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Restauration : pénurie et jambon-beur

La restauration a été un secteur particulièrement touché depuis le début de la crise sanitaire. En raison des mesures restrictives, et donc de la baisse du nombre de consommateurs, la période du premier confinement a été la plus catastrophique. Le cabinet américain NPD Group évoque pour la France un « effondrement du marché de 71 % en visites pendant le premier confinement (avril-mai) ». Pourtant le secteur s’est aussi adapté. La restauration rapide a largement gagné des parts de marché, et les commandes livrées ont augmenté de 25%. 

Les salaires ont aussi évolué pendant la crise. Pour soutenir les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, il y a eu un accord entre patronats et syndicats qui a entériné une hausse des salaires. Cet accord qualifié d’« historique » par l’ex-Premier ministre Jean Castex, a été négocié entre une organisation syndicale de salariés et le patronat, qui prévoit notamment une augmentation moyenne de 16,33% de l’ensemble de la grille des salaires. [...]

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Centrale_nucléaire - L'Incorrect
Microfissures dans le circuit de sécurité

Tous les dix ans, EDF réalise des inspections très poussées de ses centrales. Les tuyauteries sont vérifiées au moyen d’ultrasons ou de radio- graphies. Cela permet de voir si des fissures ou des trous apparaissent. En 2021, plusieurs visites décennales ont été organisées. En décembre, EDF découvrait que sa centrale de Civaux, à côté de Poitiers, avait un problème.



Une centrale nucléaire gère une réaction de fission. Un neutron est envoyé dans un atome d’uranium. Sous le choc, il se sépare en deux, ce qui libère ses propres neutrons. À leur tour, ils vont entrer en collision avec d’autres atomes et répéter l’opération. Cette réaction en chaîne s’accompagne d’une énorme chaleur. Si l’on ne fait rien, la chaleur ne cesse d’augmenter et peut aller jusqu’à l’explosion. Il faut donc maîtriser la température du réacteur. Le plus simple est de le noyer dans l’eau. C’est le rôle du circuit primaire. Il s’agit d’une boucle composée de tuyaux d’eau qui traversent le réacteur, lui enlèvent de la chaleur, se dirigent vers le circuit secondaire, lui transmettent cette chaleur et retournent dans le réacteur. L’eau du secondaire se vaporise en croisant celle du primaire. La vapeur est dirigée vers une turbine. Celle-ci se met à tourner, comme la roulette de la dynamo d’un vélo. Cette turbine est couplée à un alternateur, qui se met à produire une énorme quantité d’électricité. Rafraîchie dans un condenseur, l’eau du secondaire reprend son chemin vers le primaire. Il faut donc beaucoup d’eau pour qu’une centrale nucléaire fonctionne. En cas d’accident et de perte du circuit primaire, le circuit de sécurité intervient.[...]

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Gauchisme à l’école : les professeurs du 93 mutés sont déboutés par le tribunal administratif de Montreuil

Sud Éducation 93 s’est battu corps et âme pour empêcher la mutation des six enseignants. Tous les moyens, même légaux, ont été mis en œuvre : grèves, manifestations, pétitions ettribune dans le média en ligne d’extrême gauche Médiapart, signée par 60 « personnalités » de gauche trotskiste. Que du beau linge : Nathalie Arthaud, Anasse Kazib, Philippe Poutou, Éric Coquerel, Clémentine Autain, Sandrine Rousseau, Olivier Besancenot, Taha Bouhafs, Caroline de Haas, Adèle Haenel, Frédéric Lordon, Assa Traoré… Cette alliance du féminisme et de Taha Bouafs est plus cocasse aujourd’hui qu’hier encore.

Dans cette tribune, L’Incorrect est directement mis en cause. Notre magazine est accusé de travailler « main dans la main » avec l’Éducation Nationale pour « réprimer les enseignant.es ». Si seulement. Cette mobilisation des mouvances néo-féministe et islamo-gauchiste prouve une seule chose : que nous avions raison sur le fond. En soutenant les pratiques de Sud Éducation 93, ces personnalités et médias ont directement montré la connivence qui existe entre leur idéologie et l’éducation prodiguée à nos enfants. [...]

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Macron et la guerre virile

Le mois dernier a germé dans mon esprit malade cette gageure, écrire une sorte de « match des mâles blancs » d’hier et d’aujourd’hui, me livrer à un examen dépressif des résultats de l’holocauste soixante-huito-féministe perpétré contre l’être masculin ces cinquante dernières années. Dans mon esprit malade, l’idée de la soumettre à votre lecture a germé, sous la forme d’une quadruple absurde question: en ces temps de déroute et de massacre de la virilité, peut-on, femme, encore rêver aux hommes? Est-il encore permis de dire qu’on les aime, les hommes, sans avoir l’air d’une femelle arriérée et aliénée ? Et surtout les hommes ont-ils encore envie d’en être, des vrais? Que penser de ce que ceux de notre temps, y compris les plus en vue, sont devenus, comparés aux illustres mâles du passé ?

(Dites-moi où, n’en quel pays, / Est Serge, germanopratin ? / Bébel le Grand, Cooper, Gabin ? / Le beau héros Romain Gary ? / Nos Poilus qui tinrent Verdun ? / Napoléon et son Destin / Qu’Anglais défirent en Brabant? / Où sont-ils, Seigneur Souverain / Mais où sont les Hommes d’antan ?)

Ah, ah, aaaah!

Oui, ubi sunt? Il faut bien le dire, à nous pauvres femelles faisant le deuil de millénaires de domination phallocratique, ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent, pour ce qui est du rêve comme du fantasme. À commencer par nos chefs, autrefois si désirables, si mâles. Parlons-en: dire qu’il y en a pour trouver Emmanuel Macron beau et sexy. À entendre cela, l’horreur de la condition féminine moderne apparaît en sa lumière la plus crue – sans mentionner le gouffre dans lequel l’étant masculin, au sens heidegerrien du terme, si j’ose dire, se trouve précipité. [...]

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Une semaine comme les autres en France : islamisme

Jeudi 5 mai, la ville de Castres entend un cri rauque : « Allah Akbar, je vais tuer les mécréants, vous saigner comme des porcs ». Un chevalier Almohade ? Non, mais un migrant de 29 ans ciblé par une OQTF depuis deux ans qui blessa cinq policiers à main nue. Un troublant fait de trouble-fête qui, alors qu’il cassait tranquillement des voitures à côté de la mosquée, s’est fait interpeller.

Lundi 9 mai, c’est une condamnation qui a été rendue par le tribunal de Quimper. Enfin, peut-on appeler « condamnation » une peine de 6 mois de sursis ? Elle portait sur les agissements d’un clandestin tunisien, frappé d’une OQTF –mais qui ne l’est pas de nos jours ?- qui a frappé sa femme enceinte. Mais il avait une bonne raison : « Elles ne doivent pas porter de trucs sexys ».

Mardi 10 mai, un autre « Allah Akbar » se fait entendre. Cette fois-ci, il résonne dans la cathédrale de Metz, sous les arcs-boutants et face au Christ. « Dieu est grand », mais pas le même. A 47 ans, l’Algérien clandestin était illégalement en France depuis 8 ans et avait reçu deux OQTF –encore ! Il avait sur lui un couteau en céramique. Très probablement un déséquilibré : ils sont taquins ces derniers jours. [...]

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Ludovine de la Rochère : « On ose utiliser la guerre en Ukraine pour faire passer la GPA »

Quel est l’enjeu de la GPA à l’heure de la guerre en Ukraine ?

On pourrait se dire qu’à côté de la tragédie qui frappe le pays, la GPA ne touche quant à elle que quelques milliers de personnes. Or, la guerre a justement révélé l’ampleur de ce trafic d’êtres humains, grâce à la complaisance des médias vis-à-vis des militants pro-GPA.

Nous avons d’abord dénoncé la façon dont sont traitées les femmes ukrainiennes. Elles ont été contraintes de rester à Kiev sous les bombes pour obéir à leurs clients. Ces gens veulent pouvoir effacer la mère-porteuse de la filiation et reprendre le bébé en tant que « parents d’intention ». Ils voulaient bénéficier de la loi ukrainienne pour utiliser ce subterfuge, quitte à laisser ces femmes en danger de mort. C’est inacceptable et cela révèle que le principe-même de la GPA est de faire de l’humain un outil. Dès le premier reportage de BFM sur le sujet, on voyait les clients faire pleurer dans les chaumières parce qu’ils ne pouvaient pas récupérer leur enfant. Il n’y avait pas un seul mot sur ces mères porteuses ! C’était aussi cynique que choquant. L’autre aspect que nous dénonçons est que l’on ose utiliser la guerre en Ukraine pour faire passer la GPA. Nous avons d’ailleurs vu récemment que des mères-porteuses ont accouché en France. Cela se fait en contournant la loi française, en détournant l’accouchement sous X qui permet une adoption par un conjoint. On est encore dans le subterfuge. Si ces gens veulent faire accoucher les femmes ukrainiennes, on voit que ce n’est pas du tout pour leur sécurité, mais pour récupérer leur enfant !

Lire aussi : Vers l’IVG post-natal

L’Europe représente à elle-seule 50% du chiffre d’affaires de la GPA dans le monde. Nous pouvons crier sous les toits que nous sommes les pays des droits de l’Homme, de l’égalité homme-femme, nous restons le premier exploiteur et trafiquant de femmes dans le monde.

En Russie, la GPA est légale. Pourquoi votre campagne se concentre-t-elle sur l’Ukraine ?

Les pays orthodoxes, malheureusement, il y a des années, ne l’ont pas interdite. En concertation avec l’Église orthodoxe, leur avis était que la GPA consistait à concevoir une vie. Je comprends cependant, en discutant avec des personnes originaires de ces pays, qu’elles ne savaient pas comment cela se déroulait, et qu’elles n’avaient pas conscience des implications.

Notre objectif n’est cependant pas de prendre position dans la guerre. Nous voulons simplement parler du désastre humain qui est dû à la GPA : ces femmes et enfants mis en danger par des clients qui les obligent à rester sous les bombes à Kiev. [...]

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Lithium vert : comment être enfin souverain

Si le lithium est aujourd’hui extrait principalement en Australie et en Amérique du Sud, c’est la Chine qui contrôle le cycle de raffinage du lithium. Le dragon rouge a donc la main géopolitique sur ce métal convoité depuis longtemps sur la scène internationale. Depuis quelques années, l’explosion du nombre de véhicules électriques fait mécaniquement croître notre dépendance. On estime qu’à l’horizon 2040, la majorité du parc automobile occidental sera hybride, voire 100 % électrique. En plus de la question de souveraineté, s’ajoute la problématique de la quantité de lithium nécessaire pour satisfaire un marché en pleine croissance.

Alors, pourquoi se priver d’un lithium made in France?? L’on aurait potentiellement les moyens d’en produire en grande quantité. D’abord par l’extraction minière, mais pour une quantité limitée qui ne comblerait pas sur le long terme les besoins du pays. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) a répertorié des territoires, notamment en Bretagne et en Auvergne, qui pourraient voir ouvrir ces mines. Bien que la profondeur à atteindre soit relativement faible pour extraire le lithium (entre 10 et 100 mètres), se pose la question des coûts pharaoniques nécessaires à son extraction. S’ajoutent à cela la question écologique et l’acceptabilité de ces projets, pour les populations locales et pour l’opinion publique. L’ouverture d’une mine touche directement un territoire de manière visible et nécessite des quantités d’eau importantes. [...]

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ITER : la voie vers l’énergie illimitée

Imaginez l’humanité disposant d’une source d’énergie propre et illimitée ? Des centrales nucléaires sûres, dont on n’aurait plus besoin d’enfouir les déchets, et dont le combustible se trouverait en quantité suffisante pour alimenter la terre en énergie, pour les 100 prochains milliards d’années ? C’est la prochaine révolution technologique qui se joue à Cadarache, dans le sud de la France, avec le projet international ITER (International thermonuclear experimental reactor). 

ITER qui signifie « voie » en latin, c’est un chantier colossal, une machine expérimentale à la pointe de la science connue, et un principe physique – en principe – inatteignable sur terre : la fusion nucléaire. À l’inverse de nos centrales classiques, dont les réacteurs fonctionnent par fission nucléaire, la machine en construction, le tokamak, a pour but de reproduire la réaction de fusion opérant au cœur du soleil.

© Aurore Leclerc pour L'Incorrect. Le complexe tokamak est un édifice qui a nécessité 150 000 m3 de béton et plus de 20 000 tonnes d’acier, comprenant sept niveaux, dont deux souterrains. Il domine le chantier de ses 60 mètres.
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L’Incorrect numéro 73

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