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Nelson Mandela, ce collaborateur

Né au sein d’une famille royale, rien de moins, cet individu de sexe masculin (évidemment : il l’a fait exprès) est scolarisé dans des établissements chrétiens où il se montre très coopératif, pour ne pas dire qu’il y mène une collaboration idéologique active dès l’âge de sept ans. Puis il choisit de suivre, on vous le donne en mille, des études supérieures de… droit ! Embrassant dans la foulée le combat politique, évidemment afin d’assouvir la soif d’ambition typique de ceux de son temps, il adopte la doctrine non-violente de l’Odieux Traître Gandhi. Ivre de virilité au sens promu par l’ancien monde, il pratique l’athlétisme et la boxe catégorie poids-lourds.

Avec une obstination très éloquente, dans sa campagne de désobéissance civile (1951-1952), il refuse de racialiser le débat, associant des mâles blancs d’obédience communiste et des Primonatif.ve.s qu’il traite carrément d’Indiens, aux peuples métis et Noir ! En fait, tout son combat contre l’Apartheid repose sur ses convictions religieuses chrétiennes-occidentales-coloniales et, fort heureusement, des racialistes lucides et favorables à la violence contraignent notre homme à renoncer à son expression favorite du privilège patriarcal, le pacifisme : ainsi, s’il finit par se rallier à la lutte armée, il ne soutient rien d’autre que les grèves et les sabotages industriels « qui n’entraînent aucune perte en vie humaine » : son absence totale d’empathie réservataire à ses frères opprimés fait de lui un cas historique extrêmement grave. [...]

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Brassens : harceleur de rue et collabo

À toutes cell.eux qui gobent sans broncher la propagande ignominieuse de nos médias dominants, interrogez-vous un peu sur le cas Brassens. Il y a trop longtemps que cet immonde défenseur du patriarcat blanc passe dans nos rangs pour un aimable chansonnier propre à fédérer nos plus honnêtes intermittents du bolas et de la Valstar tiède. Sous ses bacchantes jaunies et son air faussement débonnaire se cache en réalité un collabo de la première heure, qui déclara n’avoir croisé qu’un seul uniforme allemand pendant l’Occupation ! Voilà bien l’homme qui disait vouloir « mourir pour des idées, mais de mort lente. » et qui renvoie dos à dos les collabos et les résistants !

Lire aussi : Une Constitution rétrograde [...]

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À l’origine du souverainisme

Par le passé, Philippe Séguin ou Jean-Pierre Chevènement ont pu incarner ce courant original. Mais qui depuis ? Sans dirigeant incontesté, rassembleur, charismatique, un courant peine à s’imposer. On peut néanmoins se demander si le souverainisme est bien né à la fin du XXe siècle ou s’il n’est pas en réalité la résurgence d’une ancienne mouvance française bien ancrée, celle que René Rémond qualifiait de droite bonapartiste. Le souci est justement que le bonapartisme, tout comme le gaullisme qui peut en être un héritier, n’a pas vocation à se placer à droite. Ou, dans tous les cas, pas seulement à droite. C’est également le drame du souverainisme qui par nature devrait se situer au-delà du traditionnel clivage droite/gauche, mais qui par l’attrait du vide ou tout simplement par l’orientation de certains de ses dirigeants, est capté par la droite, abandonnant dangereusement son côté social et populaire.

L’économiste Jacques Sapir avait décrit trois aspects, ou trois axes, trois visions, du souverainisme : l’économique et social, l’identitaire et enfin le politique. L’écueil est que les mouvements et personnalités se réclamant du souverainisme ont le plus souvent développé chacun une seule orientation (le contrôle monétaire, celui des frontières, de la culture ou des institutions par exemple) sans se préoccuper outre mesure des autres. Pourtant, il ne s’agit pas ici de trois sensibilités différentes, mais bel et bien d’une vision unique et globale de la politique. Celle-ci ne peut pas se contenter de positions relatives à la place de la France en Europe ou dans le monde, ni même de propositions en matière de monnaie unique. Le souverainisme s’appuie sur une base incontournable, celle de la défense de l’État-nation, ce qui doit impliquer tout le reste, la sécurisation économique, monétaire et sociale tout autant que la préservation du particularisme culturel ou la promotion de la francophonie. [...]

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L’affaire Duhamel n’est pas seulement une histoire de famille

En moins de 10 ans, trois mandarins du tout-Paris politique et intellectuel ont lourdement chuté de leur piédestal sur des affaires de mœurs. Si Richard Descoings est carrément mort de ses turpitudes addicto-sexuelles, lui comme les deux autres ont pu sévir pendant de nombreuses années. Les « accidents » de carrière, quand il y en a, sont loin d’être définitifs pour « ces gens-là ». L’insubmersible Strauss-Kahn n’aurait même jamais gagné autant d’argent (« 21 millions d'euros en cinq ans, logés dans un paradis fiscal », d’après un magazine de la « gauche caviar »), ne se pique-t-il de conseiller Emmanuel Macron et même de tenter un retour dans la vie publique française ? Ses soutiens, restés fidèles, ne forment-ils pas la garde rapprochée de l’actuel président : les Stéphane Séjourné, Julien Denormandie, Stanislas Guerini, Cédric O, Adrien Taquet, Ismaël Emelien, Sylvain Fort, sans oublier Sibeth Ndiaye et… Benjamin Griveaux ? Quant à Olivier Duhamel, membre de tous les réseaux qui comptent, il reste, à ce jour, avocat au sein du cabinet Veil-Jourde, et ne doutons pas qu’il retombera sur ses pieds, comme Agnès Buzyn, recyclée au sein du cabinet du directeur général de l’OMS, à Genève, où, sans nul doute, elle saura faire bénéficier l’organisation internationale de sa légendaire efficacité.

Que nous dit sur notre pays cette étrange résilience d’individus aussi corrompus, au sens premiers du terme ? (Pour Littré, corrompre, c’est détruire, gâter par décomposition putride, dépraver).

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Mediapro : Arnaque à la chinoise

Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que la Ligue Professionnelle de Football se fourvoyait en cédant les droits télévisuels de la Ligue 1 à un groupe qui n’avait alors pas de média en France. L’appât du gain, la promesse d’un juteux pactole venu de Chine sut pourtant exciter la LFP. Des chaînes établies telles que Canal +, RMC Sport ou même le qatari BeIn Sports présentaient toutes des dossiers plus solides. Malheureusement, ce n’est pas la certitude d’être payés qui l’aura emporté, mais la promesse de ramasser gros, bien trop gros pour le triste spectacle souvent offert par notre championnat de football.

C’est le 29 mai 2018 que le sort du football français s’est joué, Mediapro raflant les droits de Ligue 1 pour la période 2020-2024. Alors directeur exécutif de la LFP, Didier Quillot bombait le torse en compagnie de ses lieutenants Nathalie Boy de la Tour et Mathieu Ficot. Songez donc : 1,153 milliard d’euros par an. L’affaire du siècle – surtout pour Quillot qui aurait touché un bonus de 1,5 million d’euros dans l’opération. La Ligue 1 rattrapait donc son retard, devenant le championnat aux droits télévisés les plus importants.

Lire aussi : Daniel Riolo : « En France, on a un problème avec notre histoire, on lui tape sans arrêt dessus »[...]

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Une Constitution rétrograde

Dès le préambule, le ton est donné : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme. » Pas la moindre allusion aux Droits de la femme, pourtant définis par Olympe de Gouges dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791. Intégrer que « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit », c’est déjà trop demander à une République capturée par les mecs depuis sa création. Les bonnes femmes, sous la Ve, c’est bon pour trier les pièces jaunes, quand on ne les convoque pas pour donner un bâtard au souverain. Vieille tradition française…

Lire aussi : Jules Ferry : Symbole de la République coloniale

La France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », affirme l’article 1er, excluant de facto l’égalité de genre. Et pour cause : le genre n’existe pas pour la République, et l’individu qui ne se reconnaît ni comme homme, ni comme femme est tout bonnement exclu de la communauté nationale ! Lisez, c’est écrit : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ». Les transgenres, ils n’ont qu’à pointer au chômage, sans même pouvoir se faire élire, ni même pleurer dans leur bulletin de vote auquel ils n’ont pas droit ? Ben oui, c’est ça, puisque « sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques ».

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Joachim Son-Forget : « On ne fait pas une tentative sur 7 milliards d’humains, surtout pour une pathologie qui est peu létale »

Pensez-vous qu’une vaccination de masse soit la bonne solution pour sortir des phases de confinements ?

En théorie si le vaccin était sûr, si nous connaissions ses effets secondaires à court, moyen et long terme, nous pourrions en effet opter pour cette solution. La méthode vaccinale est traditionnelle et éprouvée dans certaines maladies. Mais nous savons aussi qu’il y a des maladies virales et des épidémies qui n’ont pas été jugulées par cette stratégie. Au point même que pour certaines pathologies comme la grippe, nous sommes obligés de nous adapter continuellement aux nouvelles souches. Les vaccins essayent rattraper les évolutions tant bien que mal, mais ils restent toujours en décalage. La crise du coronavirus est différente : nous n’avons jamais su ou pu développer des stratégies vaccinales sur les autres types de coronavirus. Était-ce parce que les épidémies étaient trop courtes, ou ce type de virus est-il moins sujet à la vaccination ? On n’en sait rien. En tous cas il y a deux nouveautés.

D’abord c’est un type de coronavirus peu connu. Ensuite, la technologie (ARN messager) utilisée pour une grande partie de la population mondiale est une première. D’habitude, le développement se fait par étapes, avec des schémas d’études cliniques qui prennent du temps ; des années voire des dizaines d’années, où l’on améliore le vaccin au fur à mesure. Malgré tous les précautions, il y a toujours des choses à réajuster. On ne fait pas une première tentative sur 7 milliards d’humains, surtout pour une pathologie qui est relativement peu létale. [...]

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Jules Ferry : Symbole de la République coloniale

Nul, à part peut-être Victor Hugo, n'est célébré en France à l'égal de Jules Ferry : pas moins de 1 318 avenues, rues ou places portent son nom ! C'est moitié moins que l'auteur de la Légende des siècles, mais plus que Georges Clemenceau, leur « Père la victoire » ; c'est tout dire. On recense, accrochez-vous, 642 établissements scolaires baptisés du nom de celui à qui on devrait dire merci d'avoir imposé l"« école publique, laïque, gratuite et obligatoire ». C'est-y pas beau, ça ?

Au moins, le mérite de leur école, c'est que ça apprend à compter : 1 318 + 642, ça va faire 1 960 plaques à déboulonner. Sans compter les statues à détruire, comme l'imposant monument du jardin des Tuileries ou l'infâme statue de Saint-Dié, dans les Vosges, le représentant dans son suprême orgueil d'impérialiste blanc avec un Annamite à ses pieds ! C'est quoi ça, l'Annamite, un phalloïde ? [...]

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