Ce n’est un secret pour personne. Les opinions de gauche sont surreprésentées dans la fonction publique. La dernière enquête électorale de Sciences-Po montre que les scores de Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, et surtout de Benoît Hamon, sont toujours supérieurs parmi les fonctionnaires à leur niveau dans l’ensemble de l’électorat*. Si l’élection de 2017 trouble le jeu avec l’apparition de l’hybride Macron mi-gauche libertaire – mi-droite libérale, l’orientation générale de la fonction publique est, grosso modo, aux deux tiers au centre-gauche ou à gauche. Et l’expérience, notre expérience, montre que ce déséquilibre est encore plus marqué dans la haute fonction publique.
À cette surreprésentation se conjuguent deux phénomènes qui donnent à la gauche dans l’administration une place quasi-hégémonique.
Le premier est l’existence d’une sorte d’ethos de l’administration, peu à peu inculqué à tous, notamment via les écoles de fonctionnaires. Il valorise à chaque occasion la geste « républicaine », « européiste », « progressiste », « sociale » et, bien sûr, « féministe » (...)
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