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Nucléaire, le retour en grâce
Le contexte géopolitique, avec la guerre en Ukraine, refait du nucléaire une énergie fréquentable, au point qu’Emmanuel Macron, qui avait peu manifesté jusqu’à présent son soutien pour la filière, a changé son fusil atomique d’épaule et annoncé la construction de 14 nouveaux réacteurs EPR d’ici à 2050. Pour Charles Thimon, auteur et réalisateur du documentaire Nucléaire, une énergie qui dérange (après Eoliennes, du rêve aux réalités), « le retour en grâce du nucléaire est intimement lié à la découverte du réchauffement climatique : le nucléaire produit à la demande une électricité bas carbone exigeant peu de matériaux et d’espace. Après avoir été un peu partout réévalué à cette aune, le nucléaire est revenu sur le devant de la scène, sauf en Europe où le lénifiant discours sur la “transition écologique” et l’influence allemande ont longtemps anesthésié tout sens critique. Ainsi sous le prétexte de faire baisser les prix et de nous affranchir des énergies fossiles, s’est construit un grand marché de l’électricité européen qui, couplé au développement massif d’énergies intermittentes, a fait flamber les factures et rendu l’UE plus dépendante du gaz ». [...]
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Produits français emblématiques : l’art de se suicider

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La France, sous l’effet conjugué du gauchiassisme sociétal et du libéralisme économique, a décidé de se suicider. Clair comme une cuvette de chiotte après une soirée de bouclage de L’Incorrect ! En ce moment par exemple, nous le peuple élu, c’est-à-dire les Bretons, subissons un inacceptable rationnement dû aux choix économiques de la France : le prix du blé noir est en flèche ! Résultat : nous ne pouvons même plus faire nos galettes du vendredi. Pourquoi ? Parce que le blé noir consommé en Bretagne est majoritairement importé de Russie, de Chine et d’Ukraine. Vous allez dans les champs bretons en ce moment, vous ne voyez que du colza. Des hectares de colza. Des océans de colza ! Qui consomme du colza en Bretagne ? Personne, à part pour le biocarburant et un peu l’alimentation humaine et animale (bovins essentiellement) pour faire des protéines.…

Jean-Paul Garraud : « La lutte contre la christianophobie est un débat interdit au Parlement européen »


En quoi consistait votre proposition pour lutter contre la christianophobie ?


J’ai demandé à ce que soit ajouté à l’ordre du jour un débat sur la christianophobie. Cela fait suite au drame qui s’est déroulé au Nigeria, où cette jeune fille a été lapidée et brûlée parce qu’elle a osé dire qu’elle en avait assez de messages islamistes qui circulaient sur le réseau WhatsApp de sa classe. Pour cette seule raison, elle a été condamnée à mort dans des conditions horribles. Évidemment, j’ai rapproché cet événement de tous les drames qui ont lieu au Nigeria car beaucoup de chrétiens sont persécutés de façon épouvantable au Nigeria, ainsi qu’en Afrique et un peu partout dans le monde de façon générale.

J’ai rappelé aussi que le Parlement européen avait désigné des coordinateurs en matière de lutte contre l’islamophobie et l’antisémitisme, mais qu’il n’y avait toujours pas contre la christianophobie. Les agressions, violences, attaques et meurtres contre les chrétiens dans le monde sont en constante augmentation. Malheureusement, je savais déjà que le Parlement européen ne veut pas parler de tout ce qui a trait aux chrétiens. Et c’est déjà un scandale en soi. Donc j’ai insisté et j’ai demandé à ce qu’il y ait ce débat. Cette proposition est passée au vote dit nominal, c’est-à-dire que l’on connaît l’identité de ceux qui ont voté pour ou contre, des abstentionnistes et des absents. Je suis d’ailleurs en train d’étudier ces votes et c’est très intéressant.

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Projet Horizon : des migrants dans nos campagnes

Qu'est-ce que le projet Horizon ?


Le projet Horizon est un projet qui est monté en partenariat par la municipalité de Callac, le député de la circonscription dans les côtes d'Armor Kerlogot Yannick (LREM), et une fondation qui porte ce projet – il s'agit d'une famille de Paris. Le projet est de créer un village nouveau. En l'occurrence, c'est le centre de la Bretagne qui a été choisi. Ce projet comprendrait, moyennant investissement public et financement privé par cette riche famille, des rénovations de bâtiments et une restructuration de la commune pour accueillir jusqu'à une centaine de familles de ce qu'ils appellent réfugiés et demandeurs d'asile sur plusieurs années. Ça ne sera bien évidemment pas des Ukrainiens parce qu’ils n'aspirent qu'à repartir chez eux. Ce sera donc essentiellement des extra-Européens.

Burkini dans les piscines : les musulmans massivement favorables

L’autorisation du burkini dans les piscines publiques, décidée à Grenoble le 16 mai, a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Hormis quelques cadres dont le chef du Parti communiste Fabien Roussel, l’alliance NUPES défend virulemment le port de ce vêtement islamique dans les lieux publics, alors que le reste de la classe politique s’y dit opposée. Une nouvelle bipartition de la société française ? Chez les politiciens sans doute, mais pas dans l’opinion publique qui reste largement défavorable à toute compromission islamique.

Ce mardi 17 mai, l’IFOP dévoilait un sondage réalisé auprès de la population française afin de mesurer l’opposition à cette mesure. Le résultat est sans appel : 69% des Français s’y déclarent opposés. Dans le détail, cette proportion atteint 85% chez les sympathisants de droite, 80% pour les soutiens RN et, plus étonnamment, 58% chez ceux de la NUPES ! Resterait-il encore quelques laïcards à LFI ? En tout cas, la majorité de la gauche semble opposée à cette mesure, ce qui révèle une importante disparité entre élite politique et électeurs : les premiers défendent avec toute leur force le burkini et Éric Piolle alors que les seconds ne suivent pas encore le mouvement. La force des minorités agissantes se dévoile un peu plus au sein d’une gauche clientéliste et communautariste. [...]

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Nucléaire, vingt ans d’aveuglement politique

Comment l’administration française a-t-elle évolué sur la question nucléaire depuis Nicolas Sarkozy?

Dès son élection à la présidence de la République en 2007, Nicolas Sarkozy a transféré au ministère de l’Environnement la compétence sur l’énergie. Ce choix organisationnel a pesé sur la politique énergétique de la France pour plusieurs raisons. Le ministère de l’Environnement a toujours vu les énergies sous l’angle de leurs nuisances environnementales avérées ou possibles et non comme une industrie nécessaire et stratégique. L’idéologie ou le parti pris antinucléaire ont acquis une influence dominante dans la plupart des services de ce ministère depuis 25 ans. Des ministres plus ou moins ouvertement antinucléaires ont été très majoritairement à la tête de ce ministère durant ce quart de siècle.

Nicolas Sarkozy candidat ayant signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, le Grenelle de l’environnement en a découlé. À cette occasion, toutes les ONG antinucléaires ont pesé sur les choix énergétiques français en faveur du développement des énergies renouvelables (ENR) au détriment de l’énergie nucléaire.

Quel impact le lobbying anti-nucléaire allemand a-t-il eu en France et en Europe ? Quels intérêts représente-t-il ?

Le lobbying anti-nucléaire allemand a conduit d’abord le chancelier Gerhard Schröder (SPD) à décider en 1998 que l’Allemagne ne développerait plus d’usage de l’énergie nucléaire. L’Allemagne se désengage alors du projet franco-allemand d’EPR (European Pressure Reactor) lancé avec la France en 1992. Le même lobbying, pour la même raison politique de ménager la possibilité d’un accord de grande coalition avec les Verts, a conduit la chancelière (CDU) Angela Merkel à décider en 2011 de la sortie du nucléaire fin 2022. Elle a profité de l’émotion post Fukushima, mais elle a confirmé plus tard qu’il s’agissait d’un choix politique et non d’un choix de sûreté. [...]

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Burkini à Grenoble : la liberté, pour quoi faire ?

À 29 voix contre 27 et 2 abstentions, après plus de 2 heures 30 de débat, le conseil municipal de Grenoble a voté la modification du règlement intérieur de ses piscines pour y autoriser le port du burkini. Arguant d’un « progrès social », le maire EELV Éric Piolle plaidait pour que « les femmes puissent se baigner seins nus comme les hommes, que l'on puisse porter des maillots couvrants pour se protéger du soleil, qu'on puisse exprimer à la piscine comme dans la rue ses convictions politico-religieuses ».

La liberté pour les nuls

Perfection chimique de la postmodernité, l’argument est connu : au nom de la liberté individuelle et en vertu du respect de la « diversité », contre les oppressions en tout genre, chaque individu serait en droit d’agir comme bon lui semble, au mépris de tout ce qui nous fonde en tant que communauté politique. En vertu de l’auto-détermination de soi, il n’est plus rien qui puisse légitimement s’imposer ou faire barrage aux volontés de chacun. Au fond, tout ce qui est commun est fasciste – position non seulement contraire à la pensée conservatrice, mais encore à la vieille mystique républicaine à laquelle la gauche se raccrochait un temps.

En clair, c’est bien sur le terrain culturel, et non sur le terrain légal, que la question du burkini doit être posée : existe-il un ensemble de mœurs et de principes qui nous déterminent ontologiquement et qui justifient l’interdiction de certaines pratiques individuelles qui leur seraient contraires ? Le burkini n’est pas une affaire d’inadéquation formelle avec la République, mais bien d’incompatibilité substantielle avec la France – et c’est ce que sentent les 73% des Français y étant opposés. [...]

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Grenoble : Une candidate Reconquête agressée par des antifas

Vous avez été menacé par des antifa. Comment cela s’est-il déroulé ?

Entouré de quelques militants, j’ai souhaité faire une déclaration devant la piscine pour faire connaître la position de Reconquête sur le burkini. Deux journalistes locaux étaient présents pour couvrir l’événement. Cette action devait être très courte, au maximum 4 à 5 minutes.

Nous étions accompagnés du service d’ordre parce qu’en tant que femme, on ne peut plus se déplacer seule. Une fois sur place, en attendant les journalistes, le service d’ordre nous informe que des militants antifa se sont positionnés aux quatre coins de la rue. Nous gardons notre calme car nous étions une vingtaine.

Quelques minutes plus tard, ce que nous imaginions être l’un des deux journalistes se met à converser avec un antifa notoire. Le journaliste prétendu était en réalité un autre antifa. Nous avons décidé d’interrompre l’action car nous nous sommes rapidement sentis cernés et en sous-nombre. Les militants m’ont raccompagnée à mon véhicule. Malheureusement, ma voiture a été prise en photo par les antifa, et je ne pourrai plus me déplacer avec.(...)

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L’Incorrect numéro 73

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