un concept chrétien, elle n’est plus aujourd’hui qu’une vieille rengaine, un vieux slogan brandi cycliquement par la République pour justifier son incurie. [...]
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Éditorial d’Arthur de Watrigant : Charlie malgré nous

C’était il y a dix ans. Une marche républicaine, comme ils disaient. C’est bien la première fois que la République attirait autant de monde. Des millions de Français défilaient dans les rues, Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas marchaient côte à côte, comme le président ukrainien de l’époque et le ministre des Affaires étrangères russe. Des pancartes « Je suis Charlie » se dressaient dans les rues, des « Marseillaise » par très « Charlie » s’envolaient dans le ciel triste et un pigeon avait chié sur l’épaule de François Hollande. Pas rancunière, Notre-Dame, encore dans son jus, sonnait le glas pour Charb, Cabu, Maris, Tignous, Wolinski et tous les autres. La France se levait contre les combattants de l’islam, ignorant encore qu’elle avait déjà perdu.

Qu’on le veuille ou non, Charlie est un morceau de notre identité, un bout de famille. L’oncle gênant du bout de table ou le petit frère mal élevé, mais ils sont Français

On nous avait promis des « plus jamais ça », comme toujours.…

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