Dans La Nuit au musée (2006), un gardien se rend compte que les statues s’animent quand le musée ferme. Mais ces statues se comportent très humainement, adoptant les manières de ceux qu’elles représentent. Chabouté, dans Musée, imagine aussi que tableaux et statues s’animent, mais il leur épargne, avec génie, de singer les humains. Elles déambulent dans le musée sans rien comprendre aux mystères des vasques blanches dans les toilettes, elles regardent par-derrière la grande horloge et s’interrogent : que signifient ces lumières rouges et vertes ? Elles se racontent leurs impressions du jour, face aux visiteurs et aux curieux, et le myrmidon de Gérôme avoue à une beauté de marbre qu’il ne peut enlever son masque car il a été sculpté sans visage. [...]
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