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Tous secteurs confondus, l’hôpital compte 354 000 infirmiers et 287 000 aides-soignants. Mais environ 10 % de ces postes seraient vacants, à cause de difficultés de recrutement. Il faut dire que les soignants se sentent maltraités au travail. Une étude de l’Ordre des infirmiers révélait que 4 infirmiers sur 10 souhaitaient changer de métier. Pour beaucoup, après quelques années d’un métier-vocation à l’hôpital, la reconversion professionnelle devient l’unique recours pour ne pas succomber : ainsi, 30 % des nouveaux diplômés abandonnent leur profession dans les cinq ans. Chaque mois, près d’un millier d’infirmiers décident de quitter l’hôpital. Alors qu’on en manque cruellement, il existerait en tout et pour tout 180 000 infirmiers en âge de travailler mais n’exerçant plus.
Record de candidatures et défections
Du côté de la formation, on ne réussit pas à boucher les trous. Certes la filière est plus attractive que jamais : en 2021, les 365 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) ont reçu plus de 689 000 candidatures, contre 180 000 quatre ans plus tôt. Un record. Mais la suite n’est pas aussi rose. Près de 20 % des étudiants abandonnent en cours de route. Certains pointent du doigt des maltraitances durant les stages du fait du manque de personnel, maltraitances que l’épisode Covid a gravement accentuées. D’autres pointent du doigt le processus de sélection qui ne permet pas de juger la motivation des étudiants. [...]
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Dans les années 60, de Gaulle avait survolé l'Île-de-France en hélicoptère. Arrivé au-dessus des champs de betterave de la Beauce, il s’était accroupi sur les patins du ventilo, avait poussé bien fort et des entrailles de sa pensée étaient sorties les « villes nouvelles » : Cergy- Pontoise, Marne-la-Vallée, Sénart, Saint-Quentin, Evry (en partie), etc. Tout est moche, tout est toc, tout sent le vieux neuf dans ces villes. Certaines de ces verrues ont été créées sur le principe de l’anhistoricité. Aucune histoire ne doit être présente dans les dénominations de rue ! Surtout aucun nom célébrant l’histoire de France ! Ça pourrait donner des idées malheureuses au citoyen du monde. À Cergy-Pontoise par exemple, on habite « Rue des Gémeaux » ou « Avenue de l’Embellie », mais pas rue Charles Martel. Et sur le faux monument aux morts de la ville, il n’y a qu’un nom : celui du sculpteur !
De toute façon à Cergy, il n’y a aucun commerce authentique ou indépendant (à part les boutiques pour immigrés !). Juste des magasins de chaînes. Cergy-Pontoise, c’est le soleil invaincu du capitalisme de grands groupes. Avec des thuyas autour. À l’extrême opposé du spectre de l’aménagement urbain se trouvent les villes millénaires. De caractère ! Pierres. Chapelles. Histoire. Racines. La terre et les morts. Le panneau avec le nom de la ville dans la langue régionale locale. Le vieux Béziers (Besièrs en occitan), la plus ancienne ville de France, date, par exemple, de 625 avant Jésus-Christ. [...]
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L’entreprise s’attendait à recevoir un demi-million de personnes à la fin de cette année, mais elle attire pour le moment à peine 200 000 visiteurs. Le projet devait concurrencer originalement TikTok et sa fulgurante percée ; mais par manque de moyens et surtout de confiance de la part des employés, Meta peine à convaincre. Cependant, nous sommes malgré nous confrontés à ces évolutions : de plus en plus, tout rejoint le transhumanisme sans que nous sachions réellement ce que c’est, et en sans connaître les conséquences.
Le transhumanisme prône l’usage des sciences et des techniques pour améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales. Meta est l’un des meilleurs exemples possibles – ici ce qui est recherché est une vie hors du monde réel, permettant d’accomplir des activités qui y sont impossibles. L'une des publicités de Meta tente de nous mettre l’eau à la bouche en nous proposant par exemple de nous entraîner à la chirurgie ou encore d’assister à des cours en virtuel. Bref, où est le problème ? Ce qui est proposé se trouve bien loin de la réalité. Actuellement le métavers n’est qu’un prototype aux graphismes dignes d’un jeu de Ps2 et sa démocratisation semble bien lointaine puisqu’un casque de réalité virtuel coûte jusqu’à 1 700 €. Quoi de mieux pour lutter contre les inégalités ? [...]
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L’Incorrect numéro 73
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