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GUIDE DE SAVOIR-VIVRE A L’USAGE DE CELUI QUI EST MORT AVEC DIEU.
On a tout entendu sur la mort de Dieu : notre supposée solitude à affronter pouvant faire de nous des surhommes – les extrémistes qui viendront remplacer le vide spirituel que nous avons laissé, la place prise par les sectes new-age ou des biologistes fous.
Rémi Brague & Pierre Manent : Duel de géants en vidéo – Partie 1
C’est le débat qui devait enfin avoir lieu. Deux ans après la publication polémique de Situation de la France, où Pierre Manent appelait à imaginer un nouveau rapport avec les Français musulmans, son collègue et ami Rémi Brague, lui répond. Dialogue de géants. Partie 1
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Inquiétante progression de la confusion conceptuelle
Jamais les hommes n’ont disposé d’autant de moyens pour faire fonctionner leur intelligence, mais ce que diverses techniques leur apportent comme puissance de communication, d’accès à l’information, et d’analyse, est gaspillé dans une très large mesure. Cela pour plusieurs raisons, dont celle qui fait l’objet de la présente réflexion : un énorme déficit en matière de conceptualisation. Nous en prenons ci-dessous trois exemples ; il en existe bien d’autres.
Débranchons 68
« En tant que révolutionnaires, vous êtes des hystériques qui réclament un nouveau maître. Vous en aurez un » : c’est ce que Lacan prédisait aux soixante-huitards. Ils auraient dû l’écouter.
Reportage : Hassan et Joseph Fadelle, deux frères réconciliés par la foi
À l’orée des années 2000, il y avait un million de chrétiens en Irak. En 2007 ils étaient déjà moitié moins. Aujourd’hui, leur présence se réduit à quelques dizaines de milliers de fidèles. Joseph Fadelle a été l’un d’entre eux après sa conversion en 1987. Persécuté, il a dû reconstruire sa vie loin de son pays. La bonne nouvelle de L’Incorrect : son frère Hassan a été baptisé à Noël. Le taxi part de la gare. Il nous dépose dans une allée de pavillons à proximité de la ville. À la fenêtre d’une maison anonyme, une silhouette se détache derrière les rideaux puis s’en va. La porte s’ouvre, un homme au physique imposant, aux cheveux gris fer et au regard doux nous accueille. Il s’appelle Joseph Fadelle aujourd’hui, mais il est né en 1964 Mohammad al-Sayyid al Moussaoui dans une famille chiite irakienne. Une famille dont la tradition veut qu’elle descende directement du Prophète par le 7e imam. Pour l’heure, Joseph nous fait entrer. Nous recevons comme consigne de ne pas prendre en photo la maison depuis l’extérieur. Cette famille est-elle en danger en France ? « Je ne serai jamais en sécurité avec l’islam. Mais vous non plus d’ailleurs ! », dit-il à l’interprète en nous montrant du doigt. L’ambiance de sa maison fait penser à un intérieur oriental. Il fait chaud et tout est plongé dans la pénombre par des rideaux rouge foncé. Marie, sa femme, sert un thé couleur d’ambre avec des biscuits gaufrés au miel. Les murs sont ornés d’icônes, d’une photographie du Saint-Suaire et de quelques tableaux contemporains profanes. Joseph raconte avec modestie et sobriété le moment de sa conversion : le soupçon de sa famille, la fatwa de l’ayatollah Mohammed Sadr (la grande autorité chiite du pays alors), la détention et la torture… Il est libéré après un an et quatre mois, sans avoir donné le moindre nom d’aucun chrétien qu’il fréquentait clandestinement. Sa femme convertie à son tour, il fuit l’Irak pour la Jordanie où il est baptisé en 2000, mais est retrouvé par ses frères, qui lui tirent dessus et le laissent en sang. C’est à ce moment du récit qu’un homme qui se tenait non loin du salon prononce quelques mots en arabe. Nous interrogeons la traductrice libanaise : « Il a peur que vous ayez une mauvaise opinion de lui. » Lui, c’est (…)
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Les Inquisitions modernes… pour un monde cruellement aseptisé
La chasse aux sorcières est une revanche populaire ou institutionnelle symptomatique d’une époque obscurantiste, moralisatrice et engourdie par une échelle de valeurs autoritaires. On est loin de la délicatesse et de la probité idéaliste des luttes. Le débat se délite et les discours haineux fusent.
Martial, un bistrotier comme on les aime
[vc_row][vc_column][vc_column_text] « Écoutez-moi je suis le gosier de Paris / Et je boirais encore s’il me plaît l’univers. » Près des Halles, l’écho des vers d’Apollinaire n’a pas tout à fait disparu . Martial le bistrotier régale encore les assoiffés de passage. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link= »https://vimeo.com/251042797/263713d738″][/vc_column][/vc_row]
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Ricky Farina : « Ce que j’aime faire avec les femmes ne pourrait jamais plaire à Weinstein »
Initialement publiée dans Il Fatto Quotidiano, voici la désopilante réaction que le cinéaste Ricky Farina avait rédigée à l’occasion de l’affaire Weinstein, avec quelques mois de retard, mais en exclusivité pour les lecteurs français. Parce que la vie est un concombre. Le succès monte à la tête, c’est bien connu et, dans le cas de Weinstein, on parle de la tête génitale. Ce producteur de films mémorables tels que Pulp Fiction s’est ruiné avec ses propres couilles. Un destin commun à bien des hommes vous me direz, mais voilà, quand on est un producteur de renommée mondiale, on n’échappe pas à la publicité. Même quelqu’un d’inconnu comme moi a senti, au moins une fois dans sa vie, s’agiter en lui le démon weinsteinien. Je me souviens que j’étais en train de faire des essais de tournage pour un film qui s’intitulait Le Scaphandrier, un polar un peu surréaliste que je tournais avec mon ami Valentino Murgese, et je m’étais imaginé une scène dans laquelle le protagoniste éclairait les cuisses d’une femme avec une torche, en remontant le faisceau de lumière jusqu’à sa patatina, et puis de la patatina sortait un poulpe qui crachait son encre noire sur les cuisses en question. La scène me plaisait bien mais, je l’avoue, elle n’était pas nécessaire. Je ne l’avais imaginée que parce que j’avais envie de voir une femme nue. Que diantre, il faut bien l’admettre, parfois on ne fait du cinéma que par envie de voir une femme nue ! Un ami acteur me mit en contact avec une fille très belle et nous prîmes rendez-vous. La fille se présenta chez mon ami avec des (...)
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