
Société


Alors que les chrétiens s’apprêtent à célébrer la fête de Pâques, la liberté de culte est une nouvelle fois soumise aux restrictions sanitaires. Si les cultes, et donc les offices chrétiens du temps pascal, sont tolérés par le Gouvernement, le couvre-feu ne permet pas leur tenue au-delà de 19h, ce qui contrevient à l’autorisation dont avait bénéficié Noël.
Dans le cadre de l’annonce le 18 mars dernier des nouvelles dispositions pour lutter contre la pandémie, Jean Castex a précisé que « les règles fixées pour les lieux de culte resteront inchangées ». L’interdiction d’organiser un culte au-delà de 19h s’impose donc comme une règle. Prenant les devants face aux mécontentements, et fidèle à sa méthode « moralisatrice », le Premier ministre a déclaré dans Le Parisien du 23 mars qu’il serait « déraisonnable de rouvrir ce sujet ». C’est pourtant le même Premier Ministre qui avait réglementairement autorisé la levée du couvre-feu le 24 décembre dernier rendant possible la tenue des veillées de Noël.…

En France en 2019, il y a eu 232 000 avortements. Où se situe-t-on par rapport aux pays européens ?
En proportion, il y a deux fois plus d’avortements en France qu’en Allemagne ou en Italie, ce qui est vraiment significatif. En ce qui concerne les dynamiques, Allemagne et Italie ont vu le recours à l’avortement diminuer depuis vingt ans, alors qu’en France l’avortement reste élevé. En définitive, la France se distingue par un taux d’avortement élevé et qui ne diminue pas contrairement à ses voisins.
Comment expliquer des trajectoires si distinctes ?
La démographie et l’âge sont les deux éléments avancés par ceux qui défendent l’avortement. Selon eux, il y aurait moins d’avortements en Italie et Allemagne du fait d’une population vieillissante, effet qui joue dans le premier cas mais moins dans le second. Une autre explication est possible : il apparaît que les pays avec les plus forts taux d’avortement sont aussi ceux qui ont le plus fort taux de contraception (France, Angleterre, Suède), et ce pour une double raison. D’une part, la généralisation de la contraception accroît les comportements à risque notamment chez les jeunes. D’autre part, une femme sous contraception qui tombe enceinte aura un réflexe tourné vers l’avortement, pensé comme réponse à l’échec de la contraception. À l’inverse, dans un pays où la contraception est moins répandue, le réflexe sera plutôt celui de la responsabilité. [...]
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L’Aide Sociale à l’Enfance dépense 8,3 milliards par an pour les 355000 enfants dont elle s’occupe, soit 23000 € par tête. Si l’on imaginait une hausse des enfants placés équivalente à 30 % des infanticides prénataux, les services sociaux ne pourraient récupérer les 67290 enfants survivants. Leurs charges exploseraient à plus de 1500 milliards par an, plus de trois fois le budget de l’État. De son côté l’adoption ne coûte pas grand-chose à l’État mais n’est pas une solution suffisante car il n’y a que 10000 demandes par an. Si l’on veut diminuer sérieusement le nombre des infanticides prénataux, une interdiction ne suffirait pas, ou alors à l’échelle de l’Europe. Il n’y a pas trente-six solutions. Il faut que les gens aient envie de conserver leurs bébés. [...]
Lire aussi : Pourquoi le nombre d’avortements ne diminue pas ?
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Coronavirus et restrictions de libertés ont encore de beaux jours devant eux. En effet, l'Union européenne vient de dévoiler son projet de passeport sanitaire, tandis que la France étudie de son côté l'idée d'un « pass » apparemment moins restrictif, mais tout aussi injustifié. Sont notamment à l'étude l'idée d'un code QR à scanner contenant des informations essentielles et des données médicales, ainsi qu'un cachet numérique visant à garantir l'authenticité du laissez-passer et permettant de tracer les allées et venues. VIA | la voie du peuple s'oppose catégoriquement à ces projets liberticides qui prétendent défausser les États de leurs responsabilités de protection sanitaire et instaurer une distinction parmi les populations. Nous savons que le virus à l’origine de la covid, est appelé à perdurer dans nos sociétés, sous des variants multiples et évolutifs. La politique sanitaire doit donc être adaptée à long terme et ne pas se présenter sous la forme de mesures d'exception oppressives.
Les mêmes qui osent parler de « principe de précaution » concernant la mise en place d'un passeport sanitaire, sont ceux qui ont refusé ce même principe de précaution quand il s'agissait de remettre en cause la fiabilité des vaccins comme l'AstraZeneca
Dès lors, on s'étonne de voir vanter les mérites du passeport sanitaire : a-t-on imposé des mesures aussi contraignantes pour la grippe lorsqu'il était devenu évident qu'elle s’installerait de manière aussi pérenne ? Son taux de mortalité est pourtant assez élevé. De la même manière, nous allons devoir apprendre à vivre durablement avec la Covid, et ce n'est pas la mise en place d'un passeport sanitaire conditionné à un vaccin dont on ne sait toujours pas, à l'heure actuelle, s'il est réellement efficace et s'il ne provoque pas des effets secondaires, qui nous permettra d'envisager une sortie de crise. D'ailleurs, les mêmes qui osent parler de « principe de précaution » concernant la mise en place d'un passeport sanitaire, sont ceux qui ont refusé ce même principe de précaution quand il s'agissait de remettre en cause la fiabilité des vaccins comme l'AstraZeneca. Incohérence, quand tu nous tiens ! [...]

En tant qu’acteur du milieu du foot, confirmez-vous qu’un sort douloureux y est infligé aux femmes ?
Non, je m’inscris en faux, il n’existe aucun « sort douloureux infligé aux femmes dans le milieu du foot ». Marie Portolano ne travaille pas dans le foot mais dans les médias, deux milieux qui n’ont absolument rien à voir. Si elle est au contact du football par son activité de présentatrice, elle évolue au quotidien dans les locaux de son employeur à Boulogne, et non dans les clubs, dans les vestiaires, sur les terrains. Les auteurs des comportements qu’elle dénonce sont ses collègues salariés du Groupe Canal +, c’est donc au sein des rédactions de la chaîne que doivent s’opérer les introspections.
La chaîne Canal+ aurait coupé préventivement les passages qui mettaient en cause Pierre Ménès. Une réaction ?
Je ne sais pas ce qu’il en est, je ne travaille ni pour « Les Jours », ni pour le Groupe Canal +. Je peux simplement répondre que l’on ne peut pas généraliser et réduire tous les hommes au comportement de Pierre Ménès ; de la même manière qu’il est impensable de réduire l’ensemble des femmes à Corinne Masiero et Alice Coffin. [...]
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La généralisation des contraceptifs avait fait naître chez beaucoup un espoir : par la maîtrise ex-ante de la procréation, les femmes pourraient dorénavant choisir le moment où elles tombent enceintes, ce qui de fait diminuerait le recours aux longues aiguilles des faiseuses d’anges. Avec la libération sexuelle qu’elle allait entraîner, c’était même le grand argument des promoteurs de la contraception dès les années 1950, et c’est cette logique de maîtrise de la procréation qui a d’ailleurs justifié l’autorisation des contraceptifs en France, par la loi Neuwirth de 1967. « C’est vrai, transmettre la vie, c’est important. Il faut que ce soit un acte lucide, continuez ! » avait alors répondu le général de Gaulle à son ministre pour avaliser son initiative. Depuis, le discours n’a point changé : la diffusion sur l’ensemble du territoire et l’efficacité croissante des techniques contraceptives permettront une baisse du recours à l’avortement. Et de fait, l’argument a imprimé dans la population française puisque d’après une enquête de l’Institut national d’études démographiques (INED), seules 2,6 % des femmes de 18-44 ans n’avaient pas recours à la contraception en 2013, contre plus de 25 % en 1968.
Lire aussi : Qui avorte ?
Un embryon sur quatre avorté en 2019
Pourtant, cette diffusion des contraceptifs n’a pas empêché la hausse des avortements. Certes, l’effet prévu a fonctionné dans un premier temps jusqu’au milieu des années 1990 – encore qu’il faille prendre les chiffres d’alors avec des pincettes car ils sont fondés sur des estimations. Depuis, le constat est sans appel : le nombre d’avortements n’a cessé d’augmenter ces trente dernières années. D’après une étude de décembre 2020 pilotée par la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), le nombre d’avortements oscille depuis 2001 entre 215 000 et 230 000 par an, contre 195 000 en 1995, départements et régions d’outre-mer compris. En 2019, ce chiffre a même atteint un record historique avec près de 232 200 avortements, soit une hausse de près de 20 % par rapport à 1995. [...]
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7 – L’homosexuel
On commence gentiment. Les homosexuels, on approuve ou pas, mais tout le monde sait ce que c’est. C’est vrai que ces derniers temps, ils, ou plutôt ceux qui prétendent les représenter et les défendre, ont été en pointe des combats de déconstruction de la dernière structure traditionnelle occidentale, la famille. On pourrait en garder une certaine rancœur, mais il n’est pas certain qu’ils aient demandé grand-chose et s’ils se sont laissé embrigader, ce n’est pas plus que les autres, la postmodernité s’acharnant à nous changer en robots fatigués de répéter inlassablement ses slogans plats. D’ailleurs les homos ont toujours existé, ils ont un côté habituel, presque vieillot, qui nous rassurerait presque. Surtout quand on sait les inepties qui sont arrivées ensuite.
6 – L’asexuel
Attention, les gars. Il ne s’agit pas d’un mec qui prend son pied en lisant la première entrée du dictionnaire (je l’ai bossée longtemps celle-là, j’espère sérieusement que vous allez vous marrer). Non, observez attentivement : voyez le préfixe privatif a devant le radical. Ça y est, vous l’avez. Un asexuel est une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle ou sentimentale. Pas, genre pas du tout. Autant dire que vous avez enfin trouvé l’orientation sexuelle de votre femme après deux grossesses (très faible celle-ci, j’ai presque honte). Plus sérieusement, on aurait rien contre le fait de croiser quelques asexuels, ça ferait plus de prêtres, mais on doute sérieusement de l’existence de cette race de pokémon. L’être humain est câblé pour copuler sans arrêt, c’est d’ailleurs aussi ce qui nous a permis de survivre à tant de catastrophes. Un des buts et des bienfaits principaux de la civilisation est de canaliser ces pulsions incessantes et tyranniques, mais nous doutons qu’elle y parvienne jusqu’à créer des asexuels. [...]
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