Fin mai, prenant tous les commentateurs et leurs pronostics de court, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé à ses concitoyens, après un échange avec le roi Felipe V, la dissolution du Parlement – et donc la tenue d’élections législatives anticipées le 23 juillet prochain. Cette décision surprise fait suite à la défaite de la gauche lors des élections municipales et régionales du 28 mai dernier. Les élections municipales ont été remportées par le Parti populaire (PP), positionné à droite de l’échiquier politique, qui totalise 31% des suffrages exprimés, soit 2 millions de voix supplémentaires par rapport au dernier scrutin il y a quatre ans. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) n’est lui parvenu à rassembler que 28% des électeurs. Le mouvement de gauche a donc perdu de grandes villes dans la bataille (dont Valence, Séville, Valladolid). Les élections régionales avaient elles lieu dans douze des dix-sept régions autonomes espagnoles. Grâce à ses excellents résultats électoraux, le PP a conservé les deux territoires qu’il possédait déjà, et a raflé six des dix régions qui étaient jadis sous la gouvernance du PSOE. [...]
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